AFFC 31 – Jaime IV

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    SansaQueenBread
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    AFFC 31 – Jaime IV
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    AFFC 30, Le Ravisseur AFFC 32, Brienne VI

    Jaime IV : Des cousinades glaciales

    En route pour Vivesaigues, Jaime déroute son ost vers Darry, dans son 4e chapitre d’A Feast for Crows. Il vient rendre visite à Lancel, son cousin. Il a très envie de discuter avec lui, afin de déterminer si ce que Tyrion lui a jeté à la tête était la vérité ou non. Lancel est cloîtré dans le septuaire du château, se morfondant en prières. Après avoir soupé avec les Freys, Jaime finit par aller le confronter et obtient la confirmation de l’infidélité de Cersei, ce qu’il prend très mal. Il vide son sac à ser Ilyn, espérant peut-être trouver une oreille réconfortante, mais l’autre se fiche de lui à la place, ce qui le met en rogne. J’espère que vous apprécierez mon commentaire et mon analyse. Bonne lecture !

    Darry, ouvre-toi !

    Les deux premiers paragraphes du chapitre se concentrent sur l’agriculture qui a repris à Darry. Les éclaireurs de Jaime signalent que les paysans ont recommencé à labourer et à semer, sous la protection d’hommes armés. Tout le monde court se réfugier dans le château dès que les Lannister arrivent. Tout cela souligne encore une fois l’effet dévastateur de la guerre sur le Conflans. Les récoltes précédentes ont été perdues à cause de la guerre et il faut en planter de nouvelles, même si l’automne est déjà bien avancé, pour avoir un espoir de survivre à l’hiver. Mais le souvenir des récents bains de sang est extrêmement vif, puisque des protecteurs sont nécessaires et que tout le monde va se cacher dès qu’une troupe de soldats est repérée.

    Les capacités de ser Kevan sont rappelées par Jaime, qui remarque que Lancel a personnalisé sa bannière pour inclure la famille Darry, dont il a épousé une fille, pour faciliter la transition du pouvoir. L’oncle de Jaime et Cersei comprend bien qu’il faut plus qu’un décret royal, pour se gagner le soutien du peuple, au contraire de la reine régente. Cela souligne les mauvais choix de Cersei. Encore que je pense que ser Kevan ne s’est pas montré très malin en exigeant que la reine lui abandonne la régence et fasse ses bagages pour Castral Roc. Il connaît trop bien sa nièce pour penser qu’elle puisse accepter. À croire qu’il cherchait la rupture.

    Comme Darry n’a pas suffisamment de nourriture pour 1000 hommes, Jaime décide de monter le camp sous le rempart ouest, en le protégeant bien, avant d’entrer dans le château. Pia est venue avec eux, comme prévu, et chevauche avec ses écuyers. Elle apprend ce qu’est le monde en dehors de la folie d’Harren, comme le fait que la plupart des châteaux sont bien plus petits que son ancien foyer.

    L’un des écuyers, Josmyn Dombecq, a l’air d’être tombé sous son charme et Jaime songe qu’il devrait coucher avec elle pour se dépuceler, à condition qu’elle soit d’accord. En effet, il a fait décapiter le dernier type qui a tenté de la violer. Un bon point pour toi, Jaime. Entre parenthèses, l’ahurissement du violeur serait hilarant, s’il n’était pas aussi glaçant. Il pense que comme il a déjà pris cette fille de force plusieurs fois, comme tous ses copains, sans la moindre conséquence, il peut le refaire encore. Une vraie horreur, qui illustre le cauchemar qu’a vécu la jeune femme.

    Darry est en pleine reconstruction, puisque les combats l’ont entièrement dévasté. Il est gardé par un mélange de Lannister et de Frey. Jaime repère également des moineaux, ce dont il n’est pas ravi.

    C’est moi me voilà, inspecteur incestueux !

    Comme Jaime l’avait pressenti, l’accueil est poli mais pas cordial. Ce n’est pas Lancel qui vient l’accueillir, mais un mestre, seul, qui l’accueille avec toutes les formules de bienséance. Cependant, il aimerait bien savoir ce que le Lord Commandant fait ici au lieu d’aller à Vivesaigues et ils n’ont pas assez à manger pour ses troupes. Jaime ment, en disant que Darry était sur son chemin. Intérieurement, il ne serait pas mécontent que le château tombe avant son arrivée, pour ne pas enfreindre son serment à lady Stark. Jaime est invité à dîner avec son état-major, mais ser Kevan est parti, ser Harwyn Durepierre est allé chasser des hors-la-loi et Lancel est en train de prier et ne veut pas être dérangé.

    Jaime a été installé dans le manoir du Laboureur, qu’il connaît déjà, puisqu’il y a été hébergé lors de l’aller-retour de Robert à Winterfell. Le chemin jusqu’à ses appartements est malaisant, d’abord parce que la loyauté des Darry envers les Targaryen est rappelée, via les tapisseries manquantes, mais aussi par la piété excessive de Lancel qui se dévoile un peu plus à chaque instants. Non seulement le lord Commandant est installé dans les propres appartements de Lancel, qui a décidé de dormir au septuaire, mais le lit luxueux de lord Raymun a été remplacée par une paillasse de moine. Jaime est aussi stupéfait que mal à l’aise. Lancel semble se noyer dans la foi, en négligeant ses devoirs de seigneur. En effet, dans le cadre féodal, la stabilité d’un domaine repose sur son seigneur et sa lignée. Tant que Lancel n’a pas d’héritiers, son domaine reste vulnérable aux ambitions des autres, ce qui est une menace pour la paix.

    Avant de se rendre au banquet organisé en son honneur, Jaime se lave. La présence de Pia le met mal à l’aise, puisqu’il a envie de coucher avec elle et qu’elle lui rappelle Harrenhal. Du coup, il la renvoie à nouveau et, pour s’éviter définitivement toute tentation, décide de pousser son écuyer Josmyn Dombecq à coucher avec elle, sur le propre lit de Lancel, rien de moins.

    On peut dire ce qu’on veut de Jaime, mais il veille plutôt bien à l’éducation sexuelle de ses écuyers, pour un mec d’ASOIAF^^. Il aide son écuyer à sauter  le pas, tout en lui expliquant que le consentement, le respect et la gentillesse sont des choses primordiales au lit. Il lui conseille de traiter Pia comme sa propre femme. Le truc, c’est que de nombreux seigneurs traitent horriblement mal leur épouse lorsqu’ils sont dans le lit conjugal (Robert, Ramsay, Khal Drogo au début, etc.). Grâce à Jaime, Josmyn sera moins susceptible d’avoir ces défauts, puisqu’en tant qu’exemple, figure paternelle et mentor, il lui conseille de voir les femmes comme des personnes, plutôt que comme des juments de reproduction ou des objets. De plus, comme Pia s’y connaît et sait ce qu’elle veut, elle peut lui apprendre comment la satisfaire, une connaissance qui lui permettra de rendre les choses plus agréable pour sa future femme. Après, de mon point de vue, Pia mérite plus qu’un statut d’initiatrice, qui la maintient au second plan. Mais, dans un monde moyenâgeux, il s’agit déjà de conseils révolutionnaires. Ah, Jaime, si seulement tu étais tombé amoureux de quelqu’un d’autre que Cersei !

