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  • Ce sujet contient 876 réponses, 85 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jon, le il y a 1 semaine et 4 jours.
30 sujets de 61 à 90 (sur un total de 877)
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  • #33985
    DNDM
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    Terminé Métro 2035, de Dmitri Gloukhovski.

    Assez déçu.

    Je ferai ptête un topic complet sur Dmitri Gloukhovski. J’avais énormément aimé Métro 2033, le livre qui l’a fait connaitre. Du post-apo qui proposait une superbe plongée dans la Russie et ses démons d’antan, avec une ambiance entre horreur, SF et fantastique…  (vous pouvez le lire sans problème, il est très bien).

    Métro 2034 m’avait déjà beaucoup déçu (et j’en ai quasi aucun souvenir).

    J’avais tenté aussi Vers la Lumière, un livre de l’Univers Metro, donc une espèce de fanfiction officielle, pas écrite par Dmitri Gloukhovski, et c’était exactement ça: une honnête fanfiction sans propos ni grand intérêt.

    Et donc, Métro 2035: livre trop long, avec un peu de bonnes idées mais qui arrivent trop tard, et qui en plus gâche un peu Métro 2033, en « relativisant » tout ce qui s’est passé dedans, en en faisant quelques chose qui était non seulement pas très important, mais aussi mensonger, néfaste, infantile.

    Y’a quelque part un vrai propos dans ce livre, une vraie réflexion sur la Russie d’aujourd’hui, là où 2033 parlait plus de la Russie d’hier. Mais c’est à la fois tellement maladroit sur la forme (on a l’impression parfois de lire une fanfiction du Jeu Vidéo Métro 2033) et pas assez abouti sur le fond. Bref, au final, malheureusement un livre que j’ai trouvé assez inutile.

    Mais allez lire 2033, il est bien.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #34511
    Ben Omble
    • Frère Juré
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    Faut croire qu’il n’y a pas de bon livre sur les vampires à part Fever Dream. Quoique, j’en aie peut-être un sous la main, mais c’est en exclu^^.

    Tu as essayé les romans d’Anne Rice? Moi qui ne suit pas très vampire, ses livres m’ont tenu en haleine très longtemps.

    #35852
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3088

    Fini Atlantis: les fils du rayon d’or, de Pierre Bordage.

    Très mitigé.

    Ça commençait très bien, avec un genre de sympathique barbare sibérien confronté à une jolie prêtresse atlante en détresse, qui lui fait miroiter gloire et fortune si il lui sert de garde du corps sur les grandes steppes où elle s’est échouée. Et puis passée la première partie du livre dans laquelle ils se tournent autour et se chicanent dans les grands espaces, ça marche plus. Ils arrivent sur Atlantis, faut gérer la tentative de coup d’État des méchants prêtres, c’est chiant. Et en plus la plupart des mystères du background restent sans explications vu que c’est un livre « dans l’univers » d’une vieille série de jeux vidéo Atlantis (Cryo) auxquels je n’ai pas joué.

    Bref, un peu comme Métro 2035: une tentative d’univers transmedia qui montre les limites de l’exercice (quand on ne lis que le livre sans jouer au jeu video, on reste clairement sur sa faim).

    Dommage, la première partie était ultra classique, mais quand même très bien.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #37257
    Le Lapin
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 138

    Faut croire qu’il n’y a pas de bon livre sur les vampires à part Fever Dream. Quoique, j’en aie peut-être un sous la main, mais c’est en exclu^^.

    Tu as essayé les romans d’Anne Rice? Moi qui ne suit pas très vampire, ses livres m’ont tenu en haleine très longtemps.

    J’aurais tendance dire qu’après Entretiens avec un Vampire (qui est bien), mieux vaut s’arrêter.
    Lestat le Vampire est plaisant mais déjà sur la pente descendante… Et je me suis rarement autant fait chié qu’en lisant la Reine des Ténèbres. Autant dire que le reste de ses bouquins n’ont même pas touché les parois de ma bibliothèque.

     

    Sinon… Bah en ce moment, j’oscille entre le premier tome de Wild Cards (pas mal, mais j’attendais un truc un peu plus pulp au final), le dernier volume des la Patrouille du Temps et plusieurs volume des la Grand anthologie de la science Fiction (Ca fait maintenant vingt ans que je me fait des vides greniers pour trouver les différents volumes de cette anthologie… ^^).

    Bref, c’est très science-fiction la lecture, ces derniers temps.

