Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2023)

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  • Ce sujet contient 283 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 mois.
30 sujets de 211 à 240 (sur un total de 284)
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  • #196523
    DNDM
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    Je valide:

    Le Titan de Bravos : une histoire avec un personnage très grand avec L’homme gribouillé

    Rêve de Fevre : un roman de vampires avec The pension life vampire, de Shouichi Taguchi 

    Le Chasseur et son Ombre : une ombre est visible sur la couverture avec Hokkaido gals are super adorable!

    Détails ici.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #196703
    Schrö-dinger
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    Je valide, dans le Menu Garde de Nuit, « Qhorin Mimain : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit » avec Bpocalypse d’Ariel Holzl, recommandé par Corondar et dont j’ai parlé ici.

    Dans le même Menu, je valide « Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge » avec La séquence Aardtman de Saul Pendelakis, proposé par Jon dans le cadre de ce challenge, et dont je parle également ici.

    Et avec tout cela c’est une fin de challenge pour moi, c’était une super édition et j’ai eu de quoi m’occuper. Je me suis parfois creusé la tête pour trouver comment valider certains items, c’était super. Merci à toutes et tous !

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #196704
    Nymphadora
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    Et avec tout cela c’est une fin de challenge pour moi, c’était une super édition et j’ai eu de quoi m’occuper. Je me suis parfois creusé la tête pour trouver comment valider certains items, c’était super. Merci à toutes et tous !

    Félicitations !!!!

    De mon côté, je valide :
    – Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger dans le menu Garde de Nuit, avec Le Choeur des dragons, tome 1 : Le Fléau des rois, de Jenn Lyons dont on a parlé en MMA (et que j’ai lu grâce aux avis de Jon et Wylla notamment)
    – Armageddon Rag : un roman post-apocalyptique dans le menu GRRM avec Tonnerre après les ruines de Floriane Soulas dont je parle ici.

    ~~ Always ~~

    #196707
    Fitz
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    Je valide le thème Religion des anciens dieux : Un livre avec un arbre sur la couverture avec The Wandering Inn 5 : The Last Light de pirateaba .

    Si on excepté les 4-5 premiers chapitres qui ont étés corrects mais sans plus pour moi (mais c’est probablement en partie du  à une panne momentanée d’envie de lire de ma part), c’est probablement le meilleur livre que j’ai lu cette année. Il élève encore dans mon esprit l’entièreté de la série avec des chapitres d’un ton très varié, parfois très léger, voire très drôle, mais aussi bien souvent très sombre, et des personnages qui me régalent toujours autant (surtout Ryoka, et Pawn dans ce tome-ci).

     

     

     

     

    Je valide le thème Les palais d’or massif des empereurs-dieux de Yi Ti : un livre dont l’auteur est d’origine asiatique avec Kingdom Tomes 8 à 16 de Yasuhisa Hara.

    Toujours un régal de lire ce manga qui nous fait suivre Shin, jeune homme qui a l’ambition de devenir le plus grand général sous les cieux, durant la période des royaumes Combattants en Chine. Les batailles sont épiques et très bien exécutées, les personnages marquants et très reconnaissables et j’aime beaucoup le style graphique. Je pourrais clairement dévorer ce manga en quelques semaines, mais j’ai préféré prendre mon temps (je n’ai lu « que » 16 tomes en 7 mois) et je ne le regrette absolument pas. J’en lis généralement un après chaque roman que je termine et je n’ai jamais été déçu !

     

     

     

    Je valide le thème Laenor : Un livre avec un personnage important LGBT+ avec Celui qui noya le monde de Shelley Parker-Chan. La plupart des personnages principaux correspondent à cette description. J’en parle un peu ici .

    #196976
    DNDM
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    Je valide:

    Armageddon Rag : un roman post-apocalyptique avec Le cycle de Syffe tome 1: L’enfant de poussière, de Patrick K. Dewdney, qui est techniquement un roman post-apocalyptique, puisque il se passe longtemps après une apocalypse qui est un mélange de la destruction de Valyria et de la Longue Nuit, si j’en crois cet extrait mis en exergue de la toute première partie, et qui constitue donc le premier passage du cycle :

    Je n’étais qu’un jeune homme lorsque Parse la florissante fut scindée en deux par les volcans. Ses cités merveilleuses englouties par l’eau ou le feu, et la longue nuit qui suivit. Les pluies de cendres et de larmes pendant la grande obscurité. Trois années durant, nous avons guetté le retour du soleil, trois années à scruter, tandis qu’autour de nous, hommes, récoltes et bêtes se mouraient. C’était un temps sombre et glacé, un temps de deuil et de désespoir. Aujourd’hui, en vieillard, je pleure la magnificence du monde révolu, mais je célèbre également ce nouvel ordre qui éclot de l’ancienne poussière. À l’est du cataclysme, Améliande, l’aînée des enfants de Parse, a résisté aux vagues. Au sud, les marins des comptoirs de Trois-Îles naviguent de nouveau, leurs cales chargées des épices de l’Astre-Terre. Et au nord, nous avons perduré, nous aussi. Les colonies de la Brune se multiplient sur ces terres abandonnées, et on s’émerveille que nos lointains aïeux aient pu les croire maudites, ou peuplées de démons. Par l’ouvrage du soc et du marteau, nous érigeons, jour après jour, les fondations d’un destin nouveau. Néanmoins, je Vous exhorte à tempérer cet espoir d’une saine prudence. Sans la main directrice de Parse pour nous guider, nous nous trouvons désormais exposés aux divisions et à la discorde, et je redoute que ne vienne un temps où les ambitions des uns ne seront plus tenues en échec que par les épées des autres. Aussi, mes frères, je vous mets en garde. Nous avons enduré la Nuit. Nous avons enduré la Peste. Notre plus grand défi aujourd’hui consiste à nous endurer nous-mêmes.
    Orguain le Veilleur, membre fondateur
    de l’ordre des Horospices.
    Dernier discours au Conseil, en la 34 e année
    du calendrier de Court-Cap.
    Traduit du parse antique

     

    Je valide aussi Volantis : un livre avec des esclaves avec Le cycle de Syffe tome 2: La Peste & la Vigne, de Patrick K. Dewdney, les esclaves étant importants dans ce tome.