    Tout va très mal, monsieur le Lord Commandant

    Jaime s’habille somptueusement pour aller dîner, revêtant les couleurs Lannister. Vu la raison pour laquelle il est venu à Darry, il trouve que ce serait déplacé de porter les couleurs de garde royal (quel euphémisme). À un certain niveau, on dirait que Jaime commence à prendre conscience de la gravité de sa relation incestueuse avec sa sœur.

    Lancel n’est pas là, parce qu’il préfère jeûner, à cause de la mort du Grand Septon. Le Lord Commandant commence à comprendre que Lancel a franchi les limites du bon sens, et comprend que ser Kevan n’a pas dû apprécier et que c’est sans doute pour ça qu’il est parti.

    Outre l’état-major de Jaime, les convives du banquet sont des Frey, la famille de Merrett et quelques proches. Lady Amerei, l’épouse de Lancel et la fille de Merrett, est à moitié Darry, par sa mère, qui est aussi présente.

    Les sujets de discussion à table sont plutôt oppressants. Lady Amerei parle de son premier époux qui voulait tuer Gregor Clegane pour se faire un nom (le crétin). Sachant que la Montagne est un homme des Lannister, c’est un sujet plutôt malaisant. Jaime détourne vite fait la conversation sur le chevalier Badin, le chef de la Fraternité Bois-du-Roi. Manque de bol, il fait pleurer son hôtesse, puisqu’elle ne s’est pas encore remise de la pendaison de son père par des hors-la-loi. La conversation dévie alors sur la jeunesse commune de Jaime et de Merrett. Celui-ci n’aimait guère celui-là, puisque c’était une brute, un incapable et un vantard. Mais comme il dîne avec sa famille, Jaime préfère passer tous les défauts de celui-ci sous silence et masque le dégoût qu’il lui inspire grâce à un toast en son honneur.

    Ensuite, on parle des ravages des loups durant un instant, pendant que Jaime espionne ses hommes qui prennent leurs aises pendant le banquet, en racontant des histoires, en pionçant ou en cherchant à séduire des femmes, avec des degrés de subtilité variés. Puis il remet le sujet des hors-la-loi sur la table. Il veut savoir si c’est la Fraternité-sans-Bannières qui a tué Merrett. En effet, si c’est le cas, il pourrait en savoir plus sur la localisation de Béric et le capturer. Le truc, c’est que les hors-la-loi sont guidés par une femme défigurée pas par Thoros ni par lord Béric. Ce qui n’est pas étonnant, puisque Béric est mort et que Thoros passe son temps à dormir dans une caverne, complètement déprimé. George nous donne des indices permettant de nous préparer à la rencontre de Brienne avec lady Stoneheart.

    Les spéculations sur la mortalité de lord Béric nous permettent de rappeler les penchants de Lady Amerei pour le libertinage, puisqu’elle a l’air de vouloir coucher avec ser Harwyn Durepierre, puis, sans transition, elle fait du charme à Jaime, pour l’inciter à rester et à s’occuper des hors-la-loi. Sauf que Jaime ne se laisse pas embobiner et demande plus d’informations sur la localisation des hors-la-loi. Selon les Frey, ils ont disparu dans le Neck. Il est possible que les paludiers leur ait offert un refuge. Cela signifie-t-il que Howland Reed a rencontré lady Stoneheart ? Il pourrait établir ensemble des plans pour faire tomber les Bolton et les Frey. Lady Stoneheart connait de nombreux secrets, notamment le testament de Robb et la vérité sur les Noces Pourpres. Lord Reed, quand à lui, héberge sans doute toujours Galbart Glover et Lady Maege Mormont. Il a peut-être aussi fait main basse sur Hal Mollen et ses hommes, pour protéger le corps de lord Eddard.

    Quoi qu’il en soit, l’évocation des « mange-grenouilles » déclenche les récriminations des Freys, qui ne digèrent pas qu’on s’oppose à eux (en même temps, vu les ordures que vous êtes, ça vous étonne). Ils blâment les seigneurs riverains et les gens du peuple, qu’ils soupçonnent d’aider et de cacher les hommes de Béric. Crakehall suggère de trancher la langue des manants qu’ils soupçonnent de mensonges. Jaime s’inscrit en faux, se souvenant de la stratégie utilisée par Arthur Dayne pour détruire la Fraternité Bois-du-Roi : se faire aimer du peuple grâce à des concessions, des avantages et un bon comportement, afin de les rallier. La mère d’Amerei reconnaît la sagesse de la tactique et dit que c’est l’exemple que Lancel devrait suivre. Sauf que Lancel est un peu trop occupé à prier, pour l’instant.

    Lady Amerei supplie une nouvelle fois Jaime de l’aider, mais il refuse car sa place est auprès du roi. Crakehall, lui, est partant. Il ressemble un peu au Jaime d’avant, en moins bon mais tout aussi vantard. Il n’a pas beaucoup de respect pour lord Béric et il se croit de taille à régler son compte à Sandor Clegane (idiot). Cela permet de nous rappeler un peu les horreurs de Salins. Jaime en profite pour demander si c’est vraiment le Limier qui a attaqué le bourg, puisque ce genre de forfait ressemble  beaucoup plus aux monstruosités de Gregor. Bien sûr, les doutes de Jaime sont corrects, et sont le prélude aux révélations du Frère Doyen à Brienne et son face-à-face avec le nouveau Limier. George nous donne des indices pour comprendre que c’est quelqu’un d’autre qui se cache derrière cette atrocité (Rorge). Mais, pour les Frey, le responsable est bien le Limier, puisque le coupable portait son heaume.

    Lorsque la mère d’Amerei dit que ces actes ont été commis par des bêtes fauves, Jaime pense ceci :

    Cette époque est propice aux bêtes, réfléchit Jaime. Lions et loups, chiens furieux, corbeaux et charognards.

    Tu as raison, Jaime. Et c’est en grande partie ta faute et celle de Cersei. Lorsque l’ordre s’effondre et que la guerre envahit tout, c’est la loi du talion qui s’impose.

    Lyle Crakehall, sûr de lui, assure lady Amerei de son soutien et lui dit qu’il reviendra tuer le Limier. Leur hôtesse est aux anges, mais Jaime est plus dubitatif. Selon lui, Sandor est bien meilleur que le Sanglier, qui risque fort de se faire tuer. Ironiquement, je pense que ser Lyle a raison d’être sûr de lui. En effet, si Sandor était toujours le Limier, il le tuerait sans trop de mal. En revanche, Rorge est une brute sanguinaire. C’est un lâche, habitué à massacrer plus faible que lui. Face à un guerrier entraîné, assuré et puissant comme ser Lyle, ses chances de survie sont mauvaises, de mon point de vue.

