AFFC 01 – Prélude

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    darkdoudou
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    AFFC 01 – Prélude
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 82, Épilogue AFFC 02, Le Prophète

    Le nouveau tome s’ouvre sur une toute nouvelle ambiance, celle très intrigante de Villevieille que nous découvrons pour la première fois dans le cadre bucolique de la Chope à la Plume d’Oie, auberge très accueillante aux étudiants de la Citadelle aspirant à devenir Mestres. Le chapitre nous montre justement deux Acolytes et quatre novices passablement alcoolisés en train de fêter le nouveau maillon gagné par l’un d’entre eux, Arellas. Le novice Pat pourtant n’est pas là pour la fête, mais pour rencontrer un mystérieux Alchimiste qui doit lui permettre de gagner un dragon d’or et donc d’accéder aux faveurs de la belle Rosie, jolie serveuse de l’auberge.

    Un sujet récent sur le forum permet notamment aux passionnés de comparer les différents brouillons initiaux de ce prélude qui aurait même pu être narré par un personnage féminin !

    Dragons

    « Des dragons… », fit Mollander

    la phrase introductive de ce préludes est probablement la plus courte parmi les introductions de toute l’œuvre (3 mots en anglais), et pourtant elle fait bien son effet pour le lecteur et les personnes présentes. Les nouvelles des dragons atteignent enfin Westeros, et il est normal que Villevieille, port et centre universitaire, soit agité par cette information déroutante. Les dragons sont omniprésents dans ce chapitre (35 occurences !) ; la discussion à propos des dragons, animaux et Targaryen, occupe une bonne partie des discussions entre les étudiants, j’y reviendrai. Mais un des étudiants ne se sent pas concerné par cette discussion.

    En fait de dragons, le seul et unique dont Pat eût cure était en or jaune.

    En effet la pièce de monnaie dorée est la clef magique censée payer la virginité de la jeune Rosie, prix fixé par sa mère pour le pucelage. La pièce promise par l’Alchimiste ressemble parfaitement à un dragon d’or, montrant un dragon tricéphale sur un côté et un roi mort (encore un dragon donc) sur l’autre, mais elle conduira Pat à la mort plutôt qu’à l’amour.

    Il y a une phrase sur laquelle j’ai eu du mal dans la version française ; je mets en gras ce qui m’a gêné, puis la v.o. et une traduction personnelle.

    Se débrouiller pour décrocher un dragon véritable aurait mieux amélioré ses chances qu’économiser pièce à pièce assez de billions pour le métamorphoser finalement en or. vf

    He would have stood a better chance of hatching a real dragon than saving up enough coin to make a golden one. vo

    Il aurait eu une meilleure chance de faire éclore un vrai dragon plutôt qu’économiser suffisamment de pièces pour en faire une en or. traduction littérale darkdoudou

    Et en parlant d’éclosion, la grande discussion des étudiants porte sur la nouvelle de l’arrivée de dragons à Essos. Est-ce vrai ou non ? Et derrière les dragons, le retour des Targaryen est aussi évoqué, Leo comprend très vite ce que veut dire Arellas quand il rappelle leur devise « trois têtes a le dragon :

    La Flemme haussa de nouveau les épaules. « Le métis ne se trompe pas. La fille d’Aerys le Fol est toujours vivante, et c’est trois dragons qu’elle s’est couvés.

    Est-ce une conséquence du retour des dragons si la magie revient ? En tout cas il y a aussi une controverse sur le fait que les chandelles de verre (en verredragon !) peuvent être allumées symboliquement ou dans la réalité. Pour rappel les chandelles de verre se sont mises à brûler à Qarth juste après l’arrivée de Daenerys.

    Leo la Flemme éclata de rire. « Ce qui t’est impossible à toi, tu veux dire ! Je l’ai vue brûler, la chandelle, moi, de mes propres yeux.
    — Tu en as vu brûler quelqu’une, ça, sans aucun doute, lui accorda l’Acolyte. Une chandelle en cire noire, le cas échéant.
    — Je sais ce que j’ai vu. La lumière en était singulière, éclatante, mais d’un éclat incomparablement plus éblouissant que celui de n’importe quelle bougie de cire d’abeille ou de suif. Elle projetait des ombres étranges, et jamais la flamme n’a vacillé, pas même lorsqu’une rafale s’est précipitée dans la pièce par la porte ouverte dans mon dos. »
    Armen se croisa les bras. « L’obsidienne ne brûle pas.

    Les étudiants à travers leurs affrontements de mots se font l’écho des controverses entre les Archimestres à la Citadelle d’un côté le camp majoritaire (ménagerie – moutons gris) qui refuse le retour de la magie, et de l’autre le mystérieux Marwyn le Mage (le mâtin)

    Les moutons gris persistent à fermer les yeux, mais le mâtin voit la vérité. Des puissances immémoriales sont en train de se réveiller. Des ombres s’agitent. Une époque de merveilles et de terreurs ne tardera plus guère à fondre sur nous, une époque propice aux dieux comme aux héros. »

    Pat le pathétique

    Pat n’a pas grand chose d’aimable : il n’est pas très doué pour les études, a un physique très ingrat, et la manière dont il parle de ses projets ne donne pas vraiment envie. La première ambition de Pat était d’obtenir une position honorifique qui le placerait au dessus du peuple dont il est issu

    Autrefois, il avait rêvé de tenir le rôle de mestre dans un château, d’entrer au service de quelque seigneur libéral et qui, l’honorant pour sa science, le doterait d’un beau palefroi blanc en récompense de son insignité. Il se voyait d’avance chevaucher d’un air tellement altier, tellement noble, et condescendre des sourires au vulgaire qu’il dépasserait en chemin…

    Mais les cinq ans d’études n’ont pas ramené beaucoup de fruits : Pat a d’abord échoué aux examens d’astronomie (science du ciel – bronze). Puis il s’essaie à l’art de soigner (argent), mais n’a pas plus de succès.

    Enfin Pat croit avoir décroché le pompon en aidant l’Archimeste Walgrave qui s’occupe des corbeaux. Mais son espoir s’écroule car cet Archimestre est devenu incapable. Et c’est là, dans son désespoir, que Rosie lui propose une porte de sortie. Elle le met en relation avec un étranger qui a justement le pouvoir de lui procurer ce fameux dragon :

     Qui êtes-vous donc ? » s’était enquis Pat, à quoi l’autre avait répondu : « Un alchimiste. Je sais changer le fer en or. » Et, là-dessus, la pièce était apparue dans sa main, faisant des entrechats d’une phalange à l’autre, le jaune de l’or scintillant doucement à la flamme de la chandelle. À l’avers s’y voyait un dragon tricéphale, au revers la physionomie de quelque roi défunt.
    Or pour fer, se ressouvint Pat, pourras-tu faire un change plus avantageux ? Est-ce que tu la veux, ta belle ? Est-ce que tu l’aimes ?

    Or pour fer indique deux échanges : l’échange de la clé de fer noir contre la pièce d’or, mais aussi le savoir de l’alchimiste qui promet de changer le fer en or. Mais Pat a encore des scrupules même s’il a déjà dans la poche la clef qu’il a dérobée.

    Suis-je encore un voleur si je remets tout en place et que personne ne se doute jamais de rien. Une question de plus qui le trouvait aussi démuni de réponse que celles autrefois posées par le gracieux Ebrose et le vicieux Vaellyn.