    Et enfin, je valide Yoren : un livre écrit par un.e auteur.ice qui a été interviewé.e par la Garde de Nuit avec Le cycle de Syffe tome 3: Les chiens et la charrue, de Patrick K. Dewdney. L’interview en question est lisible ici. (Et malheureusement elle est beaucoup trop succinct, y’aurait teeeeeeeellement de questions à lui poser, par pitié retournez le voir !).

    Au passage, merci le challenge, c’est parce que je voulais valider ce dernier item que je me suis décidé à emprunter ces livres précis dans ma bibliothèque, et j’ai bien fait, parce que j’ai adoré. Si vous êtes en manque de lecture ressemblant au Trône de Fer, n’hésitez pas, non seulement c’est superbement écrit, mais en plus quasi tous les ingrédients qui font qu’on aime le Trône de Fer sont là (et vous pourrez valider pas mal d’autres cases du challenge, aussi, si besoin: Un livre avec un arbre sur la couverture, une histoire où l’on voyage par voie terrestre, un tome d’une trilogie, un livre où les légendes/créatures oubliées reviennent leur mordre le cul, un livre avec des constructions anciennes ou mystérieuses, un livre avec au moins 3 factions ayant une relation conflictuelle, un livre comportant une ville / un pays multiculturel…).

     

    La fantasy : "une extension moderne du mythe" - Prologue, l'e-media d'ALCA  | ALCA Nouvelle-Aquitaine

     

     

     

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #197093
    DNDM
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    Je valide Skin Trade : un polar avec Sombres citrouilles, adaptation d’un roman de Malika Ferdjoukh par Nicolas Pitz. J’ai trouvé l’adaptation BD ratée mais fort possible que le livre de base soit bien mieux, pour ceux qui aiment ce genre de polar social.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #197268
    Wylla
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    Je valide 2 items du menu « Garde de nuit » :

    Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge : avec Mémoires de la forêt tome 1 Les souvenirs de Ferdinand Taupe, de Mickaël Brun-Arnaud proposé par MarieFourmi, un roman jeunesse tout doux et choupi mais qui aborde des thématiques difficiles telles que le deuil et la perte de mémoire.

    Jon Snow : T’y connais rien, lis un livre choisi pour toi par un autre challenger avec Capitale du Sud tome 1, Le sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian, choisi par @Fitz (merci beaucoup 🙂 Et merci également pour tes avis sur les autres livres, je te dirai ce que j’ai pensé de Jonathan Strange et Mr Norrell quand je l’aurai lu et Morgane Pendragon est aussi sur ma pàl).
    J’ai apprécié cette lecture (chaudement recommandée par la Garde), bien que j’ai mis un peu de temps à entrer dans le roman, je pense à cause du style notamment. Mais j’ai beaucoup aimé Nox, le personnage principal et l’atmosphère de la ville est vraiment très réussie. Et j’ai refermé le livre avec l’envie d’enchaîner sur la suite, c’est bon signe ! Ce que j’ai d’ailleurs fait avec :

    Capitale du Nord tome 1, Citadins de demain de Claire Duvivier qui me permet de valider dans le Menu Merveilles : Le long pont de Volantis : un livre où le commerce est important. Un bon moment de lecture également. La connexion entre les deux trilogies fonctionne très bien et je trouve qu’elles ont globalement les mêmes qualités (et défauts) tout en ayant des ambiances bien distinctes. Et là encore : je veux la suite !

    J’ajoute ces deux titres aux lectures dont je devrai parler plus longuement dans les sections idoines quand j’en aurai l’occasion (la liste menace de devenir aussi longue que ma pàl).

    #197298
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Essos / Qohor : un livre avec des sacrifices humains/animaux
    • avec Ars Obscura, tome 1 : Sorcier d’Empire, de François Baranger dont je parle ici 

    Parce qu’il faut bien du sang humain pour réveiller un dieu maléfique

    #197302
    Nymphadora
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    Je valide Lorath : un livre se déroulant sur une île dans le menu Essos avec Le chant des géants de David Bry– dont on a papoté en MMA.

    ~~ Always ~~

    #197431
    FeyGirl
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    Hello,

    Je valide :

    • Menu Velaryon / Baela et Rhaena : un livre avec des jumeaux
    • avec Ars Obscura, tome 2 : Second Sorcier, de François Baranger dont je parle ici

    Et oui, il y a des (presque) jumeaux dans cette saga

    #197476
    Fitz
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    Je valide le thème Semosh et Selloso : Un livre avec une relation d’amitié forte avec L’Assassin royal : Deuxième cycle 1 : Le Prophète blanc de Robin Hobb . La relation entre Fitz et le Fou tout comme la relation entre Fitz et Œil de Nuit peuvent être qualifiés d’amitiés fortes, même si elles sont à mon avis bien plus complexes que cela.

    Dans une retraite volontaire du monde depuis plus de 15 ans, Fitz voit le monde débarquer à nouveau à sa porte. Le Prophète blanc est de retour pour son Catalyseur et un temps de changement s’annonce à nouveau pour les Six Duchés.

    Comme souvent dans les romans de Robin Hobb, le rythme est très lent (ce qui n’est pas pour me déranger), et cela est particulièrement vrai pour les deux premiers tiers de ce livre où l’autrice prend le temps de poser à nouveau le cadre, de nous faire tranquillement rentrer dans le quotidien de Fitz. Les événements s’accélèrent dans le dernier tiers du roman, jusqu’à une fin assez brutale qui nous laisse un peu sur notre fin (mais ça fait sens vu que ce tome et le suivant n’en forment qu’un en anglais). Néanmoins, ce fut une relecture très agréable comme toujours pour moi avec Robin Hobb dont j’apprécie toujours autant les personnages complexes et tout à la fois très humains .

     

     

     

    Je valide également le thème Elle qui chevauche les tempêtes : un livre écrit à quatre mains avec The Expanse 2 : La Guerre de Caliban de James S.A. Corey (Pseudonyme de 2 auteurs qui écrivent ensemble)

    Après un tome 1 qui m’avait énormément plu, principalement grâce au personnage de Miller que j’avais beaucoup apprécié, j’avais à la fois de grosses attentes pour ce tome et un peu peur (parce que je savais que nous n’aurions plus Miller comme POV dans ce tome, notamment vu qu’à la manière de ASOIAF, les chapitres sont nommés par leur personnage POV).

    Du coup, un peu comme je m’y attendais, je suis un peu déçu… Je n’ai pas réussi à m’attacher autant aux 3 nouveaux personnages POV que sont Prax, Bobbie et Avasarala, Holden reste en tant que POV mais n’est pas le plus agréable à lire..