    Là-dessus, Jaime fait un faux mouvement et renverse sa coupe. Il se sent humilié mais cela lui donne aussi l’excuse idéale pour sortir de table et partir parler à Lancel.

    J’ajoute juste un mot sur lady Amerei. J’espère que la présence de son père aux noces pourpres ne va pas lui retomber dessus. Elle a l’air innocente et naïve, on dirait un peu une Pia de haute naissance. Les autres Frey présents peuvent aller au diable, sa mère incluse, mais j’espère qu’elle survivra. Elle aime beaucoup les coucheries avec les chevaliers et les partouzes avec les palefreniers, ce qui est très mal vu à son époque (son propre père la qualifie du mot qui commence par un « s »), mais ce n’est pas un crime.

    Pardonne-moi cousin, car j’ai péché

    En se rendant au septuaire, Jaime voit les moineaux manger dans la cour. Il songe aux difficultés de nourrir tout ce monde pendant l’hiver, surtout qu’il les considère comme inutiles. Un avis froid, mais rationnel, de la part d’un commandant d’armée. Un ost marche sur son estomac, il est donc normal qu’il pense en ces termes. Le Silure est du même avis, et a vidé Vivesaigues de tous les gens inutiles pour la défense du château.

    Lorsqu’il arrive au septuaire, des moineaux tentent de l’empêcher d’entrer, parce que Lancel ne veut pas être déranger. Ils l’insultent et vont même jusqu’à le menacer. D’aucuns appelleraient ça du courage. Je pense plus que ce sont des fanatiques, qui ont perdu tout bon sens. S’opposer de cette façon au frère de la reine, alors qu’il a juste à taper du pied pour appeler 1000 hommes, est une action inspirée par la bêtise et l’inconscience. Heureusement, Lancel intervient avant que ça tourne au vinaigre.

    Le cousin de Jaime a une mine épouvantable. Il est vêtu comme un mendiant, il a tondu le haut de son crâne et il a encore perdu du poids. Jaime est tellement secoué par toute la situation qu’il lui demande carrément s’il a perdu la boule, oubliant pour un moment sa jalousie maladive. Lancel répond qu’il a trouvé sa foi. Il s’est également disputé avec son père. Il lui demande s’il veut prier avec lui. Jaime serait d’accord, s’il pouvait obtenir une nouvelle main. Mais, selon Lancel, les dieux ne pourront lui donner que du courage, de la force et de la sagesse. Mais le Lord Commandant persiste à dire qu’il a besoin d’une main. Je m’inscris en faux, Jaime : c’est parce que tu as perdu ta main que tu t’es amélioré ! Tu veux vraiment redevenir le type que tu étais avant ?

    Malgré tout, l’état abominable de Lancel inquiète Jaime, qui se rappelle Baelor le Bienheureux et sa fin tragique, mort de faim (ou empoisonné, selon les versions) à cause de sa piété excessive. Il est donc prêt à prier avec lui, si cela peut le convaincre de manger. Il lui rappelle aussi ses obligations, le fait qu’il doive coucher avec sa femme pour conserver son château et ses terres. Mais, ce que Lancel veut vraiment, c’est être Jaime, ce qui fait rire ce dernier.

    Il affirme qu’il vaut mieux vouloir être lui que Baelor, parce qu’être lui c’est être un lion, avoir une femme, des terres (ironiquement, Jaime ne possède aucune de ces 2 dernières choses) et compter dans ce monde. Tandis que s’il cherche a imiter Baelor, Durepierre le fera cocu. Lancel s’en fiche, puisqu’il ne l’a épousé que pour faire plaisir à son père. Il cite de nouveau Baelor, qui n’a jamais couché avec sa femme.

    Jaime réplique que Baelor aurait mieux fait de coucher avec la reine Daena, pour le bien du royaume, vu les résultats  cauchemardesques de sa piété (Daemon Feunoyr, engendré par Daena et Aegon IV). Et, de toute façon, Lancel ne peut espérer lui être comparé. Son cousin est d’accord, parce que Baelor était une grande âme, alors que lui n’est qu’un pécheur.

    Jaime doit sentir, inconsciemment, qu’il se rapproche de la réponse qu’il est venu chercher, parce qu’il incite Lancel à continuer, en lui rappelant ses propres crimes, dont le régicide. Lancel réplique qu’il est lui-même un régicide, sauf qu’il n’a pas eu le courage de Jaime, puisqu’il a utilisé du vin au lieu d’une épée, pour tuer son roi. Cela, Jaime s’en fiche, puisqu’il déteste Robert et qu’il juge qu’il n’était pas digne de la royauté. En plus, c’est un cerf et Lancel est un lion, c’est donc l’ordre des choses. Il sent bien qu’il y a autre chose, et il doit se douter de ce que c’est. Lorsque Lancel fond en larmes, ses soupçons sont confirmés. Il exprime à voix haute ce que son cousin est incapable d’avouer :

    « Tu as tué le roi, articula-t-il, et puis tu as baisé la reine.

    -Je n’ai jamais… couché avec ma sœur bien aimée ? » Dis-le ! Dis-le !

    « Jamais répandu ma semence en… dans son…

    -…con ? suggéra Jaime.

    -…termina Lancel. Il n’y a félonie que si l’on finit à l’intérieur. Je l’ai réconfortée, après la mort du roi. Tu étais prisonnier, ton père en campagne, et ton frère… elle avait peur de lui et à juste titre. Il m’a obligé à la trahir.

    -Ah bon ? » Lancel et ser Osmund et combien d’autres encore ? Pour ce qui est de Lunarion, ne s’agissait-il vraiment que d’une raillerie ?

    « Est-ce que tu l’as prise de force ?

    Non ! Je l’aimais ! Je voulais la protéger ! »

    Tu avais envie d’être moi. Ses doigts fantômes le démangeaient. Le jour où sa sœur était venue à la tour de la Blanche Épée, l’adjurer de renoncer à ses vœux, elle s’était mise à rire après avoir essuyé son refus et s’était vantée de lui avoir menti mille fois. Il n’y avait vu qu’une tentative maladroite pour le blesser, comme lui-même venait de la blesser. Peut-être est-ce la seule chose véridique qu’elle m’ait jamais dite.

    « -Ne pense pas de mal de la reine, plaida Lancel. Toute chair est faible, Jaime. De notre péché n’est né aucun dommage. Aucun…aucun bâtard.

    -Non. Les bâtards se font rarement sur la peau du ventre. » Il se demanda quelle serait la réaction de Lancel s’il s’amusait à lui confesser ses propres péchés, les trois félonies que Cersei avait baptisées Joffrey, Tommen et Myrcella.