    #38008
    Malerm
    • Frère Juré
    • Posts : 57

    Pas contente. Moi je voulais un bouquin sur les vampires. Les vrais. Pas les brillants de Twilight. Des vampires un peu du genre de ceux de Fever Dream, qui bouffent des gens, qui s’en réjouissent ou qui cherchent à décrocher. Avec des explications sur comment ça marche et comment c’est fichu le vampire dans le monde de l’auteur. Et on m’a conseillé ça. Ça partait bien pourtant. L’histoire est narrée du point de vue de Navarre aka Raphaël, vampire de quelques 400 ans, bissexuel gourmand, qui affiche une joli gouaille alors qu’il nous raconte ses missions pour le compte du Vatican. Les premières pages, je me suis calée dans mon fauteuil en souriant par anticipation. Puis c’est parti en eau de boudin. En fait c’est un recueil de trois nouvelles, à trois époques différentes. Navarre veut tellement faire de l’humour qu’il en devient lourd. Tout le monde a un cul magnifique, et il ne se passe jamais rien, ou alors off screen, pour un mec qui n’est pas sensé avoir sa langue, ni le reste, dans sa poche, ça vous laisse un peu sur votre faim. Il est traumatisé par un de ses anciens maîtres, on en sait pas plus. Le vampire est difficile à tuer, mais on sait pas trop comment ça peut arriver. Il s’est associé au Vatican pour sauver sa peau (difficile à tuer), mais pourquoi et comment ? Y’a des surnaturels et des divinités partout. Point. Et donc ? Le background tient sur un timbre poste. Me suis ennuyée… Le Lovable Rogue n’est ni aimable, ni rogue. Il est chiant. Si vous avez de bonnes histoires de vampires à me conseiller, je suis toute ouïe.

     

    Alors ça c’est une surprise. Je crois pouvoir t’aider (et surtout m’aider aussi, par la même occasion ^^). En effet, voilà un moment que j’erre dans ces parages. J’écris, essentiellement de la fantasy, mais je manque d’avis sur mes productions. Je me suis dit que ces parages devaient regorger de gens passionnés du genre, d’autant que Martin est un peu mon maître à penser.

    Hier, je me lance et crée mon compte. Et là, je furetais pour voir un peu ce que vous lisiez dans les parages et je tombe sur toi, Tomcat, qui réclame une bonne histoire de vampire.

    Il se trouve que j’ai débuté une saga de dark gritty fantasy « l’Empire de la Nuit », dans laquelle on retrouve des intrigues aux enjeux politiques et… des vampires.

    Je ne suis ni GRR Martin ni Anne Rice, encore moins Bram Stoker (je suppose que tu l’as lu lui aussi ?), mais je me débrouille. Et si ça t’intéresse toujours de découvrir un récit de vampires avec de vrais vampires (pas des ersatz brillants ^^), moi ça m’intéresse d’avoir éventuellement des avis sur ce que j’écris.

    On me trouve sur Atramenta :

    https://www.atramenta.net/lire/lempire-de-la-nuit/56426

    Mais la version la plus fraîche se trouve sur Wattpad :

    https://www.wattpad.com/story/73152499-l%27empire-de-la-nuit

     

    C’est assez long et dense. Il y a une foule de persos et ça part dans pas mal de directions. Mais j’ai aussi quelques nouvelles, si tu veux juste un avant-goût. 🙂

    Bref, celui que ça intéresse sera le bienvenu.

    #38010
    Babar des Bois
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4836

    Alors ça c’est une surprise. Je crois pouvoir t’aider (et surtout m’aider aussi, par la même occasion ^^). En effet, voilà un moment que j’erre dans ces parages. J’écris, essentiellement de la fantasy, mais je manque d’avis sur mes productions. Je me suis dit que ces parages devaient regorger de gens passionnés du genre, d’autant que Martin est un peu mon maître à penser.

    Si jamais cela t’intéresse, n’hésite pas à demander accès à la section du forum qui s’appelle l’Écritoire (en envoyant un mp à @nymphadora). La section est destinée au partages des écrits de plusieurs membres du forum ^^

    #hihihi
    Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
    Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

    #38033
    Genki
    • Éplucheur avec un Économe
    • Posts : 31

    Bonjour tout le monde,

    J’ai noté quelques titres sur mon petit calepin! Merci ! Pour ma part, voici les  dernières lectures qui m’ont marquées :

    « L’homme qui savait la langue des serpents » de Andrus Kirivähk

    L'homme qui savait la langue des serpents par Kivirähk

    (Résumé babelio.com) Empreint de réalisme magique et d’un souffle inspiré des sagas islandaises, L’homme qui savait la langue des serpents révèle l’humour et l’imagination délirante d’Andrus Kivirähk. Le roman qui connaît un immense succès depuis sa parution en 2007 en Estonie, retrace dans une époque médiévale réinventée la vie d’un homme qui, habitant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l’emporter. Grand Prix de L’Imaginaire 2014

    « Le Géant enfoui » de Kazuo Ishiguro

    Le géant enfoui par Ishiguro

    Axl et Beatrice vivent un amour constant qui a résisté aux années. Ils décident de faire un voyage pour rejoindre leur fils, parti depuis longtemps. De nombreux obstacles se dressent sur leur chemin, parfois étranges, parfois terrifiants, et mettent leur amour à l’épreuve. Leur parcours est une métaphore de nos vies à tous. Dix ans après Auprès de moi toujours, Kazuo Ishiguro revisite, dans Le Géant enfoui, les thèmes shakespeariens qui traversent son œuvre : la mémoire et l’oubli, la confiance et la haine, la vengeance et la justice. L’histoire d’Axl et Beatrice, une allégorie du monde moderne, est d’ores et déjà un monument de la littérature.