    Finalement le désir de Rosie est le plus fort. Bien sûr ce qui est pathétique c’est que Pat souhaite conquérir cette fille pour toute la vie et vivre avec elle. Alors que du côté de Rosie et de sa mère, il et clair que le dragon d’or ne lui en donnerait la « possession » que pour quelques instants.

    Il se flattait de l’espoir que, d’ici au lendemain matin, la fille lui appartiendrait bel et bien.

    En marge du campus

    Les autres étudiants ici sont très intéressants mis à part Roone,le plus insignifiant, on ne sait presque rien de lui. Il n’a pas encore d’anneau et est donc toujours novice

    Mollander est le fils d’un chevalier ; il y a une hypothèse assez crédible formulée par DNDM sur l’identité de son père et ses véritables activités à la Citadelle. Comme le note Pat, il est plus assidu à la boisson qu’aux études.

    Leo la Flemme est un Tyrell donc de haute naissance et il en joue beaucoup ; lui aussi s’intéresse plus à boire qu’à étudier. Arrogant et moqueur, il ne respecte pas sa punition qui devrait le confiner à Citadelle encore trois jours, et il préfère traîner dans les auberges. Comme vu plus haut, il est ouvertement pro-magie et traîne énormément autour de Marwyn le Mage.

    Armen est déjà un Acolyte, il a déjà forgé quatre anneaux en quatre ans, mais un seul de ses anneaux représente une matière identifiée, l’histoire. Armen semble bien parti pour devenir mestre et essaie de motiver ses camarades à étudier, y compris en allant écouter la fameuse conférence sur la pisse de l’Archimestre Ebrose. Armen est rationaliste, il ne croit pas au retour des dragons ni des Targaryen. Il se positionne clairement comme un mouton gris.

    Arellas surnommé le Sphinx, même sans connaître son identité supposée, apparaît fascinant dans ce chapitre : il est de loin le plus doué pour les études puisqu’il a forgé trois anneaux de sa chaîne en un an. On ne sait pas quelles sont les autres connaissances qu’il a à part l’histoire. Il est aussi excellent au tir à l’arc, et connaît parfaitement l’histoire récente des Targaryen.

    Les étudiants ont une discussion parfois irrespectueuse, et parfois savante. Sur le sujet des dragons, la question de la crédibilité des sources est discutée.

    — Leurs récits ne sont justement pas identiques, maintint Armen. Des dragons à Asshaï, des dragons à Quarth, des dragons à Meeren, des dragons dothraki, des dragons libérant des esclaves… Chacune de ces versions diffère de la précédente.
    — Rien que par certains détails. » Mollander se butait de plus en plus, sitôt qu’il picolait. Sans compter que, même à jeun, c’était une fameuse tête de mule. « Ils sont unanimes à parler de dragons, ainsi que d’une jeune reine belle à couper le souffle. »

    Leo la Flemme lui aussi évoque des controverses de mestres. Les répliques des jeunes aspirants qui se veulent des chevaliers de l’esprit me font un peu penser à un concours de qui a la plus grosse… connaissance

    « Perestan prétend que le monde est vieux de quarante mille ans. Mollos assure cinq cent mille. C’est quoi, trois jours, je vous le demande ? »

    Même Pat qui se désintéresse complétement de la conversation ne peut pas s’empêcher de placer sa (petite) science quand ses camarades évoquent l’obsidienne :

    — Le verredragon, dit Pat. Les gens du vulgaire l’appellent verredragon. » Il y avait apparemment là, dans un sens, quelque chose de significatif.

    Il y a un effet comique à voir Pat parler de gens du vulgaire (smallfolk en v.o.), alors que lui-même en fait partie. Les étudiants se voient déjà comme une élite au dessus des autres même si les enfants de la noblesse ont un avantage certain (Leo, Arellas), des jeunes issus du peuple (Armen) peuvent s’élever à force de travail.

    Vous vous demandez comment est financée la Citadelle, et qui assume les frais de formation alors que des personnes issues du peuple peuvent l’intégrer ou encore comment un novice comme Pat a réussi à économiser quelques cerfs d’argent et peut se subvenir à lui-même ? Heureusement le wiki a des réponses.

    Le lecteur peut aussi questionner au choix des spécialités. En regardant le récit de Pat, il semble que les choix des matière est laissé à chaque étudiant, et je trouve assez bizarre que Pat commence par deux ans d’astronomie, avant de tenter l’anneau de médecine au bout de quatre ans à la Citadelle. A sa place, j’aurais commencé par des anneaux plus faciles, la corbellerie par exemple. Mais bon, Pat fait partie des personnages pathétiques des extrémités des tomes, comme Chett et Merrett, qui ont tendance à toujours accuser les autres ou le manque de chance plutôt que se remettre en cause tout en continuant à prendre des risques forts dans l’espoir d’une amélioration de leur sort.

    Conclusion

    Ce chapitre était le premier à Villevielle, nous retrouverons cette ville uniquement dans l’épilogue de AFFC, quand Sam arrivera enfin dans la cité étudiante. De même, Daenerys n’apparaît pas du tout comme POV dans AFFC et est évoquée uniquement dans trois chapitres du tome : après le prologue il faudra attendre les deux derniers chapitres de Samwell.

    Il y a un grand effet miroir dans ce premier et ultime chapitre qui se répondent l’un l’autre, dans lequel nous retrouverons Arellas et Leo Tyrell, nous verrons enfin le mystérieux Mawyn qui a été présenté ici. Et il y a aussi un personnage qui dit s’appeler Pat le petit Porcher, alors que Pat a pourtant l’air bien mort à la fin du prologue. Le lien pointe vers l’article de blog avec un excellent éclairage de DNDM sur l’infiltration des Sans Visages à la Citadelle, raison pour laquelle je n’ai pas voulu en parler ici.

    #188627
    R.Graymarch
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    Ah ce prologue. Avec encore un loser ! Un peu moins pire que Chett mais pas de beaucoup. Je me souviens que j’avais été perplexe en primo-lecture, me demandant ce que ça faisait là. Et d’avoir fait tomber ma mâchoire lors de l’épilogue, feuilletant le livre à toute vitesse en me disant « mais il était mort, Pat ??? »

    Là donc on commence par « Dragons ». Evidemment c’est polysémique entre la pièce qui est au coeur du chapitre et l’animal qui est aussi au coeur du chapitre.

    Pat divague sur Rosie (vendue par sa mère, ce qui met mal à l’aise tout de même), les autres parlent de vrais dragons, mais on y va petit à petit, loin de la rumeur venant de l’est, pour le moment.

    Pat continue à penser, c’est pas bien glorieux. Et d’ailleurs son apprentissage non plus. Walgrave, ça ne fait pas vraiment rêver. Je note qu’on a un rossignol, ça change des corbeaux.

    Alleras paye son coup car il a obtenu son maillon. Globalement (non j’avais pas du tout compris que c’était Sarella), Alleras passe vraiment pour le mec sympa, généreux. Un anti-Leo Tyrell qui est lui aussi friqué mais dit du mal de tout le monde, menace etc.