    De plus, les cliffhangers réguliers placés à la fin des chapitres ont fait moins d’effet sur moi parce que j’étais vraiment moins impliqué dans l’histoire. Néanmoins, je garde le tome 3 sur ma PAL parce que La Guerre de Caliban se termine sur un cliffhanger criminel qui me donne vraiment envie de continuer. Mais si je n’accroche pas, ce sera mon dernier tome de The Expanse.

    #197506
    Quintus Cularo
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    Je l’ai pas vu passer cette fin d’année (le milieu non plus d’ailleurs mais là n’est pas la question), il est tant que j’y remette, j’ai beaucoup trop de retard (mais c’est encore rattrapable).

    Je valide donc le thème Chroyane (Menu Merveilles de Westeros) avec Snowblind de Christopher Golden.

    La petite ville de Coventry est, au cours d’un hiver terrible, frappée par un blizzard effroyable. A cette occasion, de nombreux habitants disparaissent, dans des conditions surnaturelles. Douze ans plus tard, les habitants de la ville sont toujours sous le choc de ces évènements, alors qu’une nouvelle tempête de neige arrive et que plusieurs habitants se mettent à avoir un comportement étrange.

    Le livre commence assez brutalement, par un premier chapitre rapide et intense, qui nous met directement dans l’ambiance horrifique de façon assez frontale. Dans l’ensemble le roman ne prend pas de gants, et l’horreur est bien présente, avec une tension qui monte lentement. En effet après ce départ en fanfare, le livre prend beaucoup plus le temps, mettant en place ces personnages. Et si c’est tout à son honneur, et que l’auteur parvient à les humaniser, on passe de l’un à l’autre très vite, ce qui rend difficile d’en suivre un particulièrement comme principal, mais avec des intrigues personnelles qui peinent à fonctionner comme un ensemble.

    Au niveau de l’ambiance, on sent une très forte inspiration de Stephen King (ce qui sur le papier est plutôt du genre à me déplaire) mais ici bien exploité, et c’est clairement la grande force du roman, cette impression d’une petite ville, confrontée à une menace qui arrive progressivement, mais inexorablement. Je salue également le scénario, qui avance à petit pas, apportant un lot de révélations intéressantes et bien exploitées.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories La Femme éplorée, Le Mur et Le Palais aux Mille Salles Sarnat.

    Je continue avec le thème Laenor (Menu Velaryon) grâce à La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay.

    Wen, une petite fille de sept ans, passe des vacances avec ses parents, Eric et Andrew, dans une maison isolée au milieu de la forêt. Alors qu’elle joue à l’extérieur, elle est abordée par un gigantesque inconnu, extrêmement grand mais très poli, Léonard, qui lui dit, apparemment très désolé, avoir besoin d’elle pour sauver le monde.

    Difficile de rentrer beaucoup plus dans le détail de l’histoire sans spoils, mais le roman se base beaucoup sur une tension assez forte. Les dialogues notamment apportent beaucoup par leur longueur, et surtout le ton, mélange unique de politesse, de menace et de bienveillance. Le danger est bien présent, et sans besoin de violence gratuite pour être évidente, mais conserve aussi une certaine distance, ce qui paradoxalement rajoute à la tension. Le tout est renforcé par des personnages attachants et bien écrits, du coté de la famille comme de leurs opposants. Toutefois, le roman avançant, la tension se diminue, pour se diriger vers le drame humain et familial, tout aussi fonctionnel, mais qui au vu des enjeux mis en place semblent faire retomber la tension. Cela mène à une fin qui refuse d’apporter des réponses, ce qui (bien que compréhensible dans cette idée d’un drame humain) est source d’une relative frustration.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Religion des Anciens Dieux, La Femme Éplorée, Le Titan de Bravos, Chroyane et Qohor.

    Je termine en validant le thème Armagedon Rag (Menu GRRM) avec Je suis une légende de Richard Matheson.

    Dans une Amérique ravagée par une apocalypse vampirique, Robert Neville, peut-être le dernier humain survivant, vit au quotidien pour assurer sa protection, tout en menant des expéditions pour éliminer les nouveaux occupants de la planète dans leur sommeil.

    Relativement classique, le roman est à la hauteur de sa réputation. J’apprécie notamment beaucoup l’aspect « survie » du récit, et les détails sur le quotidien du personnage principal et sur comment il gère son quotidien. L’aspect horrifique est également très réussi, avec notamment une utilisation intéressante et très efficace du mythe du vampire. Outre ces deux aspects, on s’intéressera au traitement du personnage principal, un individu moyennement appréciable, qui malgré ses grands discours sur l’humanité semble souvent manquer d’empathie. Il s’agit d’une image volontaire de la part de l’auteur, qui s’inscrit dans une réflexion plus large sur la notion de monstre. Finalement le principal reproche que j’ai à faire au livre, et c’est la deuxième fois chez Matheson, c’est cette tendance à associer les personnages féminins à des considérations sexuelles. Si dans ce cadre ça peut s’associer au portrait peu reluisant du personnage principal, l’insistance finit par devenir franchement gênante.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 1 semaine par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #197694
    DNDM
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    Je vais valider Le Volcryn : un space opéra avec Agravity boys, de Atsushi Nakamura, parce que c’est spécifiquement pour valider cet item que j’ai commencé ce navrant manga, et du coup au moins il servira à ça.

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #197755
    Fitz
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    Je valide le thème Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge avec Kushiel Tome 1 : La Marque de Jacqueline Carey, soumis par insideyourbooks lors de son inscription au Challenge de lecture.

    Écrit en narration à la première personne sous forme d’un récit raconté longtemps après les événements décrits (et donc avec des références occasionnelles à des événements se produisant plus tard dans le récit, ce livre partait sur de très bons rails. En effet, c’est un style d’écriture que j’affectionne particulièrement, quand il est bien exécuté, comme par exemple dans comme dans le premier cycle de l’assassin Royal de Robin Hobb..

