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Lapin rouge, le il y a 10 heures et 53 minutes.
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28 février 2023 à 11 h 45 min #188433
Nymphadora
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J’ai vu The Fabelmans, et c’était charmant. Une jolie déclaration d’amour à sa famille, et surtout à sa maman, de Spielberg. Michelle Williams est formidable dans ce rôle d’artiste à qui l’on a brulé les ailes, fantasque et malheureuse. Paul Dano, en face, est toujours aussi émouvant. Rien que pour ces deux là, le film sort du lot. On pourra y trouver des longueurs, un côté un peu tire-larme… mais c’est quand même très charmant, très tendre, et j’ai bien apprécié.
~~ Always ~~
2 mars 2023 à 21 h 50 min #188516R.Graymarch
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La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé (j’ai regardé sa filmographie, je crois que je n’ai rien vu à part Restons groupés il y a bien longtemps dont j’ai un souvenir de plaisir coupable)
En 2011, Maureen Kearney (Isabelle Huppert, fantomatique, sans doute pour que son apparence colle mieux à l’âge du personnage ?) est déléguée CFDT chez Areva. Proche de la PDG qui va bientôt se faire débarquer (l’élection présidentielle est au coin de la rue), elle s’entend mal avec le PDG suivant, surtout quand elle apprend qu’un accord entre EDF et son homologue chinois risque d’avoir des conséquences néfastes pour Areva et ses salariés. Alors, elle tente de se faire entendre mais le milieu des affaires et de la politique est assez pourri.
Film forcément « tiré d’une histoire vraie », ça parait plan-plan mais en fait c’est coupé en deux parties vraiment distinctes. Le film a clairement un parti-pris pro Maureen Kearney (Huppert est quasiment de tous les plans) même si, par moments… C’est plutôt bien fait, le thème est intéressant, il y a plein d’acteurs qui sont bons, mais d’un autre côté chaque partie est bien balisée. Voilà, ça remplit son contrat. Mais plus de 2 heures, c’est un peu long
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais5 mars 2023 à 22 h 03 min #188604R.Graymarch
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The Son de Florian Zeller, adapté de sa pièce (oui, comme The Father)
A New York, Peter (Hugh Jackman) est un juriste friqué. Il vit avec Beth (Vanessa Kirby) et ils ont un bébé de quelques mois. Son ex femme (Laura Dern) vit avec leur fils Nicholas (Zen McGrath) 17 ans. Or Nicholas va mal et Peter le prend chez lui.
Je m’étonne d’avoir mis The Father si haut dans mon top. Là, c’est quand même moins ambigu, et beaucoup plus long (on dépasse les deux heures). Les acteurs et actrices sont au top, le reste se tient bien sans être fabuleux (c’est un peu longuet même si la fin est assez enlevée).
Spoiler:On voit bien un fusil de Tchekhov (hyper symbolique en plus), c’est un poil dommageJe sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais12 mars 2023 à 17 h 29 min #188875R.Graymarch
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Mon crime du très prolifique François Ozon, adapté d’une pièce de théâtre des années 1930
Deux jeunes femmes vivent dans un appartement misérable parisien : l’une est actrice sans rôle et l’autre est jeune avocate. Or il se trouve que l’actrice a dû quitter le logement d’un producteur qui voulait lui « proposer un rôle » et qui a été tué par balle. Est-elle suspecte ? Coupable ? Est-ce qu’il y a moyen d’en profiter
Là, on est dans le Ozon « populaire » (pas comme Peter von Kamp, son précédent). Lever de rideau au début pour bien qu’on comprenne que tout ça, c’est du théâtre. Ca cabotine énormément (peut-être comme la pièce d’origine, je n’en sais rien) et faut dire qu’on peut jouer au who’s who tellement il y a de têtes (plus ou moins talentueuses) qu’on reconnait. Honnêtement, c’est du bon divertissement (notamment les costumes et les décors), on ne s’ennuie pas vraiment mais c’est assez balisé et… vain ?
Ca fait deux Huppert en dix jours, toujours avec un visage blafard et des lèvres ultra rouges.. mais là on a un côté Cruella en plus. L’adaptation de la pièce à 2023 pour le côté féministe (ou pas d’ailleurs car ce n’est pas si clair) me laisse assez perplexe. Un petit Ozon pour moi.