    Le rossignol qui chante « gold for iron, gold for iron, gold for iron » c’est limite le fer-prix (ou des maillons de chaîne ?). Et là on apprend le fin mot de l’histoire pour Pat

    Which was passing strange, because that was what the stranger had said the night Rosey brought the two of them together. “Who are you?” Pate had demanded of him, and the man had replied, “An alchemist. I can change iron into gold.” And then the coin was in his hand, dancing across his knuckles, the soft yellow gold shining in the candlelight. On one side was a three-headed dragon, on the other the head of some dead king. Gold for iron, Pate remembered, you won’t do better. Do you want her? Do you love her? “I am no thief,” he had told the man who called himself the alchemist, “I am a novice of the Citadel.” The alchemist had bowed his head, and said, “If you should reconsider, I shall return here three days hence, with my dragon.”

    On est le troisième jour, mais il y a la fête d’Alleras à l’auberge. On dirait que Pat n’a pas vraiment été invité

    Three days had passed. Pate had returned to the Quill and Tankard, still uncertain what he was, but instead of the alchemist he’d found Mollander and Armen and the Sphinx, with Roone in tow. It would have raised suspicions not to join them.

    L’auteur passe sur l’histoire de l’auberge puis enchaîne sur les dragons et les histoires autour

    “The tales are not the same,” insisted Armen. “Dragons in Asshai, dragons in Qarth, dragons in Meereen, Dothraki dragons, dragons freeing slaves . . . each telling differs from the last.”

    “Only in details.” Mollander grew more stubborn when he drank, and even when sober he was bullheaded. “All speak of dragons, and a beautiful young queen.”

    (j’ai rien trouvé de probant sur le ver dans la pomme, que ce soit la pourriture des lieux ou le mini-dragon vermiforme). Le sphynx (créature féminine parfois, notamment en Grèce) aurait un secret ? tiens donc

    The Sphinx was always smiling, as if he knew some secret jape.

    On retourne sur les « succès » des étudiants

    Alleras would make a maester. He had only been at the Citadel for a year, yet already he had forged three links of his maester’s chain. Armen might have more, but each of his had taken him a year to earn. Still, he would make a maester too. Roone and Mollander remained pink-necked novices, but Roone was very young and Mollander preferred drinking to reading.

    Pate, though . . .

    He had been five years at the Citadel, arriving when he was no more than three-and-ten, yet his neck remained as pink as it had been on the day he first arrived from the westerlands. Twice had he believed himself ready. The first time he had gone before Archmaester Vaellyn to demonstrate his knowledge of the heavens. Instead he learned how Vinegar Vaellyn had earned that name. It took Pate two years to summon up the courage to try again. This time he submitted himself to kindly old Archmaester Ebrose, renowned for his soft voice and gentle hands, but Ebrose’s sighs had somehow proved just as painful as Vaellyn’s barbs.

    Je ne sais pas pourquoi Alleras insiste autant sur les pommes (ils ont de la nourriture à gâcher, c’est bien le sud à l’abri, ça^^) mais en tout cas il partage son savoir. Ici sur la famille Targaryen

    Leo arrive, il est infect, et il n’y a qu’Alleras pour s’opposer à lui

    Alleras was no longer smiling. “You will apologize.”

    “Will I?” said Leo. “How can I, with my throat so dry . . .”

    “You shame your House with every word you say,” Alleras told him. “You shame the Citadel by being one of us.”

    “I know. So buy me some wine, that I might drown my shame.”

    Mais Leo nous parle de Marwyn, qu’on connait déjà un peu (j’avais complètement oublié en primolecture), puis de chandelle de verre. Roone sert à relancer les autres de manière à ce que le lecteur apprenne ce que les autres protagonistes savent déjà

    Pate knew about the glass candles, though he had never seen one burn. They were the worst-kept secret of the Citadel. It was said that they had been brought to Oldtown from Valyria a thousand years before the Doom. He had heard there were four; one was green and three were black, and all were tall and twisted.

    / “The night before an acolyte says his vows, he must stand a vigil in the vault. No lantern is permitted him, no torch, no lamp, no taper . . . only a candle of obsidian. He must spend the night in darkness, unless he can light that candle. Some will try. The foolish and the stubborn, those who have made a study of these so-called higher mysteries. Often they cut their fingers, for the ridges on the candles are said to be as sharp as razors. Then, with bloody hands, they must wait upon the dawn, brooding on their failure. Wiser men simply go to sleep, or spend their night in prayer, but every year there are always a few who must try.”

    “Yes.” Pate had heard the same stories. “But what’s the use of a candle that casts no light?”

    “It is a lesson,” Armen said, “the last lesson we must learn before we don our maester’s chains. The glass candle is meant to represent truth and learning, rare and beautiful and fragile things. It is made in the shape of a candle to remind us that a maester must cast light wherever he serves, and it is sharp to remind us that knowledge can be dangerous. Wise men may grow arrogant in their wisdom, but a maester must always remain humble. The glass candle reminds us of that as well. Even after he has said his vow and donned his chain and gone forth to serve, a maester will think back on the darkness of his vigil and remember how nothing that he did could make the candle burn . . . for even with knowledge, some things are not possible.”

    Donc si on laisse la chandelle toute la nuit, on passe le test ? ^^

    Leo prétend qu’il a vu une chandelle brûler.

    “I know what I saw. The light was queer and bright, much brighter than any beeswax or tallow candle. It cast strange shadows and the flame never flickered, not even when a draft blew through the open door behind me.”

    Armen crossed his arms. “Obsidian does not burn.”

    “Dragonglass,” Pate said. “The smallfolk call it dragonglass.” Somehow that seemed important.

    “They do,” mused Alleras, the Sphinx, “and if there are dragons in the world again . . .”

    “Dragons and darker things,” said Leo. “The grey sheep have closed their eyes, but the mastiff sees the truth. Old powers waken. Shadows stir. An age of wonder and terror will soon be upon us, an age for gods and heroes.” He stretched, smiling his lazy smile. “That’s worth a round, I’d say.”

    Leo provoque Pat mais ce dernier est soutenu par ses amis. Ils partent mais Pat reste. Et on croise le nom de Cressen au passage

    Archmaester Walgrave had no trouble telling one raven from another, but he was not so good with people. Some days he seemed to think Pate was someone named Cressen.

    Leo continue de balancer des amabilités à Pat (et on apprend son origine sociale) quand ce dernier se rend compte que l’aube arrive

    Dawn, Pate realized. Dawn has come, and the alchemist has not. He did not know whether he should laugh or cry. Am I still a thief if I put it all back and no one ever knows? It was another question that he had no answer for, like those that Ebrose and Vaellyn had once asked him.

    Avec courage, il provoque Leo mais ce dernier le regarde à peine

    “Leave Rosey be,” he said, by way of parting. “Just leave her be, or I may kill you.”

    Leo Tyrell flicked the hair back from his eye. “I do not fight duels with pig boys. Go away.”

    Pat s’en va, passe devant l’antique septuaire ainsi que le temple de R’hllor où il y a du monde

    Each morning at first light the red priests gathered to welcome the sun outside their modest wharfside temple. For the night is dark and full of terrors. Pate had heard them cry those words a hundred times, asking their god R’hllor to save them from the darkness. The Seven were gods enough for him, but he had heard that Stannis Baratheon worshiped at the nightfires now. He had even put the fiery heart of R’hllor on his banners in place of the crowned stag. If he should win the Iron Throne, we’ll all need to learn the words of the red priests’ song, Pate thought, but that was not likely. Tywin Lannister had smashed Stannis and R’hllor upon the Blackwater, and soon enough he would finish them and mount the head of the Baratheon pretender on a spike above the gates of King’s Landing.