    Dans ce livre, nous suivons la vie de Phèdre, dans un univers qui ressemble à une version alternative de l’Europe du début du Moyen-Age / de la Renaissance (il y a des éléments des deux je trouve). Dans ce monde, les pays portent des noms différents (Terre-d’Ange, Alba, Skaldie, etc). De plus, le christianisme est remplacé par une sorte de polythéisme basé sur Elua, (né de Yeshua, de Magdalene et de la Terre) et ses 7 compagnons, des anges ayant rejeté Dieu pour Elua par amour. Ils ont fondé la Terre-d’Ange (la France) et leurs descendants peuplent au moment de l’histoire cette terre, appliquant toujours fidèlement les préceptes d’Elua, « aime comme tu l’entends ».

    Nous suivons donc Phèdre, née dans la Cour de la Nuit, sorte de quartier des plaisirs et qui reçoit une éducation de servante de Naamah, dédiée au plaisir, et d’espionne, sur les ordres d’Anafiel Delaunay, un personnage puissant de la cour aux motivations mystérieuses.

    Phèdre est une anguissette, et est marquée du signe de Kushiel, elle prend du plaisir dans la douleur. En accomplissant son service de courtisane, elle cherche également à accumuler de l’argent pour achever sa marque, une sorte de tatouage dans son dos qui proclame qu’elle est libérée du service de Naamah. Elle se retrouvera aussi plongée dans les tortueuses intrigues politiques de Terre-d’Ange et des pays voisins.

    Une excellente découverte, je ne me suis ennuyé à aucun moment des 900 pages que compte ce livre. Les personnages principaux sont très attachants et la façon de voir le monde de Phèdre est très rafraîchissante.

    Je commencerai sans doute sous peu le tome 2, car même si l’histoire du tome 1 tient très bien sur elle-même, il reste pas mal de mystères non-élucidés que j’ai hâte de découvrir.

     

    Je valide également le thème Skin Trade : un polar avec Le Crime de l’Orient Express de Agatha Christie .

    Alors qu’un meurtre mystérieux a été commis à bord de l’Orient Express, bloqué en pleine nature par la neige, c’est à Hercule Poirot qu’il revient de découvrir le coupable. Mais alors que les menteurs sont légions et que la victime avait (à raison) de nombreux ennemis , cette affaire sera très difficile à résoudre…

    Mon premier Agatha Christie, et une excellente enquête en vase clos. En seulement 200 pages, Agatha Christie réussit à développer suffisamment la quinzaine de passagers pour qu’on les suspecte tous à tour de rôle, et qu’ils soient tous clairement identifiables à partir de la moitié du roman. Je recommande.

    #197856
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu merveilles / Le long pont de Volantis : un livre où le commerce est important
    • avec Les Maîtres enlumineurs, tome 1, de Robert Jackson Bennett dont je parle ici.
    #197912
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu George R.R. Martin / Le Voyage de Haviland Tuf : un roman portant un fort message écolo,
    • avec Les Sentiers de recouvrance, d’Émilie Querbalec dont je parle ici.
    #197997
    Fitz
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    • Je valide le thème Keep reading : un livre d’une saga dont un tome a mis plus de 5 ans à sortir avec L’Assassin royal : Deuxième cycle 2 : La Secte maudite de Robin Hobb , il y a 6 ans entre le dernier tome du cycle 2 de l’assassin royal et le premier tome des Cités des anciens (dans le même univers) dans la parution anglaise.

    Une excellente relecture, riche en émotions et avec un rythme plus rapide que dans le tome précédent. Plusieurs des moments qui, pour différentes raisons,m’ont le plus marqué parmi les œuvres de Robin Hobb, se déroulent durant ce tome, et leur impact sur moi n’a pas beaucoup diminué à la relecture.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    • Je valide le thème Le Volcryn : un space opera avec Red Rising 2 : Golden Son de Pierce Brown .

     

    Un début abrupt, 3 ans après la fin du tome 1, ce qui m’a un peu désorienté, mais j’ai rapidement retrouvé mes repères dans le nouveau contexte de l’histoire.

    Un univers addictif dans une civilisation futuriste nostalgique de l’Empire Romain. Le tout avec un système sociétal composé de différentes castes, représentées dans par des couleurs (Rouges, or, bleu, …) ayant été génétiquement modifiées pour servir des rôles précis dans la société .

    Un livre difficile à poser une fois que tu l’as commencé, avec des chapitres courts mais nerveux, avec beaucoup de cliffhangers. C’est vraiment jouissif de voir tous ces personnages détestables (mais malgré tout désespérément attachants) manigancer et se tuer à tour de bras dans un système mortifère, où les faibles ne valent rien, et les puissants meurent très facilement aussi. Vraiment l’impression d’être un spectateur aux meilleurs jeux du Cirque de tout l’Empire Romain de la Société qui contrôle le Système Solaire. Le tout en espérant vainement que les quelques personnages à peu près décents moralement survivent.                                                                                  J’avais beaucoup aimé le tome 1 (Red Rising) mais Golden Son est encore plus agréable à lire, j’ai vraiment hâte de lire le tome 3, Morning Star.

     

    • Je valide le thème Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger avec American Vampire Intégrale 1 de Raphael Albuquerque, Scott Snyder et Stephen King, qui m’a été inspiré par l’avis de MELT527 .

    Une réécriture sympa de certains moments marquants de l’histoire Américaine en y ajoutant des vampires. C’est aussi très plaisant visuellement parlant.

     

    • Je valide également le thème Rêve de Fevre : un roman de vampires avec American Vampire Intégrale 2 de Raphael Albuquerque, Scott Snyder et Mateus Santolouco.

    Cette intégrale, dans la lignée de la précédente, commence en 1936.

     

    • Je valide enfin le thème La Grand-Tour de Villevieille : un livre qui a été publié il y a plus de 100 ans en utilisant un Joker avec Le Chant des Géants de David Bry, dont je parle un peu ici .

    #198002
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Garde de Nuit / Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger
    • avec Le retour du hiérophante (Les Maîtres enlumineurs, tome 2), de Robert Jackson Bennett dont je parle ici

    @Wylla en avait parlé ici

    #198020
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Essos / Braavos : un livre comportant une ville / un pays multiculturel
    • avec Un an dans la Ville-Rue, de Paul Di Filippo, dont je parle ici.
    #198084
    DNDM
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    Je valide Chroyane : un livre où une catastrophe naturelle s’est produite/est en train de se produire avec Sirius, de Stéphane Servant, dans lequel un virus a rendu stériles humains, animaux et végétaux, entrainant la fin de la civilisation.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #198087
    Nymphadora
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    Je valide : Religion de sept dans le menu Religions (un livre avec un chiffre dans le titre) avec Le Problème à trois corps de Liu Cixin. Pas une réussite, mais au moins, la lecture n’aura pas été vaine : je valide un item du challenge avec xD.