    Ce passage contient beaucoup de choses. Il révèle le besoin de Jaime de connaître le fin mot de l’histoire et sa peur de comprendre que sa sœur l’a trahie. Lorsque Lancel commence ses dénégations, il le supplie intérieurement de lui dire que ce n’est pas vrai et que Cersei lui est fidèle. Il lui demande ensuite s’il a violé la reine, ce qui lui permettrait de le tuer en expiation et d’absoudre Cersei de toute trahison. Mais Lancel, comme Jaime, est tout simplement tombé amoureux de la reine. Et celle-ci s’est servie de lui sans vergogne, comme substitut de son jumeau, pour satisfaire ses besoins charnels, pendant que Jaime était prisonnier. Cette prise de conscience secoue Jaime jusqu’aux tréfonds de son être. Ses spéculations sur Lunarion et son interrogation sur la véracité des moqueries de sa sœur illustrent tous les dommages que cette révélation cause à Jaime.

    La vulnérabilité et la naïveté de Lancel sont mises en lumière par sa défense de Cersei et par son langage, beaucoup moins cru que celui de Jaime. Il n’a même pas l’air de comprendre qu’il ne parle pas seulement au frère mais à l’amant de la femme dont il est tombé amoureux. Jaime se demande quel effet ça lui ferait de connaître toute la vérité, l’ampleur de la trahison commise par lui et Cersei. À mon avis, cette révélation pourrait bien être le coup de grâce pour son cousin. Et même si cela ne le tuait pas, il dirait tout au Grand Septon, pour essayer de sauver son âme.

    Là-dessus, Lancel dit à Jaime qu’il s’est confessé au précédent Grand Septon. Jaime comprend aussitôt que Cersei l’a fait assassiner et se demande si Lancel comprend ce qu’il a fait. Je pense, à titre personnel, qu’une partie de Lancel s’en doute mais qu’il refuse de l’admettre. Lorsque Jaime traite Lancel de dément, celui-ci est d’accord, mais affirme qu’il va se racheter en rejoignant les Fils du Guerrier. Lorsque son cousin objecte en disant que cet ordre n’existe plus, il lui révèle que le Trône a permis sa renaissance.

    Jaime demande à Lancel pourquoi diable il renoncerait à tout ce qu’il est à tous ses privilèges de lord et de Lannister, à ses devoirs et à un brillant futur pour ce genre de vœux. Son cousin lui demande pourquoi lui-même l’a fait. Cette question fait très mal à Jaime,  parce que c’est pour Cersei qu’il l’a fait, pour elle qu’il a renoncé au Roc et à sa vie de lord Lannister, à la joie d’avoir une famille, etc. Il comprend alors que Lancel a les mêmes raisons que lui et il lui enjoint donc de rejoindre sa sœur et de continuer à coucher avec elle, puisqu’il a toujours foi en elle. Mais quand Lancel lui demande de prier avec lui, espérant sans doute une sorte de bénédiction, il refuse. Pas seulement parce qu’il est jaloux de son cousin, mais parce qu’il a perdu la foi en sa sœur, et, sans doute, une partie significative de son amour pour elle : il l’assimile à l’Étranger, la figure de la mort, qui dissimule son vrai visage. Il s’en va donc, et se moque des moineaux à l’entrée.

    Tyrion pense, dans ACOK, que Jaime pourrait tuer Lancel à cause de sa jalousie. L’ancien Jaime l’aurait probablement fait. Mais le Lord Commandant a mûri, depuis, suffisamment pour comprendre que Lancel s’est fait complètement bouffer par Cersei. Il doit aussi se voir lui-même dans son cousin. Lui aussi a renoncé à tout, pour sa jumelle et en récompense, il est devenu le Garde Royal d’Aerys, ce qui l’a conduit à perdre son honneur et sa réputation en devenant le Régicide. Au lieu d’une vraie famille, il n’a eu qu’une amante infidèle et des bâtards qu’il n’a pas eu le droit d’aimer et dont l’existence même était une trahison. Ses actes ont déclenché la guerre qui lui a coûté sa main et sa fierté. Jaime doit comprendre, à la lumière de ses révélations et de l’état de son cousin, qu’il a gâché sa vie à cause de son amour pour Cersei. Certaines des répliques qu’il adresse à son cousin (démence, etc.) doivent être en partie adressées à lui-même. Mieux vaut tard que jamais, je suppose.

    J’en profite pour ajouter que ce chapitre me fait détester Cersei encore davantage. Son narcissisme et sa stupidité l’ont conduite à broyer son propre cousin. D’un autre côté, je compatis beaucoup plus au sort de Lancel, qui n’était, au final, qu’une pièce dans son jeu.

    Ser Ilyn, motus et bouche cousue, c’est sa devise ?

    Pour oublier sa peine, Jaime choisit, comme toujours, de s’immerger dans le chant des épées. Il organise donc une autre séance d’entrainement avec ser Ilyn, dans le bois sacré :

    Il n’y avait pas de moineaux, là, rien que des arbres dépouillés, lugubres, avec leurs branchages qui griffaient le ciel. Un tapis de feuilles mortes crissait sous leurs pieds.

    L’état du bois sacré pourrait être une métaphore de l’état de la relation entre Jaime et Cersei et de l’amour fané du premier pour la seconde. Le Lord Commandant raconte donc à ser Ilyn ce qu’il s’est passé après qu’Arya a frappé Joffrey. Cersei voulait qu’on lui coupe une main, mais Robert lui a imposé une fin de non-recevoir avant de boire jusqu’à en tomber ivre mort. Jaime a ensuite couché avec Cersei, pendant que le roi était dans la même pièce, prêt à le tuer s’il se réveillait. Pendant leur affaire, notre douce Cersei a continué à exiger la mutilation ou la mort d’Arya et Jaime a l’air de s’être mis en piste pour l’exaucer. Heureusement, Jory Cassel (qu’il soit béni) l’a pris de vitesse. Et maintenant c’est Jaime qui a une main en moins. Dur, dur, le karma, pas vrai, ser ?

    Cette confession fait rigoler ser Ilyn, ce qui met Jaime en rage. En même temps, il s’attendait à quoi ? La compassion n’est pas la spécialité d’un bourreau. Les confidences de Jaime à ser Ilyn pourraient être lourdes de conséquences, si celui-ci n’est pas aussi illettré et loyal que prévu (voir mon analyse du chapitre Jaime III). Cela dit, même si Ilyn n’est rien d’autre que ce qu’il semble être, la confession de Jaime révèle à quel point il en a gros sur la patate et à quel point les actes qu’il a commis pour protéger sa sœur et ses enfants pèsent sur sa conscience. Comme Lancel, Jaime a envie de se confesser, de dire la vérité à tout le monde. Il résiste mieux que Lancel parce qu’il est plus résistant et qu’il a plus à perdre, mais vivre dans le mensonge ne lui convient plus. Dans TWOW, il pourrait bien craquer et tout révéler, et devenir le meilleur témoin à charge contre sa propre sœur, dans son désir de regagner un peu de son honneur ou même juste pour apaiser sa conscience.