    Et là je m’attaque à l’Iliade, que je n’ai jamais lue. J’avoue appréhender un peu, et j’ai peur de ne pas finir. J’ai choisi la traduction de Brunet après avoir fait quelques recherches sur Internet. Sa version est censée être plus poétique, plus rythmée vocalement. On verra bien…

    #38070
    Ser Damien Florent
    • Pas Trouillard
    • Posts : 550

    Si vous avez de bonnes histoires de vampires à me conseiller, je suis toute ouïe.

    As-tu déjà lu Salem de Stephen King ? Il est très très très bien

    Dans un registre un peu différent, The Strain (La Lignée en VF) de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan, m’a bien tenu en haleine le long de ses trois tomes.

    On peut aussi citer Necroscope et ses deux suites (en VF, 2 autres en VO) de Brian Lumley, personnellement j’ai lu les deux premiers tomes, jusqu’à aujourd’hui j’ignorais qu’il y en avait d’autres ! J’avoue que ceux là je ne m’en souviens plus trop, j’étais ado et du moment que la couverture était sympa j’achetais 😆

    You're gonna carry that weight

    #38079
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3088

    La maison des Feuilles, de Mark Z. Danielewski

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    Étrange livre d’épouvante(1), dans lequel la forme, la disposition des pages, et l’impression latente de dangereuse étrangeté, l’emporte sur le fond.

    Résultat de recherche d'images pour "the house of leaves"

    Ce livre réussit un tour de force (vous faire percevoir votre propre maison comme hostile), et en cela remplit son contrat de livre d’épouvante(2). Ce contrat repose néanmoins sur une clause: le lecteur ne doit pas tout lire, loin de là. Les centaines de notes de bas de pages, de discours explicatifs, de réflexions de pseudo-experts ne sont là que pour donner une impression de réalité, mais pas pour être lues, et le lecteur doit en être conscient s’il ne veut pas se perdre inutilement dans des pages en cul-de-sac. Perso, j’ai lu disons 40% du texte total réparti sur les 680 pages de l’édition française, je pense.

    La maison des Feuilles, de Mark Z. Danielewski

    est en fait composé de La maison des feuilles, par Zampanò,

    livre d’analyse du

    film documento-Projet BlairWitchesque The Navidson Record, du fameux photoreporter Will Navidson, filmé dans sa propre maison dans laquelle il vient tout juste de s’installer avec sa femme Karen avec qui il essaye de se rabibocher, et ses deux enfants, maison qui est, disons,

    plusIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIgrande

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    àIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIl’intérieur,

    livre déjà perclus de notes de bas de page, et sur lequel on rajoute encore

    des annotations de Johnny Errand, toxico paumé qui trouve le manuscrit en question après la mort de Zampanò, et qui au fur et à mesure de sa lecture devient fou, et le fait que d’entrée de jeu il nous prévient qu’il est impossible de trouver la moindre preuve de l’existence du film The Navidson Record malgré le fait que Zampanò cite des tonnes d’études et d’experts (parfois connus, genre Stephen King, Stanley Kubrick, Hunter S. Thompson ou Jacques Derrida) et de films d’étudiants ayant analysé chaque facette technique et chaque mouvement et décision du caméra du film.

    Livre étrange, mais qui fout les jetons et donne le vertige.

    Livre dont j’ai beaucoup apprécié les passages jouant sur la disposition du texte dans les pages, qui font ressentir presque physiquement les explorations dans la maison.

    Résultat de recherche d'images pour "the house of leaves"

    Livre qui se veut peut-être plus intelligent qu’il ne l’est, mais qui fait preuve d’un savoir-faire brillant, même s’il cherche lui-même son fond.

    Livre sans fond, possiblement, comme la maison.

    Bon livre, donc.

    (1)La Maison des feuilles a été décrite par certains critiques comme une « satire de la critique académique » et comme un « roman d’horreur existentialiste » (Wikipédia)

    (2)Certains lecteurs, et l’auteur lui-même, disent à contrario que La Maison des Feuilles n’est pas un livre d’horreur, mais une histoire d’amour. Citons la page wikipédia anglaise: While some have attempted to describe the book as a horror story, many readers, as well as the author, define the book as a love story. Danielewski expands on this point in an interview: « I had one woman come up to me in a bookstore and say, ‘You know, everyone told me it was a horror book, but when I finished it, I realized that it was a love story.’ And she’s absolutely right. In some ways, genre is a marketing tool. » (3)

    (3) Wittmershaus, Eric (2000-05-06), « Profile: Mark Z. Danielewski », Flak Magazine, archived from the original on 2011-06-29, retrieved 2008-07-19.