    Je valide également Keep reading du menu GRRM (un livre d’une saga dont un tome a mis plus de 5 ans à sortir) avec un joker discuté en MMA : L’héritage du rail, second tome de La dernière Geste de Morgan of Glencoe.

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    #198091
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu merveilles / Chroyane : un livre où une catastrophe naturelle s’est produite/est en train de se produire
    • avec  le Vol du dragon, d’Anne McCaffrey, dont je parle ici

     

    La catastrophe naturelle étant ici la chute des Fils, qui se déroule tous les deux cents ans.

    #198123
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Religions / Religion du dieu multiface : un livre avec des déguisements
    • avec La maison aux pattes de poulet, de GennaRose Nethercott, dont je parle ici.
    #198187
    Fitz
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    Je valide le thème Norvos : un livre dont l’auteur est d’origine slave avec Vita Nostra Tome 1 : Les Métamorphoses de Marina et Sergueï Dyachenko (qui sont un couple d’auteurs Ukrainiens)

    Un OVNI. Je n’ai pratiquement pas d’autres mots pour décrire ce livre, qui sous un prémisse assez classique, m’a beaucoup fait réfléchir à certains concepts et laisse entrevoir un grand potentiel pour la suite (le tome 2 est sorti en 2023).

    Dans la Russie (ou l’URSS) d’il y a quelques années (probablement le début des années 90), Sacha, adolescente de 16 ans, se voit contrainte d’accomplir des tâches étranges par un homme mystérieux. Par la suite, elle aura à rejoindre une académie mystérieuse où elle devra étudier les « technologies spéciales » .  Le livre est divisé en 3 parties et il n’y a pas de chapitres, les changements de scènes sont délimités par une astérisque.                                 

    C’est un livre dont il est très difficile de parler sans spoiler, donc je vais m’arrêter juste après une analogie que j’ai trouvé sur Goodreads et qui correspond parfaitement, je trouve : « Ce livre est comme Harry Potter, mais si il avait été écrit par Kafka »

    Je recommande ce livre à tous ceux qui aime les livres plutôt denses en informations et qui vont beaucoup vous faire réfléchir.

    #198193
    Nymphadora
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    C’est un livre dont il est très difficile de parler sans spoiler, donc je vais m’arrêter juste après une analogie que j’ai trouvé sur Goodreads et qui correspond parfaitement, je trouve : « Ce livre est comme Harry Potter, mais si il avait été écrit par Kafka »

    Ahaha on a dû lire le même avis, j’avais conclu mon avis lecture de la même façon que toi ^^

    De mon côté je valide Le Voyage de Haviland Tuf : un roman portant un fort message écolo dans le menu GRRM avec Saison Brune de Philippe Squarzoni, dont je parle dans le topic des lectures graphiques.

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    #198260
    Fitz
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    Je valide le thème Rhaenys : Un personnage spolié de ses droits avec Red Rising 3 : Morning Star de Pierce Brown (où à peu près 95% de l’humanité est spoliée de ses droits)

    Dans le même style que le tome précédent, Morning Star, conclut en beauté le premier cycle de Red Rising.

    C’est sans doute une des meilleures utilisations d’un POV unique limité que j’aie pu voir. C’est parfois très confus, beaucoup d’erreurs sont commises de tous les côtés et énormément d’événements importants se passent en arrière plan, vu qu’il ne concernent pas notre personnage principal.

    Pour une bonne analogie de mon expérience de lecture, j’ai eu l’impression de lire le compte rendu détaillé de quelqu’un dans une partie de DOH IRL. La dite-partie ayant très mal tourné car prise beaucoup trop au sérieux par quasi tous les participants.

    Du coup, j’ai terminé le challenge de lecture (il était costaud cette année ! )

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 3 semaines par Fitz.
    #198262
    Nymphadora
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    Du coup, j’ai terminé le challenge de lecture (il était costaud cette année ! )

    Ouaaah félicitations !!!

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    #198263
    DNDM
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    j’ai eu l’impression de lire le compte rendu détaillé de quelqu’un dans une partie de DOH IRL. La dite-partie ayant très mal tourné car prise beaucoup trop au sérieux par quasi tous les participants.

    Une partie de DOH normale, non? ^^

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #198279
    FeyGirl
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    Du coup, j’ai terminé le challenge de lecture (il était costaud cette année ! )

    Félicitations

    j’ai eu l’impression de lire le compte rendu détaillé de quelqu’un dans une partie de DOH IRL. La dite-partie ayant très mal tourné car prise beaucoup trop au sérieux par quasi tous les participants.

    Ah ah, ça donne envie de le lire

    De mon côté, je valide :

    • Menu Religions / Le Maître de l’Harmonie : un livre qui fait rire/est divertissant
    • avec Légendes & Lattes, de Travis Baldree, dont je parle ici.
    #198330
    Quintus Cularo
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    Bon on se démotive pas, c’est encore possible.

    Je valide donc le thème Baela et Rhaena (Menu Velaryon) avec Les Jumeaux Crochemort tome 1 : La malédiction, de Cassandra O’Donnell.

    Silence et Oriel Crochemort, un frère et une sœur (jumeaux donc) orphelins apprennent que leurs grands-parents, dont ils ignoraient l’existence, revendiquent leur garde. Ils doivent donc quitter leur sympathique famille d’accueil, et emménager dans la ville de Whisper Town, au manoir Crochemort, la ville comme la demeure étant particulièrement hostile et remplie de mystères.