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DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais18 mars 2023 à 20 h 02 min #189111R.Graymarch
- Vervoyant
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Très content de toutes les récompenses aux Oscar pour Everything, everywhere, all at once qui le mérite tellement
Empire of light de Sam Mendes
Début des années 1980 dans une petite ville balnéaire de l’Angleterre (non, pas Broadchurch), Hilary (Olivia Colman) travaille au cinéma de bord de mer Empire, géré par Colin Firth. Elle travaille à l’accueil avec d’autres employés. Arrive un jour Stephen (Micheal Ward) qui débute dans le métier
C’est un film un peu étrange, qui prend beaucoup son temps au début pour poser ses personnages. J’ai trouvé ça un peu « oui enfin mais bon, si on avançait), mais je reconnais qu’il y a plein de personnages secondaires chouettes : le projectionniste (Toby Jones), d’autres employés (Tom Brooke et Hannah Onslow). Certains éléments importants de l’intrigue ne sont pas révélés dans la bande-annonce, c’est audacieux et ça fait une jolie surprise. Globalement le derniers tiers est plus intéressant. Le cinéma a un grand rôle là dedans (surtout symbolique) mais n’imaginez pas que ce soit le coeur du film, c’est plutôt un cadre. Néanmoins, je pense que si on travaille dans le milieu du cinéma, cet aspect prime (tout le côté pellicule, projection etc). Pourtant, il y a des personnages, et un cadre bien précis (l’Angleterre des années Thatcher) qui donne une scène merveilleusement réalisée. Plutôt pas mal, mais j’aurais aimé davantage aimer.
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DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais19 mars 2023 à 11 h 26 min #189116R.Graymarch
- Vervoyant
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Si vous aimez le cinéma ou Bong Joon-ho, vous pouvez passer une demi-heure en sa compagnie, c’est assez merveilleux
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DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais19 mars 2023 à 11 h 32 min #189117O’Cahan
- Exterminateur de Sauvageons
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Oui ! J’ai aussi apprécié cette vidéo (la seule série que je regarde provenant de ce média…). Je suis ravie qu’il ait adoré Heureux comme Lazzaro.
please mind the gap between your brain and the platform
19 mars 2023 à 13 h 48 min #189120R.Graymarch
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Il est bluffant (je ne m’attendais pas à retrouver la filmo d’Alain Guiraudie !!), passionné et passionnant tout en étant humble et accessible. Un modèle
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DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais20 mars 2023 à 11 h 14 min #189131Nymphadora
- Vervoyant
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Empire of light de Sam Mendes
(…) Pourtant, il y a des personnages, et un cadre bien précis (l’Angleterre des années Thatcher) qui donne une scène merveilleusement réalisée. Plutôt pas mal, mais j’aurais aimé davantage aimer.Je te rejoins pas mal sur Empire of light : une très belle réalisation, de très bons acteurs, une grosse surprise par rapport à la bande-annonce (je m’attendais globalement à un film sur la puissance du cinéma tout ça tout, et en fait le cinéma n’est qu’un décor pour un film qui raconte tout autre chose), un film qui décolle vraiment dans sa deuxième moitié… Mais pas un coup de cœur quand même, j’aurais voulu être plus embarquée.
Je serais en revanche plus gentille que toi avec Mon crime de Ozon qui m’a fait rire, et dont j’ai beaucoup aimé le côté théâtral. C’est acidulé dans les décors et costumes, drôle, fun (Huppert notamment m’a fait bien rire^^), ça joue avec notre actualité avec second degré. Pas un chef d’œuvre, mais j’en suis ressortie avec la banane.
Possible aussi que ma banane ait été boostée par contraste avec le film que j’avais vu juste avant… Women Talking de Sarah Polley qui est un poil plombant ^^ C’est un film qui aurait probablement mérité plus de presse vu son sujet : suite à une série d’agressions, dans une communauté religieuse américaine, un groupe de femmes discutent de ce qu’elles doivent faire : partir, rester et continuer, rester et confronter leurs violeurs. Elles n’ont pas les mots pour nommer le patriarcat, mais le définissent petit à petit, et disent la violence, le traumatisme qu’elles vivent toutes différemment, leur peur, leur rapport aux hommes, et à leurs fils, la contradiction avec leur foi, le besoin de pardon (et je tiens à saluer le traitement très œcuménique qui est fait de la thématique, parce que partant d’une communauté ultra religieuse, réussir à rendre le propos universel est un exercice pas facile et très bien mené), le besoin d’être libérées et écoutées… Certaines scènes sont très très belles, notamment parce que c’est porté par d’excellentes actrices (Claire Foy est magistrale dans son rôle notamment). C’est loin d’être exempt de maladresses : il y a un côté très scolaire et peu naturel qui ressort, la volonté pédagogique fait qu’on se dit « nan mais jamais de la vie ce petit théâtre ne s’exprimerait de cette manière », on est un peu dans l’exercice de style très théorique. Mais bon, du coup ça mérite quand même d’être vu. C’est dur, mais avec des réflexions importantes.