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    #193517
    R.Graymarch
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    On revient déjà à Jaime qui est arrivé chez les Darry (chez son cousin, quoi)

    As he waited for a response from the castle, Jaime eyed the banner floating brown and crimson above his cousin’s barbican. Lancel had taken to quartering the lion of Lannister with the Darry plowman, it would seem. He saw his uncle’s hand in that, as in Lancel’s choice of bride. House Darry had ruled these lands since the Andals cast down the First Men. No doubt Ser Kevan realized that his son would have an easier time of it if the peasants saw him as a continuation of the old line, holding these lands by right of marriage rather than royal decree. Kevan should be Tommen’s Hand. Harys Swyft is a toad, and my sister is a fool if she thinks elsewise.

    Une petite partie des troupes rentre dans le château car on ne peut pas nourrir tout le monde. Les hors la loi seraient « mad or starving » de les attaquer et on retrouve le discours de Meribald.

    Pia pense que le château est minuscule, un peu à l’opposé d’Ygrid qui trouvait que chaque tourelle était un château. Je m’étonne que the Rock soit considéré si grand que cela d’ailleurs)

    She’s known no home but Harrenhal, he reflected. Every castle in the realm will seem small to her, except the Rock.

    Jaime se comporte vraiment bien avec Pia (et en profite pour pendre un des hommes de Gregor)

    That’s all she is, a little girl in a woman’s body, scarred and scared. Peck was taken with her, though. Jaime suspected that the boy had never known a woman, and Pia was still pretty enough, so long as she kept her mouth closed. There’s no harm in him bedding her, I suppose, so long as she’s willing.

    One of the Mountain’s men had tried to rape the girl at Harrenhal, and had seemed honestly perplexed when Jaime commanded Ilyn Payne to take his head off. “I had her before, a hunnerd times,” he kept saying as they forced him to his knees. “A hunnerd times, m’lord. We all had her.” When Ser Ilyn presented Pia with his head, she had smiled through her ruined teeth.

    Lancel est là depuis peu mais les choses sont reprises en main à Darry (en fait, à part prier, il ne fait pas grand chose). Il y a plein de Moineaux, et un mestre (Ottomore) surpris de les voir là (il faut dire que ce n’était pas la route). Jaime comprend que Lancel prie et c’est à peu près tout (pas de Kevan, pas de Durepierre). Et que Darry était peu du côté de Robert

    The walls had been bare on his first visit too. Tyrion had pointed out the squares of darker stone where tapestries had once hung. Ser Raymun could remove the hangings, but not the marks they’d left. Later, the Imp had slipped a handful of stags to one of Darry’s serving men for the key to the cellar where the missing tapestries were hidden. He showed them to Jaime by the light of a candle, grinning; woven portraits of all the Targaryen kings, from the first Aegon to the second Aenys. “If I tell Robert, mayhaps he’ll make me Lord of Darry,” the dwarf said, chortling.

    Nouvelle surprise : on lui offre la chambre du lord car Lancel dort au septuaire (hum). Jaime prend un bain et est un peu gêné par la présence de Pia (et repense à Brienne)

    He had been feverish and weak from loss of blood, and the heat had made him so dizzy he found himself saying things better left unsaid. This time he had no such excuse. Remember your vows. Pia is more fit for Tyrion’s bed than yours.

    Pia masque sa bouche pour répondre (délicate attention) puis Jaime donne des conseils à Peck

    Jaime descend pour le repas et il entend bien parler à son cousin

    He had strapped on his golden hand as well, polished to a fine bright sheen. This was no fit place to wear his whites. His duty awaited him at Riverrun; a darker need had brought him here.

    Sauf que Lancel jeûne. Jaime s’entretient donc avec son épouse, Amerei. En parlant de ses morts (et de la jeunesse), on revient à l’épilogue d’ASOS et au fait que Jaime n’aine pas vraiment Merrett. Je me demande si hung/hanged est bien rendu en français

    “Outlaws killed him,” sobbed Lady Amerei. “Father had only gone out to ransom Petyr Pimple. He brought them the gold they asked for, but they hung him anyway.”

    Hanged, Ami. Your father was not a tapestry.” Lady Mariya turned back to Jaime. “I believe you knew him, ser.”

    “We were squires together once, at Crakehall.” He would not go so far as to claim they had been friends. When Jaime had arrived, Merrett Frey had been the castle bully, lording it over all the younger boys. Then he tried to bully me. “He was . . . very strong.” It was the only praise that came to mind. Merrett had been slow and clumsy and stupid, but he was strong.

    “You fought against the Kingswood Brotherhood together,” sniffed Lady Amerei. “Father used to tell me stories.”

    Father used to boast and lie, you mean. “We did.” Frey’s chief contributions to the fight had consisted of contracting the pox from a camp follower and getting himself captured by the White Fawn. The outlaw queen burned her sigil into his arse before ransoming him back to Sumner Crakehall. Merrett had not been able to sit down for a fortnight, though Jaime doubted that the red-hot iron was half so nasty as the kettles of shit his fellow squires made him eat once he was returned. Boys are the cruelest creatures on the earth. He slipped his golden hand around his wine cup and raised it up. “To Merrett’s memory,” he said. It was easier to drink to the man than to talk of him.

    On nous parle à nouveau de ces loups à quatre pattes qui s’enhardissent. Jaime regarde ses compagnons à table (moyennement glorieux) avant de parler de Béric. C’est là qu’on évoque Lady Coeurdepierre.

    Jaime se rend compte qu’Amerei en pince pour Durepierre, puis flirte avec Jaime en caressant sa main en or pour appuyer une demande (et désolé, mais coucher avec d’autres hommes que son mari, pour l’époque et le lieu, c’est un crime^^)

    As they set the fish before him, she leaned across her husband’s place to touch his golden hand. “You could kill Lord Beric, Ser Jaime. You slew the Smiley Knight. Please, my lord, I beg you, stay and help us with Lord Beric and the Hound.” Her pale fingers caressed his golden ones.

    Does she think that I can feel that? “The Sword of the Morning slew the Smiling Knight, my lady. Ser Arthur Dayne, a better knight than me.”

    Jaime se tourne vers Mariya pour changer le sujet et en apprendre plus sur les méthodes de Walder le noir. La méthode dure est évoquée contre les Riverains mais Jaime balaie cela d’un revers de la main

    “Have their tongues out,” urged Strongboar.

    “Good luck getting answers then,” said Jaime. “If you want their help, you need to make them love you. That was how Arthur Dayne did it, when we rode against the Kingswood Brotherhood. He paid the smallfolk for the food we ate, brought their grievances to King Aerys, expanded the grazing lands around their villages, even won them the right to fell a certain number of trees each year and take a few of the king’s deer during the autumn. The forest folk had looked to Toyne to defend them, but Ser Arthur did more for them than the Brotherhood could ever hope to do, and won them to our side. After that, the rest was easy.”

    “The Lord Commander speaks wisely,” said Lady Mariya. “We shall never be rid of these outlaws until the smallfolk come to love Lancel as much as they once loved my father and grandfather.”