    Et c’est pas faux. C’est aussi un roman sur la critique cinématographique, l’auteur étant fils d’un cinéaste, ça a dû jouer. (DNDM)

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #38289
    Malerm
    • Frère Juré
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    Si jamais cela t’intéresse, n’hésite pas à demander accès à la section du forum qui s’appelle l’Écritoire (en envoyant un mp à @nymphadora). La section est destinée au partages des écrits de plusieurs membres du forum ^^

    Merci, c’est très aimable à toi. C’est vrai que ce n’était sans doute pas l’endroit pour ça et navré d’avoir parasité la discussion. J’ai vu que quelqu’un cherchait une bonne histoire de vampires et je n’ai pas pu résister. ^^’

    Si vous avez de bonnes histoires de vampires à me conseiller, je suis toute ouïe.

    As-tu déjà lu Salem de Stephen King ? Il est très très très bien Dans un registre un peu différent, The Strain (La Lignée en VF) de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan, m’a bien tenu en haleine le long de ses trois tomes. On peut aussi citer Necroscope et ses deux suites (en VF, 2 autres en VO) de Brian Lumley, personnellement j’ai lu les deux premiers tomes, jusqu’à aujourd’hui j’ignorais qu’il y en avait d’autres ! J’avoue que ceux là je ne m’en souviens plus trop, j’étais ado et du moment que la couverture était sympa j’achetais 😆

    Salem je n’ai pas lu, mais du coup ça me tente bien.

    Par contre the Srain, je n’ai vraiment pas accroché au tome 1 et du coup je n’ai pas lu la suite. Je trouve que ça démarrait pas mal, avec l’histoire de l’avion à JFK, mais ensuite, ça s’enlise très vite, je trouve. Maintenant les suites étaient peut-être bien ?

    #38473
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    J’ai récemment lu « Hope & Red », récupéré pendant la grosse Op Bragelonne parce que je trouvais la couverture sympa (oui, je suis de ces gens qui choisissent un bouquin pour la couverture^^).

    Fantasy Young Adult avec des orphelins au grand cœur, des méchants biomanciens et des histoires de vengeance, ça se lit tout seul. L’histoire est classique, mais j’ai retrouvé une petite vibe « Six of Crows » avec une bande de sympathiques voyous débrouillards au sombre passé qu’on prend plaisir à suivre. Pas un chef d’oeuvre mais un livre sympatoche qui se lit tout seul dont je lirai la suite.

    ~~ Always ~~

    #38504
    Tristesire
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Pour ma part, je viens de terminer Corsaires du levant et Le pont des assassins, les deux derniers tomes parus des Aventures du capitaine Alatriste d’Arturo Pérez-Reverte.

    C’est une grande saga qui relate l’existence difficile de soldats, bretteurs et autres spadassins aux ordres des grands d’Espagne durant le XVIIème siècle. L’écriture est vraiment admirable. Elle transpire l’amertume de la fin de l’hégémonie espagnole dans le monde.

    Pour ceux qui ne le savent pas, il existe une série télévisée (passée sur Arte je crois) et une adaptation cinématographique (avec Viggo Mortensen dans le rôle principal).

    On ne touche pas aux lapins !

    #38653
    Malerm
    • Frère Juré
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    Pour ma part, je viens de terminer Corsaires du levant et Le pont des assassins, les deux derniers tomes parus des Aventures du capitaine Alatriste d’Arturo Pérez-Reverte. C’est une grande saga qui relate l’existence difficile de soldats, bretteurs et autres spadassins aux ordres des grands d’Espagne durant le XVIIème siècle. L’écriture est vraiment admirable. Elle transpire l’amertume de la fin de l’hégémonie espagnole dans le monde. Pour ceux qui ne le savent pas, il existe une série télévisée (passée sur Arte je crois) et une adaptation cinématographique (avec Viggo Mortensen dans le rôle principal).

    J’ai lu ailleurs sur le forum qu’on en parlait, de ce fameux capitaine. Et sur Wattpad, quelqu’un me l’avait également conseillé. Je pense qu’il figurera à ma prochaine liste de Noël. ^^

    #38655
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    J’ai lu ailleurs sur le forum qu’on en parlait, de ce fameux capitaine.

    C’était effectivement l’une de nos recos du mois de juin 🙂

    Recommandations de juin : autour du monde !

    ~~ Always ~~

    #38680
    Tristesire
    • Patrouilleur Expérimenté
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    J’ai lu ailleurs sur le forum qu’on en parlait, de ce fameux capitaine. Et sur Wattpad, quelqu’un me l’avait également conseillé. Je pense qu’il figurera à ma prochaine liste de Noël. ^^

    J’en parle également en inspiration de jdr « cape et d’épée »…

    On ne touche pas aux lapins !