    En soit, il s’agit d’un roman jeunesse qui fonctionne assez bien, mais souffre de ses facilités. Je précise toutefois que je n’ai pas ressenti le syndrome du « C’est pour les enfants donc c’est pas grave si tout n’a pas de sens » que je trouve trop souvent dans la littérature jeunesse. Mais attaquons les choses dans l’ordre. Déjà, parlons personnages. Les jumeaux qui donnent leur nom à la saga sont plutôt attachants, avec une dynamique qui, si elle n’est pas d’une originalité fracassante, fonctionne bien sans être cliché. Ici on suivra donc Silence, cynique et solitaire (et visiblement possédée par une entité peu sympathique), véritable personnage principal du roman, et son frère Oriel, social et réfléchi, qui fait plus office de soutien. Le duo fonctionne bien, leur complicité et leur attachement mutuel sont crédibles sans en faire trop, et même individuellement les personnages fonctionnent bien, à l’exception d’un défaut (qui fait partie d’un problème plus large) : les deux ont clairement conscience d’être des personnages de roman. A plusieurs moments leurs réflexions semblent uniquement motivées par des considérations narratives. Je caricature un peu mais on a par moment l’impression que leur logique pour s’enfuir c’est « Si on quitte le scénario on aura plus de problème ». Le reste des personnages est toutefois plus complexe. Dans l’ensemble je salue la volonté de les humaniser, même les plus antipathiques et de ne jamais se bloquer sur une conception monodimensionnelle. Toutefois, et si certains arrivent à être très réussis en peu de temps, l’ensemble est gâché par un « défaut directement lié à l’intrigue : c’est purement et simplement un tome d’introduction. Tout le roman ne sert qu’à mettre en place le contexte et la trame, mais manque d’un contenu propre, et sa lecture sans la suite n’a qu’un intérêt limité. C’est d’autant plus dommage que l’auteure fait beaucoup d’efforts pour mettre en avant l’aspect mystérieux de l’environnement, mais lâche aussi trop d’informations, ce qui fait que l’on peut facilement comprendre l’ensemble, les mystères ne concernant que des détails. Pour le coup le roman en fait trop sur l’aspect mystérieux, l’ambiance de ville reculée et hantée (qui m’a évoqué Insmouth par exemple) est par trop exagéré pour être purement crédible, d’autant que la ville est trop grande, en taille comme en population, pour qu’on ressente vraiment l’isolement. Cela concerne également l’aspect horrifique. Là encore l’équilibre entre frontal et suggéré est mal géré, donnant des entités manquant de charisme et qui restent peu à l’esprit. Il faut toutefois reconnaître que l’ambiance, bien qu’outrancière, fonctionne, notamment grâce à une plume très agréable à suivre.

    Dans l’ensemble il s’agit donc d’une lecture plaisante, majoritairement réussie, mais qui souffre d’une construction trop artificielle, et d’un dosage d’ambiances et de révélations mal maîtrisées. Je lirai la suite, pour les personnages plus que pour l’univers ou pour connaître la vérité sur les mystères.

    Je valide ensuite le thème Religion des Ancien Dieu (Menu religions) avec l’Illusion de Maxime Chattam.

    Hugo, un écrivain en manque d’inspiration trouve un emploi dans une station de ski fermée pour l’été. Il espère y trouver l’inspiration au calme et loin de la civilisation. Mais entre un mystérieux ancien magicien qui vit reclus et semble posséder tout le lieu et la disparition mystérieuse d’une des collègues d’Hugo, les choses prennent rapidement une tournure des plus inquiétantes.

    Un thriller assez riche et touffu, qui brasse les pistes et les différents sujets avec une certaine réussite. Le lecteur est parfaitement identifié au personnage principal, perdu comme lui, et trompé comme lui. Sauf que cela se fait au prix de quelques tricheries de narration. Plusieurs fois l’auteur nous fait le coup du rêve, de l’hallucination, ce qui fait qu’il est parfois difficile de suivre l’histoire, et on finit par se laisser porter en mode automatique, sans chercher à décortiquer l’intrigue par nous-même, nous contentant d’attendre la fin. Ce n’est pas forcément aidé par un personnage principal très générique en soit, peu intéressant et qui semble par moment trop conscient d’être un personnage de roman. Ses réactions et ses interrogations semblent souvent trop dirigées par des considérations narratives. L’ensemble le distingue des personnages secondaires, qui représente une galerie des personnalités marquées, qui leur donne l’avantage d’être facilement distinguables les uns des autres. Petit point gênant par contre sur les personnages féminins, qui semblent moins travaillés, malgré une certaine importance dans l’histoire, et rentrent beaucoup plus dans les clichés, tant dans leurs personnalités que dans leurs usages narratifs. On trouvera beaucoup plus d’intérêt dans le style de l’auteur, qui réussit bien ses descriptions, et ses atmosphères, donnant vie à cet environnement et à l’angoisse qui en ressort.

    Vient ensuite le thème Le palais aux milles cloches de Sarnath (Menu Merveilles) avec La chasseuse de trolls de Stefan Spjut.

    Vingt-cinq ans après la disparition mystérieuse d’un enfant, un autre est enlevé à son tour. Pour Susso, une cryptozoologue, le responsable est probablement un troll.

    Thriller mêlé de fantastique, le roman baigne dans une ambiance pesante et sombre, qui réussit par beaucoup d’aspects à nous porter. On peut déjà louer les personnages, réussis et intéressants, avec une vie propre. On passe beaucoup de temps dans leur intimité et leur quotidien, à voir leurs réflexions, leurs motivations et leurs doutes. Les scènes les plus prenantes ne sont finalement pas celles qui concernent le scénario et l’univers, mais celles plus ordinaires avec les personnages qui interagissent. N’allez toutefois pas croire que le reste ne fonctionne pas, notamment l’aspect mythologique, traité avec une gravité et un respect passionnant, et un très bon dosage entre en révéler trop et pas assez. Toutefois le livre souffre de sa longueur, se dispersant beaucoup et traînant par moment la patte, et finit par perdre l’attention du lecteur. Celle longueur se prête d’autant moins que le sujet collerait davantage avec un rythme plus soutenu, mettant en avant l’aspect urgence de la situation. Un rythme plus lent pourrait faire ressortir l’aspect suspense et mystère, mais l’aspect très quotidien, voire banal de la narration limite cette approche. Si on se prend à apprécier la lecture de certains passages, je trouve que l’ensemble fonctionne de façon plus incomplète et je regrette un peu, c’est vraiment un livre que j’aurais adoré aimer. 


    Je continue en validant le thème Le Maître de l’Harmonie (Menu religions) avec La Huitième fille de Terry Pratchett (troisième tome des Annales du Disque-monde).

    Un mage mourant part en quête d’un héritier à qui transmettre ses pouvoirs. Comme le veut la règle, il devra s’agir du huitième fils d’un huitième fils. Problème, le huitième fils choisi s’avère à sa naissance être… une fille. Or jamais une fille n’est devenue mage.