    Jaime glanced at his cousin’s empty place. Lancel will never win their love by praying, though.

    Lady Amerei put on a pout. “Ser Jaime, I pray you, do not abandon us. My lord has need of you, and so do I. These are such fearful times. Some nights I can hardly sleep, for fear.”

    “My place is with the king, my lady.”

    Lyle Crakehall se porte volontaire pour rendre service. On passe à Salins et ce qu’il s’y passe est effrayant (mais quel rapport avec la loi du talion que tu évoques au-dessus ? La loi du talion c’est une gestion (primitive) du délit, là on en est loin). Jaime ne croit pas que c’est l’oeuvre de Sandor.

    “What makes you certain it was the Hound?” What they were describing sounded more like Gregor’s work than Sandor’s. Sandor had been hard and brutal, yes, but it was his big brother who was the real monster in House Clegane.

    “He was seen,” Ser Arwood said. “That helm of his is not easily mistaken, nor forgotten, and there were a few who survived to tell the tale. The girl he raped, some boys who hid, a woman we found trapped beneath a blackened beam, the fisherfolk who watched the butchery from their boats . . .”

    “Do not call it butchery,” Lady Mariya said softly. “That gives insult to honest butchers everywhere. Saltpans was the work of some fell beast in human skin.”

    Lyle se propose d’y remédier (il est un peu énervant, non ?). Et là Jaime fait tomber son verre et en profite pour partir alors que tout le monde a fait semblant de ne rien voir

    Jaime reached for his cup and knocked it over. The linen tablecloth drank the wine. As the red stain spread, his companions all pretended not to notice. High table courtesy, he told himself, but it tasted just like pity. He rose abruptly. “My lady. Pray excuse me.”

    Jaime est bloqué par les Moineaux mais ne se laisse pas démonter

    “The Father Above has more time than I do. Do you know who I am?”

    “Some lord,” said the big man with the starry eye.

    “Some cripple,” said the small one with the big beard.

    “The Kingslayer,” said the woman, “but we’re no kings, just Poor Fellows, and you can’t go in unless his lordship says you can.” She hefted a spiked club, and the small man raised an axe.

    The doors behind them opened. “Let my cousin pass in peace, friends,” Lancel said softly. “I have been expecting him.”

    The sparrows moved aside.

    Lancel n’a pas l’air bien frais, c’est rien de le dire (on s’en doutait un peu vu comment c’était amené). Ses propos ne rassurent pas plus : ce n’est pas la bonne personne pour le poste.

    Jaime had to laugh. “Better me than Blessed Baelor. Darry needs a lion, coz. So does your little Frey. She gets moist between the legs every time someone mentions Hardstone. If she hasn’t bedded him yet, she will soon.”

    “If she loves him, I wish them joy of one another.”

    “A lion shouldn’t have horns. You took the girl to wife.”

    “I said some words and gave her a red cloak, but only to please Father. Marriage requires consummation. King Baelor was made to wed his sister Daena, but they never lived as man and wife, and he put her aside as soon as he was crowned.”

    “The realm would have been better served if he had closed his eyes and fucked her. I know enough history to know that. In any case, you’re not like to be taken for Baelor the Blessed.”

    “No,” Lancel allowed. “He was a rare spirit, pure and brave and innocent, untouched by all the evils of the world. I am a sinner, with much and more to atone for.”

    Jaime obtient la confirmation que Lancel a tué Robert indirectement, et couché avec Cersei. Le souci c’est qu’il l’a révélé

    You confessed your sins to His High Holiness, did you?”

    “He prayed for me when I was wounded. He was a good man.”

    He’s a dead man. They rang the bells for him. He wondered if his cousin had any notion what fruit his words had borne. “Lancel, you’re a bloody fool.”

    On rejoint le chapitre de Cersei quand on apprend que la Foi est réarmée. (J’adore qu’on rappelle le nom de ses chevaux)

    “His High Holiness writes that King Tommen has given his consent. I will show you the letter, if you like.”

    “Even if this is true . . . you are a lion of the Rock, a lord. You have a wife, a castle, lands to defend, people to protect. If the gods are good, you will have sons of your blood to follow you. Why would you throw all that away for . . . for some vow?”

    “Why did you?” asked Lancel softly.

    For honor, Jaime might have said. For glory. That would have been a lie, though. Honor and glory had played their parts, but most of it had been for Cersei.

    Jaime ne veut pas s’aliéner son cousin et prie

    He glanced about the sept, at the gods. The Mother, full of mercy. The Father, stern in judgment. The Warrior, one hand upon his sword. The Stranger in the shadows, his half-human face concealed beneath a hooded mantle. I thought that I was the Warrior and Cersei was the Maid, but all the time she was the Stranger, hiding her true face from my gaze. “Pray for me, if you like,” he told his cousin. “I’ve forgotten all the words.”

    Jaime retrouve Ilyn et peut enfin parler,,, sans risquer que cela ne soit répété

    “That was Raymun Darry’s bedchamber. Where King Robert slept, on our return from Winterfell. Ned Stark’s daughter had run off after her wolf savaged Joff, you’ll recall. My sister wanted the girl to lose a hand. The old penalty, for striking one of the blood royal. Robert told her she was cruel and mad. They fought for half the night . . . well, Cersei fought, and Robert drank. Past midnight, the queen summoned me inside. The king was passed out snoring on the Myrish carpet. I asked my sister if she wanted me to carry him to bed. She told me I should carry her to bed, and shrugged out of her robe. I took her on Raymun Darry’s bed after stepping over Robert. If His Grace had woken I would have killed him there and then. He would not have been the first king to die upon my sword . . . but you know that story, don’t you?” He slashed at a tree branch, shearing it in half. “As I was fucking her, Cersei cried, ‘I want.’ I thought that she meant me, but it was the Stark girl that she wanted, maimed or dead.” The things I do for love. “It was only by chance that Stark’s own men found the girl before me. If I had come on her first . . .”

    Puis Ilyn se moque de lui et Jaime le prend mal et veut en découdre (on parie qu’il perd?)

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #193518
    SansaQueenBread
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    Je me demande si hung/hanged est bien rendu en français

    Dans la traduction, ça donne suspendu/pendu.

    #193545
    Sandor is alive
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    Merci pour vos analyses. Jaime fait faire un petit détour à son armée, mais il fallait qu’il vérifie les accusations de Tyrion à propos de Cersei et Lancel (le doute persiste pour Lunarion).

    C’est aussi l’occasion de faire un avant-après sur Darry, qui a bien changé (la chambre du seigneur entre autres). Tout comme son maître (passé de mini-Jaime à mini-grand Septon). Et tout comme Jaime lui-même, désormais moins impulsif, plus sage, plus soucieux des autres.

    #193567
    SansaQueenBread
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    Je dirais bien qu’il a plus la tête sur les épaules qu’avant, mais il risque de la perdre avant la fin de l’histoire, de toute façon ^^.

    #193572
    Oiseleur
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    Jaime aura sans doute à cœur de montrer son attachement à la protection d’Arya et Sansa Stark.