    #38682
    Malerm
    • Frère Juré
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    J’ai lu ailleurs sur le forum qu’on en parlait, de ce fameux capitaine. Et sur Wattpad, quelqu’un me l’avait également conseillé. Je pense qu’il figurera à ma prochaine liste de Noël. ^^

    J’en parle également en inspiration de jdr « cape et d’épée »…

    Mais je en suis pas encore passé par là. ^^

    Pas impossible que j’y jette un œil un jour, par contre.

    #38684
    DNDM
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    Fort possible aussi que je me laisse tenter un de ces jours. #alatriste

    Par contre c’est « chaque tome = une histoire » ou c’est une série au long cours à la Trône de Fer?

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #38689
    Lapin rouge
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    Chaque tome est une histoire en elle-même et peut se lire isolément, mais il y a une trame générale qui progresse à chaque tome.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #38692
    Tristesire
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    Chaque tome est une histoire en elle-même et peut se lire isolément, mais il y a une trame générale qui progresse à chaque tome.

    Je plussoie !

    À l’instar du Nicolas Le Floch de Parot…

    Les romans peuvent se lire indépendamment malgré l’évolution des protagonistes et surtout les événements historiques…

    On ne touche pas aux lapins !

    #39739
    Lapin rouge
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    Je voudrais vous parler de mon dernier coup de cœur, Watership Down, de Richard Adams. Je n’avais jamais entendu parler de ce bouquin, jusqu’à ce qu’à l’occasion (hélas) de la mort d’Adams, en décembre 2016, GRRM se fende d’un billet sur Not a Blog, disant que Gardner Dozois et lui tenaient ce bouquin pour un des trois meilleurs romans de fantasy du XXème siècle, les deux autres étant Le Seigneur des Anneaux et L’Épée dans la pierre (The Once and Future King, de T. H. White). Excusez du peu !

    Il est vrai qu’on peut trouver plusieurs points communs entre l’auteur du Seigneur des Anneaux et celui de Watership Down : ils sont tous deux anglais (comme White, d’ailleurs, à croire que la fantasy est plus anglaise qu’américaine !), et tous deux profondément amoureux de la campagne de leur enfance (le Berkshire pour Adams, le Warwickshire pour Tolkien), dont la nostalgie marque leurs œuvres. Tous deux sont marqués, voire traumatisés par la guerre (la Première Guerre mondiale pour JRRT, la seconde pour Adams), et tous deux créent leur premier roman d’abord pour leurs enfants, avant de l’écrire pour une édition publique.

    Mais je ne cacherai pas que Watership Down m’a d’abord dérouté. Non qu’il soit difficile à lire (au contraire, on est immédiatement plongé dans l’action), mais parce qu’il ne correspond pas aux canons de la fantasy habituels : pas de contexte médiéval-fantastique (l’histoire se passe à l’époque de son écriture, donc dans les années 60-70), les personnages principaux sont un groupe d’une dizaine de lapins, fuyant leur garenne natale et cherchant à en fonder une nouvelle au loin. Leurs ennemis ne sont pas de noirs sorciers ni de pâles morts-vivants, mais les renards, les chiens, les chats, l’homme surtout, et même d’autres lapins.

    Et pourtant, passé ce bref instant de désorientation, j’ai plongé avec ferveur dans les aventures épiques d’Hazel, Fyver, Bigwig et leurs compagnons. Ces lapins sont bien sûr anthropomorphisés (ils parlent et raisonnent), mais ils se comportent comme des « vrais », et pourtant, l’univers campagnard banal dans lequel se déroule leur odyssée devient à travers leurs yeux une terre de périls et de merveilles. Le courage, l’amitié, l’ingéniosité et le dévouement sont leurs armes, et ils surmonteront bien des épreuves (mais peut-être pas toutes, pas de spoil !). Il y a des batailles, et mêmes des combats épiques, il y a de l’espionnage, des évasions, des embuscades et des cavalcades ! Il y a aussi des tragédies, des prédictions funestes, et des récits des anciens temps que se racontent les lapins au fond de leur terrier, certains savoureux comme des fabliaux, et d’autres terrifiants comme des romans gothiques. Le roman est épais (500 pages), mais je l’ai dévoré à pleines dents.

    Bon, il y a quand même quelques défauts : principalement l’absence quasi totale de personnages féminins (un autre point commun avec Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux), les quelques hases (lapins de garenne femelles) étant absentes du début du livre et réduites à la figuration à la fin. De manière plus générale, seuls quatre ou cinq des principaux lapins ont vraiment une personnalité détaillée, les autres étant rapidement caractérisés par quelques traits dominants, sans trop de profondeur.

    Mais les plus l’emportent largement. Ce livre est un grand plaisir de lecture, et il faut saluer au passage sa belle réédition chez Monsieur Toussaint Louverture, avec une traduction revue de Pierre Clinquart. Vous trouverez d’ailleurs sur le site de l’éditeur la lecture des premières pages par Guillaume Gallienne (extrait d’une émission de France Inter). Bref, je conseille sans restriction !

