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MELT527, le il y a 3 semaines et 4 jours.
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Wylla
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- Braavos : un livre comportant une ville / un pays multiculturel : Je valide grâce au dernier tome de « Le Choeur des dragons », La discorde des dieux. Quur, le pays où se déroule l’intrigue est on ne peut plus multiculturel avec ses nombreuses peuplades aux coutumes et au physiques variés (avec des individus de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et même de la couleur de chevaux. Si vous pensez que je mens, lisez la saga).
Lisez des BD ! (et n’hésitez pas si vous avez besoin de recommandations lecture pour valider tel ou tel item rapidement
)-La Femme éplorée : un livre triste : Rilla, ma Rilla par Lucy Maud Montgomery (bon c’est pas non plus le livre le plus triste du monde mais ça se passe pendant la première Guerre Mondiale donc pas non plus hyper folichon). Menu merveilles –Les murailles de Qarth : Une couverture très colorée : La vallée arc-en-ciel de Lucy Maud Montgomery.
Ho, tu as fait toute la série Anne Shirley? J’avais lu le tome 1, bon souvenir, le personnage est génial. La suite de la série vaut le coup?
Je pense que c’est ce que je vais faire, lire des BD ^^. D’ailleurs I kill giants me tente beaucoup et j’ai vu qu’une bibliothèque près de chez moi l’avait, j’espère pouvoir l’emprunter là-bas.
Oui j’ai lu toute la série des Anne à l’exception du tout dernier tome. Les deux avant-derniers sont davantage centrés sur ses enfants et le tout dernier sur différents personnages d’Avonlea je crois. Si tu as aimé le 1 je ne peux que t’encourager à continuer, je trouve que les suivants ont les mêmes qualités. Pour moi c’est vraiment une lecture doudou qui me donne l’impression de retourner dans un endroit charmant et confortable, il faudrait vraiment que je prenne le temps d’en parler sur le forum. Le petit écueil pourrait être le risque de mièvrerie parfois mais on y échappe je trouve grâce à l’écriture maîtrisée et poétique de l’autrice, sa capacité à exalter le Beau et son talent pince sans-rire pour les portraits psychologiques. J’avoue avoir un peu plus ressenti la tendance mièvre dans les tome 6 et 7 (c’est peut-être aussi moi qui me suis aigrie entre temps) mais il faut dire que le fossé entre la mentalité d’une femme de la fin du XIXe/début XX et la mienne était parfois en conflit, ce qui est normal. C’est d’ailleurs aussi une des choses que j’aime dans cette saga, la façon dont ça restitue la mentalité d’une époque et la rectitude morale qui guide le quotidien des personnages. Par moments ça me rappelait vraiment la façon de penser/de vivre des anciens que j’ai pu côtoyer enfant. Bref, dis-moi si tu te laisses tenter en tout cas je serais curieuse d’avoir ton avis :).
MELT527
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Allez dans la dernière ligne, le plus possible
Je valide donc le thème Religion de R’hllor (Menu religion) avec Hypérion, tome 1, de Dan Simmons.
Hypérion, une planète reculée de l’Hégémonie (sorte de gouvernement galactique pas trop centralisé) s’apprête à subir l’invasion des Extros, des humains rebelles. Cette attaque imminente s’annonce de l’arrivée annoncée du Gritche, un être génocidaire parti pour anéantir l’humanité. Sept pèlerins sont alors désignés. Sept personnes ayant déjà été confrontées au Gritche. Il est annoncé que six seront sacrifiées, tandis qu’un survivant, l’Élu devra formuler un vœu. Sur le trajet, les pèlerins occupent le temps en se racontant leurs histoires, et surtout leurs liens avec le Gritche.Bon le résumé est déjà laborieux, et en plus je précise que ce tome ne continent que la moitié de « l’histoire » (à savoir en réalité trois des récits des personnages). Donc c’est une lecture « incomplète » mais qui donne une bonne vue de l’ensemble (et je le dis comme une vraie qualité). En effet la particularité vient que chacun des récits est autonome, et surtout adopte un ton et un environnement différents, même avec un style varié. J’ai eu personnellement une préférence pour le premier, un récit d’exploration mêlé de découvertes riches, dont certains aspects me rappellent des romans d’aventures dans la veine de Jules Verne ou de Conan Doyle, mais à l’issue plus sinistre. On trouvera donc facilement son bonheur, et la plume de Dan Simmons suffira à nous contenter, malgré des personnages qui ont leur vie derrière eux, et qui transmettent assez peu d’espoir et bonheur, à l’image de tout ce monde, qui baigne dans une sorte de mélancolie face à cette apocalypse apparemment imminente.
Pas un ouvrage très optimiste ou joyeux donc, mais très riche et très bien mené.