    Toujours le même problème avec Pratchett chez moi. Le livre est clairement léger et humoristique, une légèreté qui rend parfois difficile d’être pris de façon premier degré dans l’histoire qui nous est racontée. Ici par exemple, si les personnages peuvent être intéressants et agréables à suivre, ici par exemple la petite Eskarina, fameuse huitième fille en question, à la personnalité attachante et qui est une héroïne solide. Mais l’humour crée une certaine distance, leurs enjeux, leur psychologie et leurs évolutions étant tournés à la blague. Donc même si on prend du plaisir à les suivre, l’implication émotionnelle reste très limitée, et on se retrouve avec un œil distant. De la même façon l’histoire est très bien conçue, marche bien avec des péripéties riches et intéressantes, mais il y a toujours cet aspect humoristique qui vient rendre le tout assez peu conséquent. L’humour peut justifier des deus ex machina et des résolutions excessivement faciles aux évènements. Alors on se dira que l’ouvrage bénéficie au moins d’une bonne tranche d’humour qui divertit bien, mais, et j’admets que c’est très subjectif, l’humour est finalement assez léger. On ne rit jamais à gorge déployée, tout au plus la lecture apporte des sourires. On sent que l’humour est référencé, et qu’il touche beaucoup aux clichés de la fantasy, mais souvent il consiste principalement à faire remarquer que quelque chose est un stéréotype. Bref la cohabitation entre sérieux et humour ne me touche toujours pas, et j’ai l’impression encore une fois de passer à côté de l’intérêt des romans de Pratchett. Toutefois on retrouve toujours ses qualités, notamment une imagination riche et foisonnante, qui offre un univers passionnant et vivant, et une plume très plaisante et agréable à lire.

    Après cela, je valide le thème Les palais d’or massif des empereurs-dieux de Yi-ti (Menu Merveilles) avec Le Vampire d’Edogawa Ranpo.

    Dans le Japon des années 30, suite à un duel au poison entre deux soupirants d’une jeune et riche veuve, cette dernière déclare son amour à l’un d’entre eux. Peu de temps après, elle est poursuivie par un homme étrange, à l’aspect monstrueux, qui la persécute elle et son fils. L’heureux élu tente de l’aider, avec le soutien d’un détective privé renommé.

    L’auteur était un grand passionné d’Edgar Allan Poe et Conan Doyle et on le ressent. L’ambiance, l’intrigue, les personnages, tout cela évoque directement ces influences, mais l’ensemble peine à exister en dehors, si ce n’est par son cadre géographique (encore que la passion de Ranpo pour l’occident nuance cette donnée) et historique. L’intrigue se disperse beaucoup, multipliant les évènements, parfois de façon assez confuse, rendant le déroulé des faits difficiles à suivre, et les relations entre les différentes scènes sont parfois ténues. On retrouve le même problème dans les personnages, nombreux, et avec une narration qui passe sans cesse de l’un à l’autre, rendant difficile de trouver un fil conducteur. En fait on se retrouve à un moment à se demander qui est le personnage principal et quelle est l’intrigue principale. De part ses inspirations un peu trop directes, le roman souffre aussi d’éléments (en termes de scénario ou de personnages) assez convenus, voire clichés. Au final, on est assez peu pris dedans, et si le mystère est bien ficelé et donne envie d’en connaître l’issue (avec un rebondissement final bienvenu), je ne peux m’empêcher de trouver que l’ensemble peine à donner un vrai sentiment de réel, tout en cherchant à s’y ancrer. Bref cela manque un peu de naturel, et le style de l’auteur, qui précise bien à chaque fois (et de façon très exagéré) les émotions qu’est sensé ressentir le lecteur, ajoute un aspect très faux au roman.

    La prochaine entrée est le thème Jeor Mormont (Menu Garde de Nuit) avec Les maîtres enlumineurs de Robert Jackson Benett.

    La cité de Tevanne, à l’organisation stricte et autoritaire, et dirigée par des grandes familles adeptes du complot, doit sa richesse aux enlumineurs, des personnes capables de doter les objets inanimés de pouvoirs et des propriétés hors du commun. Sancia, une enlumineuse gagnant sa vie comme voleuse, est embauchée pour dérober un objet de très grande valeur. Mais l’objet en question, une clé semblant douée de conscience, la place au centre d’une intrigue qui implique le destin de Tevanne.

    Dans l’ensemble j’ai trouvé la lecture très plaisante. Il y a un très bon mélange entre originalité et classicisme. Le cadre est assez classique, mais bien construit et vivant, et surtout très crédible et solide. Bien que l’on connaisse déjà ce genre d’univers, on prend plaisir à le voir vivre et on s’intéresse à ses arcanes et son fonctionnement. De fait l’aspect classique n’est même pas un défaut, permettant de mettre l’univers en place rapidement et efficacement, pour se concentrer sur les spécificités. La plus grande originalité viendra du concept d’enluminure. S’il m’a fallu un peu de temps pour comprendre concrètement le principe, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il fonctionne très bien, et surtout est utilisé avec beaucoup d’intelligence et d’imagination. L’idée est simple, mais les applications sont riches, et bien exploitées au sein de l’intrigue. D’une façon générale, l’auteur semble avoir parfaitement conscience de ce qui est original dans son récit et de ce qui relève du classique, et sait toujours sur quoi insister et sur quoi passer plus vite. De fait même si le livre est assez épais, on ne voit pas les pages passer et la lecture est à la fois très facile et très agréable. On doit aussi ce sentiment aux personnages, attachants et bien pensés, et si aucun n’est d’une originalité bouleversante (à part peut être la clef, un concept intéressant et bien exploité), tous donnent envie de les suivre.

    Au final même si ce n’est pas un ouvrage qui réinvente la poudre (je dis ça sans condescendance hein, tous les romans n’ont pas à être une révolution), il est extrêmement bien conçu, témoigne d’une vraie imagination et est en plus servi par un style fluide et très agréable. Bref une lecture que j’ai beaucoup apprécié (il y a longtemps que je n’avait pas lu un livre aussi long aussi vite), et qui donne correctement envie de se plonger dans la suite.

    Ensuite je valide le thème La Grand-tour de Villevieille (Menu Merveilles) avec L’archipel en feu, de Jules Verne.