    Avant de lire ce bouquin, je croyais que Marvin Rouge était le seul lapin cool de la création, mais Bigwig le vaut bien !

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #39821
    May451
    • Éplucheur avec un Économe
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    […]En ce qui me concerne, j’ai terminé ce week-end le deuxième et dernier tome de l’intégrale de La Patrouille du Temps, de Poul ANDERSON, excellemment rééditée au Bélial. J’avais lu en son temps la version J’ai Lu, qui ne correspond qu’à une partie du tome 1 de cette intégrale. Comme son nom l’indique, « La Patrouille du Temps » aborde la question du voyage dans le temps, et met en scène Manse Everard, recruté dans la fameuse patrouille, dont la mission est de veiller à ce que la trame historique des évènements ne soit pas bouleversée par des voyageurs temporels imprudents ou mal intentionnés. Autant dire que les amateurs d’uchronie se régalent (j’avais hésité à présenter cette œuvre dans la reco sur l’uchronie du blog en avril, mais je n’avais alors pas lu l’intégrale, et j’avais d’autres bouquins à citer, du coup on ne l’évoque qu’en conclusion). Cette magnifique intégrale rend justice à la complexité du propos de l’auteur qui va croissant avec le temps (l’écriture de cette saga s’étale de 1955 à 1995). Je recommande chaudement.

    Je me suis lancé dans la patrouille du temps suite à cette recommandation et j’en suis malheureusement un peu déçu… J’ai trouvé le thème du voyage dans le temps très mal traité,  évoqué très superficiellement, tout le contraire du voyageur imprudent de Barjavel par exemple. J’ai eu l’impression que l’auteur était perdu lui même lorsqu’il veut traiter des paradoxes temporels… Si certaines nouvelles sont très agréables à lire d’un point de vue roman historique, c’est une vraie déception sur le point de vue SF.

     

    A part cela, je recommande la nouvelle du joueur d’échecs de S. Zweig (à nouveau une recommandation ici ou sur le blog), petite nouvelle très bien écrite et très prenante qui m’a donné envie de découvrir l’auteur plus en détail => me voilà donc parti dans le monde d’hier

    #39826
    R.Graymarch
    • Barral
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    A part cela, je recommande la nouvelle du joueur d’échecs de S. Zweig (à nouveau une recommandation ici ou sur le blog), petite nouvelle très bien écrite et très prenante qui m’a donné envie de découvrir l’auteur plus en détail => me voilà donc parti dans le monde d’hier

    hey merci, je l’ai recommandée en juin ;). https://www.lagardedenuit.com/recommandations-de-juin-autour-du-monde/

    Cela dit, c’est un classique mais s’il est un peu méconnu tout de même, c’est chouette si c’est lu.

     

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #39830
    O’Cahan
    • Exterminateur de Sauvageons
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    A part cela, je recommande la nouvelle du joueur d’échecs de S. Zweig (à nouveau une recommandation ici ou sur le blog), petite nouvelle très bien écrite et très prenante qui m’a donné envie de découvrir l’auteur plus en détail => me voilà donc parti dans le monde d’hier 

    Je confirme. Le joueur d’échec est un classique. Je ne sais pas si tu l’as lu mais si ce n’est pas le cas, je te recommande de lire la nouvelle du même auteur Lettre d’une inconnue. Très rapide à lire, elle n’en est pas moins super émouvante. Une de mes préférées de Zweig.

    please mind the gap between your brain and the platform

    #39837
    Lapin rouge
    • Fléau des Autres
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    Je me suis lancé dans la patrouille du temps suite à cette recommandation et j’en suis malheureusement un peu déçu… J’ai trouvé le thème du voyage dans le temps très mal traité, évoqué très superficiellement, tout le contraire du voyageur imprudent de Barjavel par exemple. J’ai eu l’impression que l’auteur était perdu lui même lorsqu’il veut traiter des paradoxes temporels… Si certaines nouvelles sont très agréables à lire d’un point de vue roman historique, c’est une vraie déception sur le point de vue SF.

    Désolé que tu n’aies pas partagé mon enthousiasme. Il est vrai que le traitement du voyage temporel est assez désinvolte : en gros, la trame temporelle est semi-rigide ; en général, les variations apportées au passé n’ont pas de conséquence sur le futur, sauf si certains éléments – clés sont concernés. Mais ce n’est pas vraiment le sujet d’Anderson. L’aspect uchronique est beaucoup plus traité que l’aspect des paradoxes temporels. En fait, ce n’est pas vraiment un livre de SF, et certainement pas de la hard SF. À part le voyage temporel et quelques accessoires futuristes (apprentissage accéléré sous hypnose, désintégrateurs, etc.), les intrigues abordent essentiellement la question du rôle de l’individu dans le déroulement des événements historiques.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #39854
    Tristesire
    • Patrouilleur Expérimenté
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    J’ai adoré La patrouille du temps.