Je continue en validant le thème Elle qui chevauche les tempêtes (Menu GRRM) avec Bloodsilver, de Wayne Barrow (auteur fictif cachant en réalité Johan Heliot et Xavier Mauméjean).
Assez difficile à résumer, le roman constitue en réalité une sorte de chronique de l’histoire des États-Unis, avec des nouvelles plus ou moins liées entre elles, mais liée par un point commun : dans cet univers, les vampires existent et sillonnent l’Amérique en formant Le Convoi, sorte de communauté vampirique mobile qui va de ville en ville afin de se nourrir.La forme particulière du roman rend sa lecture inégale. Certains des récits sont très prenants, avec des personnages iconiques et riches (dont certains totalement historiques) tandis que d’autres capteront moins l’intérêt. Passer ainsi d’un récit à l’autre empêche souvent d’être pleinement pris dedans, nous laissant à voir l’ensemble d’un œil distant, d’autant que les personnages que l’on suit sont assez souvent peu sympathiques, voire franchement détestables ou condamnables. A l’inverse parfois, on finit une histoire frustré de ne pas en avoir la suite. Finalement ce qui est le plus intéressant à suivre c’est cet univers particulier, son évolution, tant sociale que politique. Le fait de coller à l’histoire réelle est parfois une balle dans le pied des récits, mais les particularités qui naissent sont elles franchement intéressantes. Il y a tout un parallèle plutôt réussi, et par moment surprenant, entre le vampirisme et l’abolition de l’esclavage. D’une façon générale, le livre traite la question vampirique par différents aspects et de façon assez large. Intrigues politiques et contrôle de la presse, liens avec les populations amérindiennes, braquages de banques pour récupérer l’argent nécessaire à la chasse aux vampires… Bref les auteurs proposent un panel très intéressant, et la création d’univers qui en découle, avec cet équilibre étrange entre cohérence historique et créations originales, est clairement l’intérêt numéro un de la lecture.
Ensuite c’est au tour du thème Benjen Stark (Menu Garde de Nuit) avec Carnaval, de Ray Celestin.
Nouvelle-Orléans, 1919, des épiciers d’origine italienne sont victimes d’un étrange tueur, qui signe ses crimes d’une carte de tarot. Dans une ville ravagée par la criminalité, la corruption et les tensions raciales, la police, les détectives privés, les journalistes et même la pègre se mettent en quête du mystérieux tueur à la hache.Basé sur un fait divers étrange et encore mystérieux mais tout à fait réel, le roman nous propose de suivre un certains nombre de personnages dans cette quête. Michael Talbot, le policier intègre, Luca D’Andrea, son ancien patron, flic ripoux tout juste sorti de prison, Ida et Lewis, détectives de l’agence Pinkerton… C’est d’abord et avant tout leurs histoires que le roman raconte, avec une vraie efficacité. Malgré le mystère des crimes et leur aspect extraordinaire qui l’accompagne, malgré l’odeur de paranormal (lié au vaudou) qui plane dessus, on se prend à s’intéresser principalement à ces personnages. Beaucoup d’effort est mis pour les humaniser, les rendre vivants et surtout nous aider à s’y attacher. La structure du récit est d’ailleurs très bien faite de ce point de vue là, alternant rapidement de l’un à l’autre, entre présent et flash-back, tournant autour de thématiques riches et intéressantes. Le choix de chapitres courts, passant d’un personnage à l’autre donne un vrai dynamisme. Et si l’on s’attend dès le début à ce que les parcours se rejoignent, cela n’arrive que tardivement et de façon incomplète, chaque personnage obtenant une partie de la solution. Sans cette structure, la conclusion finale aurait pu paraître simple, alors même qu’elle est en réalité bien construite, très intéressante et tout à fait cohérente avec les thèmes soulevés par les différents personnages.
Et je termine le menu Garde de Nuit en validant le thème Samwell Tarly avec Ars Obscura, Sorcier d’Empire, de François Baranger.
Grâce à l’aide d’un mystérieux sorcier, Elegast, Napoléon a conquis la quasi-totalité de l’Europe. Mais depuis des bulles noires apparaissent, provoquant mort et dévastation. Dans ce contexte, et tandis qu’une nouvelle guerre semble imminente, différents personnages, aux motivations variées se retrouvent pris dans un mélange d’intrigues personnelles ou politiques.En vrai j’ai assez peu de choses à reprocher à ce roman. Les personnages sont réussis, tous suffisamment attachants ou intéressants pour donner envie de les suivre, et les intrigues qui se tissent autour sont très réussies. L’univers est bien conçu, à la fois proche du notre et radicalement différent, et se dévoile petit à petit (parfois un peu trop lentement, à plusieurs moments on a l’impression que des cartes nous manquent pour tout comprendre). Cet environnement rend très intéressantes les intrigues politiques (mes préférées), et leurs implications dans les intrigues personnelles. Au final je pense que ce qui m’a le plus perdu c’est la grande quantité de personnages et surtout l’aspect épars de leurs histoires. On a parfois du mal à voir les fils communs, et même si on suit les histoires, le tableau d’ensemble met du temps à apparaître. C’est peut-être pour ça que j’ai eu autant de mal à être pris dedans. Je ne serai vraiment dire objectivement ce qui m’a perdu, mais j’ai fait une bonne partie du roman, que je m’attendais à adorer pourtant, mais j’ai eu un regard distant. Bref je suis un peu passé à coté, ça m’embête et j’espère que la suite me plaira mieux.