    Dans ce chapitre je ne souviens pas que Jaime mentionne les filles de Catelyn.

    Ilyn Payne n’a pas l’air d’être le choix le plus judicieux pour progresser dans l’usage de la main gauche. Juste pour limiter la progression des ragots.

    #193579
    SansaQueenBread
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    Je pense que Jaime est plus intéressé par le destin  de Sansa. Pour lui, Arya est morte (pour l’instant, du moins). Si (comme moi) on adhère à la théorie que Sansa est la reine plus jeune et plus belle qui détrônera Cersei et qui lui prendra tout ce qu’elle chérit, on peut considérer que la jeune Stark est en train de dérober Jaime à sa jumelle, car, au lieu de rentrer à Port-Réal pour soutenir Cersei et ses enfants, il est parti à la rescousse de Sansa (croit-il). Comme, il l’a dit à Brienne, Sansa Stark incarne son ultime chance de récupérer son honneur, une chose qu’il désire par-dessus tout.

    Il n’y a pas de personne parfaite pour servir de maître d’armes à Jaime. Le risque est trop grand. Ilyn Payne est (ou pas ?) la meilleure garantie de maintenir l’ombre projetée par Jaime sur le mur.

    #193584
    Yfos
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    Merci pour ces commentaires.

    Avant de se rendre au banquet organisé en son honneur, Jaime se lave. La présence de Pia le met mal à l’aise, puisqu’il a envie de coucher avec elle et qu’elle lui rappelle Harrenhal.

    A priori, avant, il ne s’intéressait qu’à sa soeur et ne regardait pas les autres femmes, signe supplémentaire de l’évolution de sa relation avec Cersei.

    et Lancel est en train de prier et ne veut pas être dérangé.

    À ce moment, Jaime ne s’inquiète pas trop et pense simplement

    « Ser Bonifer et lui s’entendraient à merveille »

    mais, en effet, au fil du chapitre, les informations au sujet de son cousin sont de plus en plus inquiétantes: il jeûne quasi en permanence, ne partage pas la couche de son épouse à qui il doit ce château et ses terres.

    Non seulement le lord Commandant est installé dans les propres appartements de Lancel, qui a décidé de dormir au septuaire, mais le lit luxueux de lord Raymun a été remplacée par une paillasse de moine.

    Là, ce n’est sans doute pas la faute de Lancel: Darry le Château a été pillé.

    son château avait été incendié une fois et mis à sac au moins deux

    Là-dessus, Lancel dit à Jaime qu’il s’est confessé au précédent Grand Septon. Jaime comprend aussitôt que Cersei l’a fait assassiner

    Je pensais que, officiellement, le Grand Septon était mort pendant son sommeil. Si Jaime est à ce point réaliste sur ce que peut faire Cersei en comprenant tout de suite qu’il s’agit en fait d’un assassinat, cela en dit à nouveau long sur la connaissance qu’il a d’elle.

    Les autres Frey présents peuvent aller au diable, sa mère incluse, mais j’espère qu’elle survivra.

    Lady Maryia, la mère d’Amarei n’est pas une Frey mais une Darry. Pourquoi tant de haine à son encontre? Toute sa famille est morte, certains à la bataille du Trident d’autres tués par les Lannister. Elle a épousé Merret Frey qu’elle méprise mais, au vu de l’épilogue d’AFFC, ce mépris est réciproque.

    Elle est réfléchie, écoute les informations qu’on lui donne et paraît attacher de l’importance à la vérité: elle précise bien que ce ne sont pas les hommes de Beric Dondarrion qui ont tué son époux, sait que ceux-ci sont soutenus par certains seigneurs riverains. Elle soutient Jaime lorsqu’il explique que Arthur Dayne a vaincu la Fraternité Bois du Roi  en se faisant aimer du peuple qu’il a ainsi rallié.

     » Le Lord Commandant vient de faire entendre la voix de la raison. Nous ne serons jamais débarassés de ces hors-la-loi tant que les petites gens n’en viendront pas à chérir Lancel autant qu’ils chérissaient par le passé mon père et mon grand-père »

    Je ne sais pas s’ils les chérissaient réellement mais sa fille Lady Amerei semble ne pas adhérer à cette attitude.

    Elle reprend Ser Arbois qualifiant les actes des hommes du pseudo Limier de boucherie, montrant qu’elle connaît la valeur des mots.

    Normalement, c’est elle qui devrait être la nouvelle Lady du château, non? Sa fille ne passe qu’après elle. On ne sait pas ce qu’elle en pense.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois et 3 semaines par Yfos. Raison: faute de frappe
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois et 3 semaines par Yfos.
    #193591
    SansaQueenBread
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    Non seulement le lord Commandant est installé dans les propres appartements de Lancel, qui a décidé de dormir au septuaire, mais le lit luxueux de lord Raymun a été remplacée par une paillasse de moine.

    Là, ce n’est sans doute pas la faute de Lancel: Darry le Château a été pillé.

    Oui, Darry a été pillé. Mais Lancel aurait pu refaire faire un vrai lit, plutôt que de demander une paillasse sous la fenêtre.

    Lady Maryia, la mère d’Amarei n’est pas une Frey mais une Darry. Pourquoi tant de haine à son encontre? Toute sa famille est morte, certains à la bataille du Trident d’autres tués par les Lannister. Elle a épousé Merret Frey qu’elle méprise mais, au vu de l’épilogue d’AFFC, ce mépris est réciproque.

    Elle est réfléchie, écoute les informations qu’on lui donne et paraît attacher de l’importance à la vérité: elle précise bien que ce ne sont pas les hommes de Beric Dondarrion qui ont tué son époux, sait que ceux-ci sont soutenus par certains seigneurs riverains. Elle soutient Jaime lorsqu’il explique que Arthur Dayne a vaincu la Fraternité Bois du Roi  en se faisant aimer du peuple qu’il a ainsi rallié.

     » Le Lord Commandant vient de faire entendre la voix de la raison. Nous ne serons jamais débarassés de ces hors-la-loi tant que les petites gens n’en viendront pas à chérir Lancel autant qu’ils chérissaient par le passé mon père et mon grand-père »

    Je ne sais pas s’ils les chérissaient réellement mais sa fille Lady Amerei semble ne pas adhérer à cette attitude.

    Je sais que lady Mariya est une Darry. C’est vrai, cette femme a de nombreuses qualités, à ce qu’on dirait. Mais j’ai du mal à y être sensible. Qu’elle méprise Merrett, je comprends tout à fait. Mais Merrett était présent aux Noces Pourpres, ce qui signifie que sa femme devait aussi être aux Jumeaux et qu’elle savait probablement ce qui allait se passer. Si c’est bien le cas, alors elle est complice de cette atrocité. C’est à cause de ces soupçons que je ne l’aime pas beaucoup. Elle est aussi la mère de Petit Walder, et nous savons quel genre de gamin il était. Il a eu un très mauvais père, sans aucun doute (c’est lui que je blâme le plus), mais pour qu’un enfant suive si tôt la voie de la cruauté, c’est que la mère n’a pas assuré non plus. Certes, Ramsay est grandement responsable aussi, mais Grand Walder n’est pas comme son cousin, alors que lui aussi est exposé à l’influence néfaste du fils de lord Bolton. Et, dès Winterfell, on a vu comment était Petit Walder.