    Pour moi, l’oeuvre de Poul Anderson mérite à être un peu plus connue. Ma préférence est plus du côté de L’épée brisée.

    On ne touche pas aux lapins !

    #40078
    DNDM
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    Lu  Parcouru Beatrice and Virgil, de Yan Martel, l’auteur de Life of Pi.

    J’avais beaucoup aimé Life of Pi, le film d’Ang Lee (pas lu le livre). Un très beau conte en forme de métaphore géante, une chute surprenante, bien plus cruelle et réaliste, et au final une œuvre racontant beaucoup sur le pouvoir des histoires.

    Je crois bien avoir détesté à peu près tout dans Beatrice and Virgil. Le style (au mieux fade, au pire pompeux). La construction, narrativement parlant, de l’intrigue (ratée, sans rythme). Les personnages (sans réel intérêt). Et surtout, le fond. Ça commence comme un livre-d’écrivain-qui-n’arrive-plus-à-écrire (ho, quelle coïncidence, y’a 9 ans entre Life of Pi et ce livre), qui tente d’écrire un livre révolutionnaire sur l’Holocauste mais foire, et qui alors qu’il s’est éloigné de l’écriture rencontre un vieux taxidermiste qui écrit une pièce de théâtre dans lequel un âne et un singe, Béatrice et Virgil, parlent, parlent, parlent, et parfois ont peur et fuient des trucs.

    Plot twist (je met un spoiler par politesse, mais n’hésitez pas à vous spoiler, Yann Martel a eu 3 millions de dollars d’avance pour ce livre, et en a apparemment vendu 7 millions d’exemplaires ensuite, il a pas forcément besoin de votre argent):

    Spoiler:

    En fait le taxidermiste était un nazi, sa pièce qui selon lui parle de l’extermination des animaux par les hommes parle bien évidemment de l’Holocauste, sauf qu’on comprend pas s’il est plein de remord ou si en fait il est dans la négation relativiste genre « nan mais pas si grave que ça l’Holocauste regardez ce que l’on fait aux animaux », on ne comprend pas si le narrateur estime que le taxidermiste a écrit l’œuvre sur l’Holocauste que lui n’arrive par à écrire, on ne comprend pas ce que Yann Martel essaye de nous dire si ce n’est qu’il se pose la question « peut-on faire des livres d’imagination sur l’Holocauste? », bref, tout cela vise bien haut mais est complètement raté. Ha, et les deux persos s’appellent Henri, mais le fils du narrateur et le fils de Yann Martel s’appellent tout les deux Théo.

    Ce qui est marrant, c’est que les critiques que je lis sont genre comme la mienne (livre totalement raté) ou totalement dithyrambiques (mais en utilisant comme principaux arguments les mots « étrange » ou « fascinant » ou « y’a un dialogue-description de huit pages qui parle uniquement de ce qu’est une poire c’est trop bien écrit » pour que je prenne ce genre de commentaires vraiment au sérieux).

    Next.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #40479
    Ysilla
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    Fan absolue de ASOIAF et du SDA, je n’en suis pas moins une quiche en Fantasy. À part les deux chefs-d’œuvre susnommés, ma liste de lecture est courte : Harry Potter, À la croisée des mondes. Point.

    Mais cet été, j’ai décidé de me soigner 😊 ; aussi, me suis-je lancée dans la lecture de l’Assassin royal de Robin Hobb, in extenso. Je viens de commencer l’avant-dernier opus : sur les rives de l’Art.

    Et bien, je me suis régalée  et je projette déjà une relecture plus attentive ; j’ai littéralement dévoré les bouquins et c’était bien agréable de suivre des intrigues avec le seul point de vue de FitzChevalerie (du coup tomber sur un autre point vue dans les tomes finaux est aussi une heureuse surprise).

    J’aime beaucoup la qualité de la traduction – j’ignore si elle est très fidèle à l’original mais au moins, la langue est soutenue tout en étant fluide – la traductrice ne lésine pas sur les imparfaits du subjonctif et je m’en réjouis -.

    J’ai même apprécié le tome très lent du Prophète Blanc, plutôt reposant après les aventures échevelées du premier cycle.

    Et j’adore lire une oeuvre au long cours qui a une fin, elle (magne-toi, Georgie !)

    Ce qui m’a fait halluciner, c’est le nombre de thèmes croisés avec ASOIAF, alors que les deux œuvres sont très différentes : un héros accablé par son statut de bâtard, un apprenti-assassin, la magie ou des magies  complexes et dangereuses, les « spectres » de l’Assassin qui évoquent ceux de ASOAIF, sans oublier aussi le lien entre le héros et son loup. Je n’en dis pas plus pour éviter de spoiler. C’est très finement présenté et analysé. J’ajoute les intrigues de cour, les très beaux personnages féminins…

    Je n’ai cependant pas tout aimé dans cette œuvre gigantesque :

    FitzChevalerie m’a souvent tapé sur les nerfs mais parvenant quasiment au bout de son cheminement, j’en viens à goûter son esprit torturé, ses atermoiements, ses renoncements, sa passion destructrice à s’autoflageller.