Ensuite je valide le thème Triarchie (Menu Essos) avec La Guerre des Trois Rois de Jean-Laurent Del Soccoro et Marc Simonetti.
Henri III règne sur la France, mais les guerres de religion font rage et son pouvoir est contesté. Tandis que son homologue, roi de Navarre se bat pour les protestants, le duc de Guise, à la tête de la Ligue catholique convoite le pouvoir. Au milieu de tout ça, La compagnie du Chariot, une bande de mercenaires se met au service du roi qui cherche à garder son trône.Court roman mais très bien mené, et magnifiquement illustré. Vu la longueur on n’aura pas de développement extraordinaire ou très poussé, mais ce qui est fait est très bien fait, et même un peu plus. Le récit est d’une remarquable efficacité, résumant parfaitement un contexte historique pourtant pas évident, posant les enjeux (politiques, personnels ou sociaux) avec beaucoup de fluidité et donnant vie aux personnages sans difficultés. L’intrusion du fantastique est peut être le point le plus téléphoné, d’autant que son importance dans le récit est primordiale. Là ça arrive assez vite et même si l’explication est encore une fois d’une grande efficacité, son intrusion dans le récit fait très précipité. Toutefois à ce détail près (et encore une fois c’est un bien petit défaut), il s’agit d’une excellente lecture, avec des personnages réussis et attachants et une ambiance propre et très bien menée. Un vrai plaisir.
On approche de la fin avec Les rivières de Londres, de Ben Aaronovitch, pour le thème Le Chasseur et son Ombre (Menu GRRM).
Peter Grant, policier londonien en début de carrière se retrouve sur une affaire de meurtre pour le moins étrange, et reçoit un témoignage essentiel d’un fantôme. Découvrant ainsi l’existence du surnaturel, il se retrouve sous les ordres de l’inspecteur Nightingale, au sein de l’unité de police chargée de ce genre d’affaire.Dans l’esprit on est face à un roman très classique. La découverte du monde fantastique, sous couvert d’une enquête policière. Bien évidemment, classique ne veut pas dire inintéressant, et le pitch avait ceci de prometteur. Je dois juste signaler que j’ai été trompé par la couverture, je ne m’attendais pas à un cadre contemporain. C’est probablement ma faute mais le début m’a fait bizarre, et cela a peut être joué (au moins en partie) sur ma difficulté à rentrer dans l’histoire. L’autre point qui a joué c’est le personnage principal. Il y a une volonté assez visible de sortir de l’image sur super-flic ultra-doué, et c’est assez intéressant et plaisant. Sauf qu’en dehors de cette originalité, le personnage n’est pas passionnant. Il fait plutôt balourd, suiveur plus qu’acteur et avec une étrange fascination pour les voitures. Bref il semble plutôt être là pour être témoin de l’histoire qu’en être le moteur. Cette approche est valide en cela que le roman semble surtout s’intéresser à mettre en avant son univers. Là encore c’est un choix valable, et l’univers présenté est assez travaillé, mais manque peut être d’une vraie originalité ou d’une ambiance plus marquée. En effet c’est le plus gros reproche que j’ai à faire au roman, l’ambiance fait souvent trop distante. Dès que le fantastique est annoncé, il est traité avec une franche banalité, sans aura mais sans non plus passer à une froide approche scientifique. Je regrette donc cet entre-deux, qui donne une impression d’inconséquence tant de l’intrigue, que dans l’univers.
Et je valide vite fait le thème Le Volcryn, et le Menu GRRM au passage, avec Défaillance système, de Martha Wells, un livre que j’ai bien apprécié, rapide et facile à lire, avec un personnage principal attachant et très bien humanisé et une intrigue simple mais bien gérée et thématiquement intéressante (désolé c’est un peu court mais je voulais vraiment boucler aujourd’hui).Voilà voilà c’est donc un échec pour moi. J’espère que cette nouvelle édition se passera mieux (en réalité je pense que je vais essayer de rattraper progressivement, je n’aime pas les choses incomplètes).
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 4 jours par
R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
MELT527
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