    On fait un tour en ville jusqu’à s’approcher de la tour (et hop, info sur Leyton au passage)

    And beyond, where the Honeywine widened into Whispering Sound, rose the Hightower, its beacon fires bright against the dawn. From where it stood atop the bluffs of Battle Island, its shadow cut the city like a sword. Those born and raised in Oldtown could tell the time of day by where that shadow fell. Some claimed a man could see all the way to the Wall from the top. Perhaps that was why Lord Leyton had not made the descent in more than a decade, preferring to rule his city from the clouds.

    Il trébuche puis voit l’alchimiste. Ce dialogue est fort énigmatique

    “Have you decided what you are?”

    Must he make me say it? “I suppose I am a thief.”

    “I thought you might be.”

    On a ensuite le récit de son larcin

    Though the box was stoutly made and bound with iron, its lock was broken. Maester Gormon had suspected Pate of breaking it, but that wasn’t true. Walgrave had broken the lock himself, after losing the key that opened it.

    Inside, Pate had found a bag of silver stags, a lock of yellow hair tied up in a ribbon, a painted miniature of a woman who resembled Walgrave (even to her mustache), and a knight’s gauntlet made of lobstered steel. The gauntlet had belonged to a prince, Walgrave claimed, though he could no longer seem to recall which one. When Pate shook it, the key fell out onto the floor.

    If I pick that up, I am a thief, he remembered thinking. The key was old and heavy, made of black iron; supposedly it opened every door at the Citadel. Only the archmaesters had such keys. The others carried theirs upon their person or hid them away in some safe place, but if Walgrave had hidden his, no one would ever have seen it again. Pate snatched up the key and had been halfway to the door before turning back to take the silver too. A thief was a thief, whether he stole a little or a lot.

    Ils vont dans un coin plus calme, l’auteur nous confirme que les robes de mestre ont plein de poches. L’échange est fait (après un rituel inutile de morsure dans la pièce). Pat veut voir son visage et là, c’est quand même assez diabolique comme dialogue

    “I do not know you.”

    “Nor I you.”

    “Who are you?”

    “A stranger. No one. Truly.”

    Puis Pat meurt, tout seul, en pensant à Rosie. Une entame bien mystérieuse qui ne livre son intérêt qu’à la fin d’AFFC et peut-être dans TWOW (c’est long).

    Au fait, c’est Alleras (pas Arellas).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par R.Graymarch.

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    #188637
    DJC
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    Ah chouette, un prologue avec de nouveaux personnages, un nouvel endroit… ah mince il y’aura beaucoup de ça dans ce tome hihi

    Merci pour vos commentaires, peu de choses à rajouter.. sympa aussi de se replonger dans toutes les théories autour de ces perso !

    « Noone »… 😀

    #188640
    Eridan
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    Un détail qui m’amuse :

    “You always miss your last shot,” said Roone.
    « Tu rates toujours ton dernier coup », lâcha Roone.

    foreshadowing ?

    Un autre :

    whilst Armen frowned. “Leo. My lord. I had understood that you were still confined to the Citadel for…”
    pendant qu’Armen fronçait les sourcils. « Léo. Messire. Je m’étais laissé dire que vous étiez encore consigné à la Citadelle pour…

    Voilà le prétentieux savant soudain bien déférent ! Même au sein de la Citadelle, le mérite et le savoir ne sont pas tout. Il faut être Alleras ou Mollander pour oser tenir tête à Leo.

    « La nuit qui précède la prononciation de ses vœux, tout acolyte doit assumer une veille au fin fond des caves. Sans que lui soit autorisée la moindre lanterne, la moindre torche, la moindre lumière, le moindre bougeoir… à l’exclusion d’une chandelle d’obsidienne. Force lui est par conséquent de passer toute la nuit dans les ténèbres, à moins qu’il ne parvienne à allumer cette fichue chandelle. Certains s’y risquent coûte que coûte. Les dingues et les butés, ceux qui se sont fait une étude des arcanes qualifiés suprêmes. Ils s’y entaillent souvent les doigts, car les arêtes en sont aussi tranchantes que des rasoirs, à ce qu’il paraît. En suite de quoi les voilà, mains ensanglantées, contraints de guetter l’aube, à remâcher leur piteux échec. Les autres, plus sages, se contentent tout bonnement de roupiller, quand ils ne tuent pas les heures en prières, mais il s’en trouve toujours un petit nombre, chaque année, pour ne pouvoir s’empêcher de tenter l’épreuve.

    […]

    C’est une leçon, répondit Armen, la dernière leçon que nous soyons tenus d’apprendre avant d’arborer respectivement nos chaînes de mestres. La chandelle de verre est censée représenter la vérité et l’acquisition du savoir, raretés aussi belles que fragiles. Le verre est taillé en forme de chandelle afin de nous rappeler qu’un mestre a pour devoir de projeter de la lumière en quelque lieu qu’il serve, et acéré dans le but de nous remémorer que la connaissance menace toujours de se révéler dangereuse. Les sages ne sont jamais à l’abri de la tentation de l’arrogance au sein de leur sagesse, alors qu’un mestre a pour obligation de pratiquer en permanence l’humilité. La chandelle de verre évoque aussi cela. Lors même qu’il aura prêté son serment, ceint sa chaîne et entrepris de servir, un mestre ne cessera de repenser aux ténèbres de sa veille et de se rappeler que, quoi qu’il ait fait pour allumer la chandelle, ce fut en pure perte, parce que la science elle-même est impuissante à réaliser l’impossible.

    Je trouve ce passage très intéressant, et je ne me rappelle plus si on en a déjà discuté … Pour moi, il s’agit d’un ancien rituel, dont le sens a été perdu et perverti au fil des siècles par les mestres, tout comme ils ont transformé l’art de la corbellerie, que les enfants de la forêt avaient appris aux Premiers Hommes : à l’origine, on avait une pratique magique de change-peaux, qui consistait à faire parler les corbeaux ; dans la saga, les corbeaux ne prononcent plus que quelques mots et ils voyagent comme messagers avec un message accroché à la patte.
    Ici, je pense que c’est la même chose : le rituel originel n’avait sans doute pas les mêmes buts que le rituel d’aujourd’hui. A une certaine époque, quand la magie était encore puissante, allumer la chandelle devait être possible (si tant est qu’elle n’était pas allumée en permanence, la flamme de celle de Marwyn semble ne pas vaciller et ne pas s’éteindre). A l’époque, le pouvoir des chandelles devait encore être actif et certains mestres étaient peut-être capables de faire ce que les sorciers des Possessions faisaient avec : « voir des événements se déroulant à de grandes distances, de pénétrer dans les rêves d’un homme pour le doter de visions et de communiquer entre eux sur de grandes distances » Et en cela, la chandelle symbolise effectivement le savoir : celui qui parvient à l’allumer à accès à des sources de savoir inaccessible aux autres. Tous n’y parvenaient sûrement pas … La science ne peut l’impossible, contrairement à la magie et la chandelle relève de la magie.