    J’ai regretté que certains personnages soient obtus jusqu’à l’invraisemblance : je pense à Molly et à Burich ; que d’autres soient inexplicablement aveugles aux manigances de leur proche : je pense à Subtil, Vérité et Royal  ; qu’un personnage comme celui d’Elliana après avoir occupé le devant de la scène dans la deuxième partie du deuxième cycle ne soit plus qu’une silhouette dans le Fou et l’Assassin.

    Mais il reste que Robin Hobb  sait donner chair à des personnages complexes au cheminement psychologique riche : Fitz, le Fou – quel étonnant personnage ! – et sa relation avec Fitz a de quoi dérouter et passionner le lecteur, Umbre qui est devenu plus nuancé et plus inquiétant aussi.Et on ne peut pas dire que Robin Hobb soit conciliante avec ses personnages : elle leur inflige à quasiment tous un traitement tellement cruel.

    J’ai désormais ralenti mon rythme effréné de lecture …parce que je redoute d’avoir à tourner la dernière page  et  parce que depuis quelques temps, je respire, je hume la fin bittersweet  : j’ai déjà versé des larmes sur de nombreux personnages et je pense que ce n’est pas terminé !

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #41187
    Tristesire
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 309

    Je viens de terminer Et que celui qui a soif vienne, un roman de pirates de Sylvain Pattieu.

    Les rôlistes comprendront que l’arrivée de Pavillon Noir a influencé ce choix…

    Ce roman relate les aventures de trois navires (un pirate, un négrier anglais, un marchand hollandais). Bien évidemment, les destins se croiseront à un moment ou un autre.

    Ce qui est particulier dans ce récit, c’est que l’auteur le saupoudre d’anecdotes personnelles et actuelles. Au début, c’est un peu perturbant. Après acceptation, cela ajoute une touche incroyablement moderne et agréable aux aventures maritimes de ces femmes et hommes.

    Le livre idéalise peut-être un peu trop les forbans des mers à mon goût. Cependant, il souligne bien les idées novatrices véhiculées par ces individus avides de démocratie et de liberté.

    On ne touche pas aux lapins !

    #41438
    Crys
    • Terreur des Spectres
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    Je viens de terminer La Religion de Tim Willocks, et je suis plutôt partagé. Le bonhomme, anciennement scénariste à Hollywood entre autres, nous raconte le grand siège de Malte en 1565 par les Turcs de Soliman. Au programme, donc, la résistance des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean, et la ténacité des hordes musulmanes. Le tout sur 950 pages.

    D’un côté, l’érudition et la taille du pavé forcent le respect. Le sens du détail est là, la connaissance aussi. Mais il y a un mais. Les protagonistes se retrouvent coincés sur Malte en tenant vainement d’échapper à leur destin. Et leur histoire est assez peu intéressante au regard du drame humain (le Verdun du XVIème siècle, diront certains historiens), et souvent téléphonée. On y suit donc Mattias Tannhauseur, ancien janissaire, mercenaire de son état, qui suite à la promesse faite à une noble dame, Carla de la Penautière, de retrouver son enfant sur l’île, se retrouve coincé avec ses amis, mais aussi ses ennemis (l’Inquisition). Et toute son histoire est prévisible.

    De fait, c’est un peu dommage, vu la longueur de la narration, même si cela n’empêche pas certaines émotions de surgir en fin de roman. Toutefois, les personnages suivis, lorsqu’ils sont fictifs et non historiques, ont des fonctions qu’il est aisé de discerner (et manquent un peu de profondeur, un comble pour un récit aussi long), à commencer par le héros. A la fois janissaire et mercenaire chrétien, il annonce à lui seul le basculement narratif qui va permettre de se placer du point de vue des Hospitalier au départ, puis côté musulman. Bref, c’est un poil trop lisse (en dépit de nombreuses évocations d’urine, de sang et d’excréments), même si très agréable à suivre (on ressent vraiment la longueur et le désespoir d’un siège de 5 mois). Je vais tout de même me lancer dans la « suite » que constitue Les douze enfants de Paris. Rien que sur le sujet, la Saint-Barthélémy, je suis déjà un peu plus « hypé » (comme dirait Geoff sur l’Internet).

    Je ne sais pas si certains d’entre vous l’ont lu et ce qu’ils en ont pensé, mais du coup je serai heureux d’avoir d’autres avis 🙂

    #41451
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3088

    Pas lu, mais l’événement historique m’intéresse beaucoup, donc je me laisserais peut-être tenter à l’occasion (y’a Dragut dedans?). Merci pour le retour de lecture.

    Et merci aussi @tristesire. En gros, tout ce qui est pirate et corsaires, je prends! ^^

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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