     

    J’avoue avoir du mal à être impartial avec lady Mariya. Toutes mes excuses, si je t’ai choqué. Mais je n’irais pas jusqu’à dire que c’est de la haine. Si elle survit, je ne serai pas déçu (il y a beaucoup de mâles Frey que je veux voir payer en priorité pour leurs crimes). Mais si elle pouvait attraper une forte grippe, une bonne diarrhée ou un autre type de punition divine dans ce genre-là, je dirais que c’est mérité.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois et 3 semaines par SansaQueenBread.
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    #193594
    Eridan
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    Elle est aussi la mère de Petit Walder, et nous savons quel genre de gamin il était. Il a eu un très mauvais père, sans aucun doute (c’est lui que je blâme le plus), mais pour qu’un enfant suive si tôt la voie de la cruauté, c’est que la mère n’a pas assuré non plus.

    Dans le schéma d’une famille nucléaire comme valorisée dans nos société occidentale, je comprends cette réflexion … mais là, je crois qu’il est important de prendre en compte le contexte des Jumeaux : toute la famille Frey est rassemblée, concentrée aux Jumeaux, sous la houlette (peu bienveillante) de l’antique patriarche. La famille nucléaire explose au profit d’une famille plus large, avec des influences multiples … et des jeux de pouvoirs tordus qui ont une influence particulièrement néfaste sur l’ambiance globale au sein de la famille. Difficile de grandir dans cette ambiance, où tous les Frey sont à la fois bourreau et victimes, encore plus difficile d’élever ton enfant selon tes valeurs propres qui ne sont pas forcément celles de la belle-famille. (Bon, après, Mariya n’a peut-être pas cherché non-plus, on n’en sait rien !)
    De plus, dans la société patriarcale et médiévale, Mariya Darry se retrouve à devoir suivre son mari, où qu’il aille … Or celui-ci est incapable d’envisager un autre plan de carrière que d’être à la remorque de sa famille. Je ne pense pas qu’elle ait eu, comme Mellario de Norvos, la possibilité de juste quitter Merrett pour retourner auprès des siens ; et quand bien même, elle n’aurait sans doute pas pu soustraire ses enfants au panier de crabes des Jumeaux. Après, le projet familial aurait pu être de vivre aux crochets des Darry plutôt qu’aux crochets des Frey (ce qu’Emmon et Genna font avec les Lannister). Mais rapidement après le mariage Mariya-Merrett, les Darry sont déclassés suite à la rébellion de Robert … plutôt mendier auprès des riches Frey que des mendiants Darry, du coup. ^^

    Certes, Ramsay est grandement responsable aussi, mais Grand Walder n’est pas comme son cousin, alors que lui aussi est exposé à l’influence néfaste du fils de lord Bolton.

    En effet. Il est pire. Il cache mieux son jeu ! ^^

    Normalement, c’est elle qui devrait être la nouvelle Lady du château, non?

    En titre éventuellement, mais dans les faits, c’est généralement le consort masculin qui assume ensuite la position dominante … (Sansa comme Arya ne sont que des prétextes pour installer Tyrion ou Ramsay à Winterfell.) Et personne ne s’avisera jamais de faire de Merrett le lord de Darry. Juste après une guerre, on aura tendance à vouloir confier un fief à un seigneur assez fort, qui rétablira l’ordre en se faisant apprécier du peuple, mais sans négliger pour autant l’aspect légal en le rattachant (plus ou moins fallacieusement) à la lignée déchue … Mariya sert de canal de légitimité jusqu’à Lancel, via Ami.  Évidemment, elle pourrait être amer que son droit personnel ne soit pas reconnu, ou que Darry aille à son gendre plutôt qu’à son propre fils … Mais si elle est réaliste deux minutes, elle sait que personne n’ira confier Darry ni à elle en personne, ni à Merrett, ni à Petit Walder. (Bon, perso, je l’aurais pas confié à Lancel non-plus, mais c’est un autre débat ! ^^) Maigre consolation pour Mariya : c’est par elle que devrait passer la succession, pas par sa sœur cadette Jeyne (Cleos, Tywin et Willem auraient parfaitement pu être fieffés de Darry à la place de Lancel). Par ailleurs, cette nouvelle position n’est pas si désagréable pour elle : elle lui permet de s’extirper enfin des Jumeaux, de retourner à Darry et d’obtenir une position plus enviable que ce qu’elle aurait pu espérer jusque là. 😉 Maintenant, on ne sait jamais … le sentiment de déclassement et la rancune peuvent quand même toujours la tirailler.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #193595
    Sandor is alive
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    J’ai aussi eu un doute concernant l’assassinat du précédent grand Septon. A ce moment là de la lecture on n’a aucune information là-dessus. Et peut-être que l’auteur n’en avait pas non plus…

    À propos de lady Mariya, je la vois plus comme une Darry que comme une Frey. Et rien ne prouve que feu son vaillant mari l’a tenue informée de ce qui se tramait.

    #193599
    SansaQueenBread
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    J’ai aussi eu un doute concernant l’assassinat du précédent grand Septon. A ce moment là de la lecture on n’a aucune information là-dessus. Et peut-être que l’auteur n’en avait pas non plus…

    Moi j’ai eu des soupçons dès sa mort. Il y a quelques indices, mais ils sont durs à trouver. Quand Cersei découvre que Lancel est devenu pieux, elle se soucie immédiatement de ce qu’il pourrait révéler. Dans le même chapitre (je crois), elle se défie du Grand Septon, qui a été nommé par Tyrion et elle s’interroge sur ce qu’il sait. Et, lorsqu’elle va voir le nouveau titulaire du titre, le Grand Moineau, elle se vante intérieurement de n’avoir pas grand-chose à apprendre de Viserys II Targaryen, soupçonné d’avoir tué l’un des Grands Septons nommé par Baelor (le tailleur de pierre, je crois), lorsqu’il était Main du Roi.

    À propos de lady Mariya, je la vois plus comme une Darry que comme une Frey. Et rien ne prouve que feu son vaillant mari l’a tenue informée de ce qui se tramait.

    C’est vrai, rien ne le prouve. Mais les éléments à charge ne manquent pas. L’une de ses filles a été mariée à Roose Bolton et l’autre à un Lannister et son fils est le pupille de lord Bolton. Son mari faisait partie des noces pourpres. Elle est liée de manière proche aux trois familles ayant fomenté ce crime. Par ailleurs, les Frey n’ont pas le monopole de la perversité et du déshonneur. Ce n’est pas parce qu’elle est une Darry qu’elle est moins suspecte.

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