    Mais depuis la chute de Valyria, la magie s’éteint et allumer la chandelle est manifestement devenu impossible. Le rite perdure, car les institutions ont besoin de traditions, mais la signification qui s’y attache a changé.

    Ce qu’on perd à la traduction : le surnom de Pat. « Salopiaud » dans notre VF, Spotted en vo, pour dire « taché » ou « tacheté »  … ce qui le rattache à beaucoup d’autres personnages : Sylva Santagar, le Félin moucheté, Pat le Tavelé, Tom le Tisonné. Je doute qu’il y ait un lien entre tous, mais c’est dommage !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par R.Graymarch.
    #188642
    R.Graymarch
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    Y a que moi qui trouve que le mode opératoire du Sans-visage complètement pété ? Ah c’est sûr, ça fait du mystère à la lecture mais ça repose énormément sur un geste que Pat aurait pu ne pas faire. J’imagine qu’il avait des plans de secours (sauf que ça l’incriminerait sans doute beaucoup plus)

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #188643
    Eridan
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    Oh, je ne doute pas que le Sansa Visage sache faire apparaître une dague et puisse au besoin tuer Pat d’un coup de lame bien placé. S’il n’avait pas croqué dans la pièce, ça revenait au même, je pense. Il est déjà mort ; c’est juste que le poison est peut être un peu plus doux et plus efficace … Mais oui, il doit y avoir un deuxième plan. En fin de compte, le mode opératoire compte peu : le sans visage veut prendre l’identité de Pat, il a besoin de faire disparaître son corps après son crime commis (et là, je suis plus intéressé … Comment a-t-il fait ? Il doit y avoir des moyens, bien sûr, mais lesquels ? Fosse commune ? l’Hydromel ?)

    #188645
    Pandémie
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    Pour moi, il s’agit d’un ancien rituel, dont le sens a été perdu et perverti au fil des siècles par les mestres, tout comme ils ont transformé l’art de la corbellerie, que les enfants de la forêt avaient appris aux Premiers Hommes : à l’origine, on avait une pratique magique de change-peaux, qui consistait à faire parler les corbeaux ; dans la saga, les corbeaux ne prononcent plus que quelques mots et ils voyagent comme messagers avec un message accroché à la patte. Ici, je pense que c’est la même chose : le rituel originel n’avait sans doute pas les mêmes buts que le rituel d’aujourd’hui. A une certaine époque, quand la magie était encore puissante, allumer la chandelle devait être possible (si tant est qu’elle n’était pas allumée en permanence, la flamme de celle de Marwyn semble ne pas vaciller et ne pas s’éteindre). A l’époque, le pouvoir des chandelles devait encore être actif et certains mestres étaient peut-être capables de faire ce que les sorciers des Possessions faisaient avec : « voir des événements se déroulant à de grandes distances, de pénétrer dans les rêves d’un homme pour le doter de visions et de communiquer entre eux sur de grandes distances » Et en cela, la chandelle symbolise effectivement le savoir : celui qui parvient à l’allumer à accès à des sources de savoir inaccessible aux autres. Tous n’y parvenaient sûrement pas … La science ne peut l’impossible, contrairement à la magie et la chandelle relève de la magie.

    Peu probable, il n’y a aucune trace de cela et on a affaire à Villevieille au centre religieux de la foi des Sept et de la connaissance avec les mestres, qui sont tous deux issus de l’invasion andale, civilisation connue pour son absence a priori de mages et son aversion pour Valyria qui les a poussés à migrer sur Westeros. On voit par Marwyn, Qyburn ou Mirri et les autres mages d’Essos, ou inversement par dautres comme mestre Luwin, que l’apprentissage et l’acceptation de la magie sont possibles ou au contraire une sorte de biais culturel dans le refus de son existence. La présence d’une chandelle valyrienne comme rappel de l’impuissance de la science est plus cohérent avec leur passé, mais aussi que la foi (les prières) et le déni (le sommeil) permettent de vivre l’esprit tranquille même si le danger est latent. Ce qui explique la prédominance des Moutons gris. Peut-être qu’à une époque la chandelle s’allumait encore, mais la leçon devait être la même, il existe en ce monde des forces et menaces que l’on ne maîtrise pas. Qu’à titre individuel, certains aient osé comme Marwyn, sûrement,  mais comme rituel institutionnalisé, c’est improbable.

    A priori, la mort doit passer pour un accident. Donc pas de dague. Si Pat n’avait pas spontanément mordu dans la pièce, Jaqen aurait pu assez facilement induire le geste genre « Croque, c’est bien de l’or ». Et le fleuve est un bon moyen de se débarrasser d’un corps, les noyades sont assez fréquentes sans cours à la piscine et après quelques jours et loin de là, impossible d’identifier le corps.

    #188657
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Merci Darkdoudou pour cette présentation des enjeux d’un chapitre qui doit ramener le lecteur dans le bain d’une saga après quelques années d’attente !

    Un détail qui m’amuse :

    “You always miss your last shot,” said Roone.
    « Tu rates toujours ton dernier coup », lâcha Roone.

    foreshadowing ?

    Je pense aussi à cette possibilité, sans certitude (dans le genre graine que GRRM sème et qu’il laisse pousser ou non pour plus tard), mais je pencherais pour un foreshadowing inversé : à un moment, le troisième tir fera bien mouche, et si je dois parier, ce serait sur un vrai dragon, vu que le présent chapitre est saturé de dragons.
    Je rapprocherais en outre ces trois tirs des trois tirs tentés par Samwell dans le prologue d’ASOS, lorsqu’il s’entraîne contre un tronc d’arbre et manque la cible sauf au dernier coup.

    J’aime beaucoup ce chapitre pour la manière dont GRRM réussit à mener une mini histoire qui en elle-même n’a aucun intérêt pour l’intrigue (quelle importance que Pat soit amoureux de Rosie et veuille coucher avec elle ?), mais que la mort du personnage central puisse avoir à terme un effet papillon, et que cette histoire de rien se rattache à l’intrigue générale par tous les à-côtés (= la réunion de quelques étudiants de la citadelle qui nous rattache au reste du monde, Westeros et Essos) et par la portée symbolique : en effet, si on regarde le seul schéma de cette histoire, on a un jeune fou (« fool ») qui pour obtenir les faveurs d’une belle doit accomplir une « prouesse », en l’occurrence ramener un dragon/le feu. Et pour cela, il se fait voleur. Et ça se finit mal.
    Or, c’est un schéma qu’on retrouve soit tel quel autour de Daenerys (dans le tome 5, par exemple, tout l’arc de Quentyn Martell va suivre exactement le même schéma mais développé sur plusieurs chapitres), soit un peu transformé avec Jon, où Jon uni au Mur et la Garde de Nuit doit prouver sa loyauté et les servir en s’infiltrant chez les Sauvageons et en y « volant le feu » – Ygrid, la dragonne aux dents de travers ^^, mais pas qu’elle, si on prend en compte le côté arme ultime du dragon et qu’on établit un lien avec le chaleureux Mance Rayder et le cor de Joramun.
    Ce ne sont que deux exemples qui pour moi sont parlants et permettent de rattacher ce prologue à toute l’histoire.
    J’ajouterai également la symbolique du fer noir changé en or, qui renvoie à l’histoire des Starks qui partent vers le sud se confronter aux Lannister (illustrée notamment à travers Sansa Stark, fortement attirée par les dorures des Lannister au point de vouloir en devenir une), mais peut-être aussi le fer noir des Stark qui en devenant une couronne leur coûte la vie (peut-être qu’autrefois, les Starks de Winterfell ont été « voleurs de feu » et que ça a permis d’asseoir leur puissance et leur domination sur le Nord).