    Parmi ces romans où Jules Verne avait clairement plus envie de parler d’un cadre géographique et/ou d’un contexte que de raconter à proprement parler une histoire. Ici donc nous avons une présentation très détaillée de la Grèce, ses paysages, son mode de vie et surtout sa lutte pour l’indépendance. Le romantisme de cette cause a clairement parlé à Verne, à laquelle il a ajouté sa détestation pour l’esclavage, et le roman sert surtout à en faire la promotion au grand public. On retrouve la plume de Verne, son sens de la narration et de la description. Les amateurs aimeront, mais ceux qui ont plus de mal avec son style auront bien du mal à rentrer dedans. Il faut dire que l’histoire en elle-même semble assez secondaire. En soit elle n’est pas mauvaise, bien que d’un classicisme consommé, même pour Verne, mais elle n’occupe qu’un tiers du livre, le reste étant dédié aux descriptions et au contexte. Les personnages obéissent à la même règle. Les héros ont toutes les qualités verniennes classiques, tandis que les méchants sont de purs repoussoirs, servant surtout à mettre en avant les qualités des héros. Autant dire qu’on ne trouvera pas de nuance dans cette histoire, d’autant que l’alignement moral de chaque personnage se traduit par son allégeance ou non à la cause indépendantiste. Pour le reste c’est un récit vernien classique, avec une bonne dose d’aventure, une couche de dépaysement et une histoire qui n’hésite pas à s’appuyer sur les coïncidences et les hasards pour avancer. Les fans de Jules Verne apprécieront (ça se lit très vite) mais en dehors ce n’est clairement pas son œuvre la plus intéressante.

    On s’approche de la fin avec le thème Keep Reading (Menu GRRM) avec La route dont on ne revient pas, d’Andrzej Sapkowski

    Visenna, une druidesse et magicienne spécialisée en guérison, chemine dans une région de montagne reculée. Elle y rencontre Korin, un guerrier blessé, qui décide de l’accompagner. Arrivés dans un village moyen, on leur apprend que la seule manière de partir est d’emprunter un passage où vit une créature aussi mystérieuse que mortelle.

    Initialement cette nouvelle n’avait aucun lien avec la saga du Sorceleur et n’y a été intégrée qu’après son écriture (sur décision de l’éditeur enfin bref ce n’est pas la question). Et pour le coup, en tant que grand fan du travail de Sapkowski, je dois admettre que la nouvelle est un cran en dessous du reste de son niveau. Il n’y a pas la vie, les personnages organiques et les dialogues savoureux que j’aime tant habituellement dans son œuvre. L’histoire ici est beaucoup plus classique, condensée et finalement assez simple. Pas de grandes implications morales, pas de réflexions philosophiques ou politiques, juste une histoire simple, qui esquive par moment le manichéisme, mais pas de trop loin non plus. Je dois lui trouver toutefois une qualité certaine : une ambiance pulp qui a ravit l’amateur de Conan en moi. J’en attendais plus de la part de Sapkowski, mais le résultat fonctionne bien. C’est juste très simple, et il faut aimer le style de l’auteur (ce qui est mon cas, mais je sais que tout le monde ne partage pas mon avis sur le sujet). En somme, si vous avez aimé le Sorceleur (au moins les nouvelles) c’est un ajout sympathique, dans le cas contraire il est peu probable que cette nouvelle vous plaise.

    C’est bientôt terminé avec le thème L’agonie de la Lumière avec La déesse de la mort, tome 2 de la saga L’Agence Lovecraft, de Jean-Luc Marcastel.

    Dans la continuité du premier ouvrage, on en retrouve les défauts et les qualités. L’analyse sera toutefois assez rapide. Le principal défaut est l’aspect presque inconséquent de l’ouvrage. Tout semble traité avec légèreté. N’allez pas croire que le roman n’aborde pas de sujets sérieux, ou le fait par-dessus la jambe. Non ce qui est grave est traité avec gravité, notamment en ce qui concerne les traumatismes des personnages principaux. Mais l’ampleur que devrait avoir l’univers ne se ressent que peu. Cela est je pense dû au fait que les dialogues veulent être très rapides et dynamiques, sauf que du coup des révélations graves donnent l’impression d’être de simples nouvelles. Ainsi par exemple, les créatures issues des écrits lovecraftiens, dont en théorie l’existence même est censée remettre en question notre perception du monde et de ses lois, sont traitées comme un simple bestiaire, sans mystère ni aspect inconcevable. Il s’agit d’un des travers habituels des ouvrages voulant reprendre l’univers de Lovecraft (c’est toi que je regarde James Lovegrove) mais ici le filtre “littérature jeunesse” qui s’ajoute par-dessus le renforce. Cet aspect se voit très bien sur plusieurs plans et pas seulement ceux tirés de Lovecraft. Par exemple, les relations entre les personnages sont traitées avec un aspect très premier degré, les rendant d’autant plus artificielles. Bref malgré les efforts de l’auteur pour iconiser les personnages (pour quelqu’un qui emprunte à Jules Verne, Conan Doyle et Lovecraft c’est le minimum) la sauce prend mal, et si le style est agréable à lire, l’univers intéressant et les personnages attachants, on a du mal à ressentir l’ampleur que devrait avoir l’histoire.

    Et enfin je termine cette fournée avec le thème Volantis (Menu Essos) avec La cité et ses esclaves, de Paulin Ismard.

    L’ouvrage, très documenté et scientifique, s’intéresse à la place des esclaves à Athènes, notamment au sein de la cité, à la fois en tant qu’individus qu’en fonction de leur statut. Ces observations sont aussi associées à des comparaisons avec ce qui s’est fait à d’autre époque dans le domaine de l’esclavage.

    Bon c’est toujours très compliqué de critiquer des ouvrages de ce genre, surtout sans tomber dans une analyse universitaire. Je commencerai donc par dire qu’il s’agit d’une lecture assez intéressante, qui permet de mieux comprendre cette réalité sombre mais incontournable de l’histoire antique. L’approche, qui s’intéresse autant au statut juridique qu’à la notion d’individu de l’esclave, mais aussi aux pratiques concernant l’usage de leur capacité de travail (notamment un passage très intéressant sur la location des esclaves), est originale et permet de mieux percevoir ces pratiques. Toutefois comme souvent il faut accepter un style très lourd et souvent peu invitant, inhérent à l’aspect scientifique de l’ouvrage. Il ne s’agit clairement pas d’un travail de médiation, mais de recherches brutes. Donc si les idées générales sont claires et facilement lisibles, les éléments plus subtils demanderont une lecture plus attentive. Bref il s’agit d’un ouvrage intéressant, qui mérite d’être lu, mais dont la lecture peut être exigeante.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 3 semaines par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

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