    Je ne sais pas pourquoi Alleras insiste autant sur les pommes (ils ont de la nourriture à gâcher, c’est bien le sud à l’abri, ça^^) mais en tout cas il partage son savoir.

    j’y ai vu un clin d’oeil à Guillaume Tell avec la pomme et le tir à l’arc. Mais comme on est dans le Bief et que dans le Bief il y a la famille de Fossoway avec la pomme verte et la pomme rouge, le fait que d’une flèche Alleras coupe une des pommes en deux, ça peut annoncer pour plus tard une divisions entre les seigneurs du Bief et une guerre fratricide, et qu’il suffira de pas grand chose pour en arriver là. En bref, comme pour le 3e coup qui est toujours manqué, ça me semble relever de la plantation de graine avec du petit entretien régulier pour aider à faire pousser sans pouvoir préjuger du résultat final ^^ (enfin, si, GRRM sait quelle graine il plante, mais il ne sait pas si ça ira bien dans le jardin et s’il la gardera telle quelle).

    Globalement (non j’avais pas du tout compris que c’était Sarella), Alleras passe vraiment pour le mec sympa, généreux. Un anti-Leo Tyrell qui est lui aussi friqué mais dit du mal de tout le monde, menace etc.

    Pareil, je n’avais rien vu pour Sarella. En même temps, on apprend dans un chapitre plus tardif qu’il y a une Aspic qui s’appelle Sarella qui s’amuse à la citadelle, et l’information paraît complètement anecdotique à ce moment-là car l’attention est focalisée sur 3 autres aspics qui ont droit à leur caractérisation. En primo lecture, je n’avais même pas fait attention qu’une Sarella existait.

    #188660
    Lapin rouge
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    Et derrière les dragons, le retour des Targaryen est aussi évoqué, Leo comprend très vite ce que veut dire Arellas quand il rappelle leur devise « trois têtes a le dragon

    La devise des Targaryen, c’est « Feu et sang ». « Trois têtes a le dragon » est la phrase prononcée par Rhaegar dans la vision que Daenerys a de lui dans l’hôtel des Nonmourants. Bien sûr, tout le monde sait que l’emblème des Targaryen est un dragon tricéphale, mais la phrase n’est reprise telle quelle que par Alleras dans ce chapitre (il y a aussi Mestre Aemon qui, dans son agonie, murmure que le dragon doit avoir trois têtes).

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #188664
    Yoda Bor
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    Je tente de me raccrocher à la lecture en reprenant avec ce quatrième tome, comme je n’ai pas relu les 2 et 3, ça risque d’être assez décousu ^^.
    J’ai beaucoup aimé relire ce prologue, le petit groupe à la taverne fait vraiment soirée d’étudiants même si je ne comprends pas trop pourquoi Armen traine avec des personnes à la fois plus jeunes et moins avancées dans les études que lui.
    Beaucoup d’informations sur Villevieille, les Hightower et même les Tyrell.
    J’ai quand même un peu tiqué au fait que, parmi toutes ces personnes qui sont quand même parmi les plus instruites de Westeros, certains d’entre eux se mélangent autant dans les Targaryen. Ca passe encore pour Roone qui a l’air plutôt jeune et qui confond Viserys et Aegon, mais pour Armen, il n’y a carrément plus de Targaryen survivant.

    Arys du Rouvre 💜

    #188667
    Eridan
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    La devise des Targaryen, c’est « Feu et sang ». « Trois têtes a le dragon » est la phrase prononcée par Rhaegar dans la vision que Daenerys a de lui dans l’hôtel des Nonmourants. Bien sûr, tout le monde sait que l’emblème des Targaryen est un dragon tricéphale, mais la phrase n’est reprise telle quelle que par Alleras dans ce chapitre (il y a aussi Mestre Aemon qui, dans son agonie, murmure que le dragon doit avoir trois têtes).

    Et Gyldayn, qui titre son chapitre sur Aegon et ses sœurs « Three Heads Had the Dragon » ce qui n’est certainement pas un hasard ! 😉

    #188677
    Lapin rouge
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    je ne comprends pas trop pourquoi Armen traine avec des personnes à la fois plus jeunes et moins avancées dans les études que lui.

    Peut-être juste parce que ce sont ses amis (on peut se faire des amis plus jeunes que soi…).

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #188711
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
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    En primo-lecture, j’avais eu des sentiments mitigés concernant ce prélude. D’un côté on découvre (enfin) Villevieille et on apprend pas mal de choses sur la citadelle, les études de Mestre, etc… D’un autre on voit difficilement où l’auteur veut en venir avec ces personnages secondaires et l’intrigue autour de Pat.

    Et pourtant, j’étais impatient de relire ce début de tome 4 à la lumière des discussions et articles lus sur le forum et le blog (merci la garde de nuit).

    Au final je dirais que ce prologue est digne des trois précédents, de la galerie des personnages aux multiples graines qui y sont plantées.

    J’espère qu’on saura un jour ce que cherche le sans-visage (si c’en est un).

    #188717
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1464

    Ce fut un vrai plaisir de lire le compte-rendu de Darkdoudou et vos approfondissements à tous !

    J’espère qu’on saura un jour ce que cherche le sans-visage (si c’en est un).

    .  Si comme moi tu préfères le découvrir dans un des tomes ultérieurs (il n’est pas interdit de rêver), je te déconseille de t’intéresser au sujet récent sur le forum qui, s’il est certainement extrêmement intéressant (j’ai renoncé à en poursuivre la lecture dès que les intentions de l’auteur pour cet alchimiste ont été révélées), donne à mon goût des informations que tout le monde n’a pas envie de connaître avant qu’elles n’aient été validées par la publication officielle.

    En ce qui concerne la pièce d’or, je pense qu’il d’agit d’un parallèle avec la méthode finalement choisie par Arya pour mener à bien sa mission concernant l’homme qui « assure » les voyages en bateau.

     

    #188870
    Céleste
    • Pas Trouillard
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    Je trouve ce passage très intéressant, et je ne me rappelle plus si on en a déjà discuté … Pour moi, il s’agit d’un ancien rituel, dont le sens a été perdu et perverti au fil des siècles par les mestres, tout comme ils ont transformé l’art de la corbellerie, que les enfants de la forêt avaient appris aux Premiers Hommes : à l’origine, on avait une pratique magique de change-peaux,

    C’est intéressant et ça me rappelle une discussion sur le baptême des fer-nés. Si on crackpot sur le complot des moutons gris, c’est peut-être devenu un moyen de détecter des « magiciens » pour les archimestres.

    Autrement, ça évoque les conditions pour ouvrir « le troisième œil » en quelque sorte, l’obscurité, comme pour Bran ou Arya. Ça fait le lien avec la connaissance et la sagesse du troisième oeil de la corneille. Également la lanterne de l’Aïeule.

    Mais depuis la chute de Valyria, la magie s’éteint et allumer la chandelle est manifestement devenu impossible. Le rite perdure, car les institutions ont besoin de traditions, mais la signification qui s’y attache a changé.

    Depuis la mort des derniers dragons plutôt, non ? A Quarth, on nous dit que ça fait une centaine d’année que la chandelle n’avait pas brulé.

    Je trouve intriguant le fait que Léo parle avec une certaine admiration de Marwyn. Du moins pas avec son mépris habituel. Car ça semble changer au dernier chapitre, mais on en reparlera ^^

    A la relecture, on comprend qu’être un voleur est un souci pour les SV. Sauf que c’est bien l’Alchimiste qui fait de Pat un voleur, le pauvre. Je trouve qu’on est au même niveau d’arnaque/entourloupe au code des SV que ce que pourrait faire une Arya qui s’arrange avec les règles.

    On a un archimestre doux et un aigre, les deux sont pénibles. J’ai trouvé ça rigolo ^^

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #188887
    Eridan
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    Depuis la mort des derniers dragons plutôt, non ? A Quarth, on nous dit que ça fait une centaine d’année que la chandelle n’avait pas brulé.

    Pour ce qui est des chandelles de Westeros, j’aurais tendance à le dater du Fléau de Valyria, quatre cents ans plus tôt à cause de ce qui est dit dans ce chapitre de Danny :

    Magic had died in the west when the Doom fell on Valyria and the Lands of the Long Summer, and neither spell-forged steel nor stormsingers nor dragons could hold it back, but Dany had always heard that the east was different.
    A l’ouest, le merveilleux avait vécu, le jour où le Sort s’était appesanti sur Valyria et les Pays du Grand Eté ; ni l’acier forgé par incantation ni les enchanteurs de tornades ni les dragons n’avaient été capables de l’y préserver. A l’est, en revanche, on ne cessait de le répéter, tout était différent.

    AGOT, Daenerys III.

    Amusant d’ailleurs de constater que la magie de l’ouest commence à s’éteindre avec la chute de Valyria … Pour moi, ces quatre-cents ans sont suffisants pour que la magie deviennent un objet de contes, et que les mestres en doutent de plus en plus. Je crois d’ailleurs qu’il y a plusieurs courants, entre ceux qui la réfute en bloc et ceux qui admettent qu’elle a eu une influence sur le monde à un moment, mais que cet âge est passé. Les mestres développent un académisme  hyper-rationaliste (le scepticisme d’Armen contre toutes les informations concernant Daenerys dans ce chapitre en est un bon exemple, on avait déjà suffisamment côtoyer Luwin qui était plus savant et plus ouvert pour voir ce que ça pouvait donner). Pas étonnant qu’au bout de quatre-cents ans sans constater de phénomènes magiques, ils en viennent à remettre en cause même son existence.

    Je trouve intriguant le fait que Léo parle avec une certaine admiration de Marwyn. Du moins pas avec son mépris habituel. Car ça semble changer au dernier chapitre, mais on en reparlera ^^

    On en reparlera sûrement.

    Leo vient d’une grande famille, mais tout Tyrell qu’il est, il n’a sûrement pas une place très enviable au sein de la famille, qui se débarasse de lui en l’envoyant à la Citadelle, où il se révèle très peu doué. Il se retrouve au milieu de vieillards prêchant la rigueur, l’austérité et un certain état d’esprit (faussement humble avec les puissants, arrogants avec les ignorants). Forcément, ça ne lui convient pas, et quand il entend des discours un peu plus exalté, d’un homme qui n’entre pas dans les cases et qui lui promet « Une époque de merveilles et de terreurs [qui] ne tardera plus guère à fondre sur nous, une époque propice aux dieux comme aux héros » … Forcément, le puiné qu’il est pense qu’il pourra jouer un rôle, être important, être le héros que personne n’avait vu venir. ^^

    Tiens, à ce propos, j’ai l’impression que je n’ai jamais partagé cette observation sur le forum : Leo a une situation familiale … plus complexe qu’on ne pourrait le croire. ^^
    Il faut jeter un œil à l’arbre généalogique Tyrell pour s’en rendre compte : il est le second fils de Moryn Tyrell, un oncle de Mace Tyrell. Oncle de Mace, ça suppose déjà qu’il a un certain âge (Mace a quarante-cinq) … D’autant plus que Moryn est déjà arrière-grand-père, du côté de son premier fils. Son arrière petite-fille, Elinor, est une des cousines de Margaery. Elle a quatorze ans. Soit trois ans de moins que Leo… Il est possible que Martin se soit trompé, ou que ce ne soit un indice de rien du tout … Mais n’empêche, un gars qui a seulement trois ans de plus que sa grande-nièce, c’est un bel exploit. A noter aussi que Leo a un neveu (oncle d’Elinor donc), Medwick, qui lui est déjà mestre. Il y a peut-être des raisons qu’on ne soupçonne pas encore au fait que sa famille l’ait envoyé à la Citadelle, alors qu’il a été formé aux armes, d’après Pat. Cette branche de la famille Tyrell investit vachement chez les mestres, mais même ainsi, ça n’explique pas cet étrange écart d’âge.

    #188960
    Pandémie
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    Amusant d’ailleurs de constater que la magie de l’ouest commence à s’éteindre avec la chute de Valyria … Pour moi, ces quatre-cents ans sont suffisants pour que la magie deviennent un objet de contes, et que les mestres en doutent de plus en plus. Je crois d’ailleurs qu’il y a plusieurs courants, entre ceux qui la réfute en bloc et ceux qui admettent qu’elle a eu une influence sur le monde à un moment, mais que cet âge est passé. Les mestres développent un académisme  hyper-rationaliste (le scepticisme d’Armen contre toutes les informations concernant Daenerys dans ce chapitre en est un bon exemple, on avait déjà suffisamment côtoyer Luwin qui était plus savant et plus ouvert pour voir ce que ça pouvait donner). Pas étonnant qu’au bout de quatre-cents ans sans constater de phénomènes magiques, ils en viennent à remettre en cause même son existence.

    C’est plutôt l’inverse, la magie avait déjà décliné bien avant, il n’y a déjà plus de change peaux ou quelque magie que ce soit bien avant l’arrivée d’Aegon et rien qui dise que les Ouestriens ont perdu leur talent à ce moment-là, au contraire on ne parle déjà presque plus de magie des siècles avant. Même contre les Andals, il y a peu de légendes avec de la magie. La chute de Valyria semble au contraire une bonne branche bien pratique pour rattacher des pans de l’histoire à une date précise (comme le début du Moyen-Age par exemple). On peut d’ailleurs se demander quand et comment les mestres ont acquis les chandelles. Il est fort possible que cela ait été après le Fléau, justement comme leçon de la vanité valyrienne. Ca ne semble pas le genre d’objet que les Valyriens laissent traîner et Westeros sait adapter ses traditions assez vite (genre des Garde royaux ou des chevaliers à l’époque des héros).

    Mestre Luwin est surtout en train de faire l’éducation à un enfant. Si on leur dit qu’il y aura peut-être du dessert au diner, ils vont gueuler qu’on leur a promis ce dessert s’ils ne le reçoivent pas. Tout cela couplé à sa propre déception et ses regrets qu’il n’existe personne pour lui apprendre. Il ne peut donc pas dire qu’il existe des restes de magie (Ile-aux-Faces, épées valyrienne, Aube, grégeois, mages en orient) mais plus tard dans l’oeuvre, Luwin concède qu’elle existe comme l’odeur de cendre après un incendie (un truc du genre).  La société ouestrienne y croit d’ailleurs aussi pas mal, elle accepte assez facilement les histoires genre Mélisandre ou prophétie de sorcière des bois, voire Tarly qui fait venir des mages pour « viriliser » Samwell, etc. Luwin finit par adapter son discours et dire que Bran peut bien appeler certaines choses magie à défaut d’un  meilleur terme. Luwin se répète d’ailleurs, le mot semble le déranger car selon lui, c’est plutôt un phénomène incompris. Ce qui se tient quand on apprend plus sur les Anciens Dieux et les barrals. Les mestres sont bien obligés de constater qu’il y a des choses qui ne s’expliquent pas et certains les redoutent, le mépris est souvent une forme agressive de peur et de manque de confiance en soi.

    Tiens, à ce propos, j’ai l’impression que je n’ai jamais partagé cette observation sur le forum : Leo a une situation familiale … plus complexe qu’on ne pourrait le croire. ^^ Il faut jeter un œil à l’arbre généalogique Tyrell pour s’en rendre compte : il est le second fils de Moryn Tyrell, un oncle de Mace Tyrell. Oncle de Mace, ça suppose déjà qu’il a un certain âge (Mace a quarante-cinq) … D’autant plus que Moryn est déjà arrière-grand-père, du côté de son premier fils. Son arrière petite-fille, Elinor, est une des cousines de Margaery. Elle a quatorze ans. Soit trois ans de moins que Leo… Il est possible que Martin se soit trompé, ou que ce ne soit un indice de rien du tout … Mais n’empêche, un gars qui a seulement trois ans de plus que sa grande-nièce, c’est un bel exploit. A noter aussi que Leo a un neveu (oncle d’Elinor donc), Medwick, qui lui est déjà mestre. Il y a peut-être des raisons qu’on ne soupçonne pas encore au fait que sa famille l’ait envoyé à la Citadelle, alors qu’il a été formé aux armes, d’après Pat. Cette branche de la famille Tyrell investit vachement chez les mestres, mais même ainsi, ça n’explique pas cet étrange écart d’âge.

    Ca s’explique très facilement par un enfant tardif. Stevron Frey a une arrière-petite-fille plus veille que sa sœur. Dany est plus jeune que son neveu. C’était même assez fréquent dans notre univers, à l’époque où l’on avait son premier enfant avant 20 ans au lieu d’après 30 désormais. Même si là l’écart est un peu extrême pour que Leo ait la même mère,  un enfant vers 15-16 ans puis un second mariage vers 50-60 ans peut très bien l’expliquer. Et cela se produit à chaque génération, donc si ça se trouve, Moyryn avait lui-même une assez grande différence d’âge avec Luthor, et donc de l’âge de Mace. Et faire de Léo un mestre plutôt que de l’équiper en chevalier est une option plus économique (ça coute un domaine seigneurial tout ce barda, bien plus que « l’écolage » à la Citadelle) et sans doute moins risquée avec son sale caractère. Donc pas forcément de gros mystère ni d’erreur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par R.Graymarch.
    #188973
    Eridan
    • Vervoyant
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    Ca s’explique très facilement par un enfant tardif. Stevron Frey a une arrière-petite-fille plus veille que sa sœur. Dany est plus jeune que son neveu. C’était même assez fréquent dans notre univers, à l’époque où l’on avait son premier enfant avant 20 ans au lieu d’après 30 désormais. Même si là l’écart est un peu extrême pour que Leo ait la même mère, un enfant vers 15-16 ans puis un second mariage vers 50-60 ans peut très bien l’expliquer. Et cela se produit à chaque génération, donc si ça se trouve, Moyryn avait lui-même une assez grande différence d’âge avec Luthor, et donc de l’âge de Mace. Et faire de Léo un mestre plutôt que de l’équiper en chevalier est une option plus économique (ça coute un domaine seigneurial tout ce barda, bien plus que « l’écolage » à la Citadelle) et sans doute moins risquée avec son sale caractère. Donc pas forcément de gros mystère ni d’erreur.

    Ai-je laissé entendre que j’imaginais un gros mystère ? ^^ Ce n’est pas le cas. J’envisage au contraire comme tu l’évoques un simple remariage tardif. (La naissance tardive est sans doute possible aussi, mais j’y crois moins tant l’écart d’âge me paraît important, mais je ne vais pas me lancer dans de savantes et hasardeuses estimations ^^)
    La mestrise est évidemment une option viable pour un cadet, nous sommes bien d’accord. D’autant que ce n’est pas la première fois : outre Leo et Medwick, il y a l’oncle de Mace et de Leo, Gormon, et un de leurs cousins plus éloignés, Normund, qui sont mestres. Gormon a d’ailleurs une position non-négligeable, qui laisse supposer que les Tyrell ont une certaine influence à la Citadelle. (l’info de Varys sur le Conclave qui songe à le désigner Grand Mestre est invérifiable, mais il est quand même le suppléant d’archimestre Walgrave). Contrairement à Randyll Tarly, les Tyrell ne rechignent pas à ce que les leurs portent la chaine et vivent une vie de servitude. Sans doute ont-ils compris de longue date l’influence qu’ils pouvaient exercer grâce à la Citadelle … et avec un Gormon si bien placé, les autres n’ont-ils pas des passe-droits ? Va savoir …
    Ajoutons à ça que Moryn est commandant du Guet de Villevieille. Un poste militaire certainement sympa, mais pas héréditaire et pas forcément si rémunérateur : Moryn est un Janos Slynt avec le titre de chevalier et un nom de famille prestigieux. Autant dire que ses enfants n’hériteront pas de grand chose et qu’il faut les placer judicieusement : former les aînés aux armes pour en faire des chevalier et dédier les cadets à la mestrise, pour un homme ayant un statut important à Villevieille, ce n’est pas du tout déconnant …

    Du coup, non, je ne pensais pas vraiment à un grand mystère 😉 Mais bon, dès qu’on parle remariage, j’imagine des tensions entre les branches ! Leo est le puiné d’un troisième-fils, né d’un remariage. La branche aînée a l’air plutôt bien intégrée au sein de la famille (Luthor et Theodore sont chevaliers, Luthor Junior est écuyer, Elinor est dame d’atour de Margaery), alors que Leo a l’air d’avoir été relégué à la Citadelle alors qu’il n’y a pas de prédisposition particulière. Dans ce chapitre, son nom de famille inspire de la crainte à Pat, mais rien ne dit que Leo soit en si bon termes avec le reste des Tyrell. Alleras lui reproche d’ailleurs de couvrir d’opprobre sa maison avec chacun de ses mots. Je me dis que c’est peut-être aussi comme ça que le voit sa famille : il pourrait parfaitement être leur mouton noir la rose flétrie de la famille Tyrell. (D’ailleurs, il semble plus proche de Marwyn que de Gormon.)

    Il se peut aussi que je surinterprète, mais le personnage est tellement présenté comme un p’tit con (à la Jaime ou Theon du début) que je m’attends un peu à une histoire « tragico-pathétique » le concernant. ^^

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