Et enfin j’ai vu Emily de Frances O’Connor et j’en suis ressortie passablement agacée. On connaît peu de choses de la vie d’Emily Brontë, mais le propos du film, au delà de nous montrer des gens qui pleurent en corset dans la campagne anglaise (ça d’habitude j’achète, c’est plutôt ma came) détourne le peu de choses qu’on sait pour nous coller : une rivalité jalouse entre Charlotte et Emily (la blonde, la brune, elles se déchirent, la brune est libre, la blonde est pudibonde, outrée et jalouse par l’histoire scandaleuse qu’a écrite sa sœur… pauvre Charlotte Brontë ! yuk !) , une romance nulle et surtout une relation ultra malaisante et incestueuse. Emily Brontë mérite mieux ! Et Emma Mackey, qui l’interprète mérite mieux aussi d’ailleurs !
~~ Always ~~
20 mars 2023 à 14 h 14 min #189140Schrö-dinger
- Patrouilleur Expérimenté
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J’ai du retard j’ai du retard MAIS j’ai enfin vu :
Revoir Paris d’Alice Winocour Mia (Virginie Efira) survit à un attentat dans une brasserie et tente de se rappeler ce qu’il s’est passé. Il y a de très bons moments dans ce film, peuplé de fantômes, réels ou pas, de personnages en quête ou qui se trompent. Et une communauté étrange de rescapés pour qui tout a changé et qui se sentent étrangers par rapport à la ville, leur vie, leur famille. Le film se tient très bien mais j’émets un léger bémol : je trouve qu’un axe important fait un peu remplissage
J’ai beaucoup aimé, Virginie Efira et Benoit Magimel très touchants, le film ne cherche pas à exploiter l’horreur des attentats mais en parle intelligemment je trouve, sans trop en faire. Le bémol mentionné par Gray ne m’a pas gêné pour le coup. C’est un très beau film.
Saint Omer d’Alice Diop, qui a reçu plein de prix (Louis Delluc, ou à Venise) et représentera la France aux Oscar Laurence Coly, est jugée aux assises de Saint Omer car elle a abandonné son bébé de 15 mois sur la plage de Berck-sur-mer. Le film puise son inspiration dans l’affaire Fabienne Kabou qui a tué son bébé en 2013 et a été condamnée. En parallèle, Rana, proffe et autrice, suit le procès. Film de procès sur un sujet qui peut être passionnant. Mais je suis passé complètement à côté. Les sorties du tribunal ne sont pas bien intéressantes, le lien avec Rana me parait ténu (faut l’imaginer, disons) et il y a plein de trucs qui sont bien nébuleuses et surtout mal amenées. Et en plus, ça dure plus de 2 heures. Bref, sans moi
Sans Gray mais avec moi
Pas un énorme coup de cœur mais j’ai bien aimé, j’ai trouvé les actrices très bonnes, l’affaire est dérangeante mais forcément suscite la curiosité, j’ai eu l’impression que le film cherchait à coller à la réalité et les ajouts fictionnels sur la romancière ne m’ont pas dérangé.
L’innocent de Louis Garrel. Abel (Louis Garrel) voit sa mère (Anouck Grinberg), qui donne des cours de théâtre en prison, se marier avec Michel (Roschdy Zem… ENCORE !), un prisonnier (et apparemment ce n’est pas le premier). Il est mif-mouf à cette idée mais doit faire avec Longtemps, Louis Garrel m’a donné des boutons, mais au vu des critiques et du thème, j’ai tenté. Il faut savoir que la mère de Louis Garrel a vraiment épousé un prisonnier (est-ce qu’engager un psy c’est pas mieux qu’en faire un long métrage ? Peut-être). La première moitié est pas désagréable mais un peu poussive/balisée. La deuxième moitié est plus enlevée, vu qu’on part dans une autre direction, mais ça doit beaucoup au personnage de Noémie Merlant qui tire le tout vers le haut. Plus généralement, les scènes de théâtre sont vraiment très bonnes. Au final, je reste perplexe sur le classement en « comédie » car ce n’est pas tout le temps ça. Et je mettrai un classement en « pas mal » (mais rien d’indispensable à voir) ce qui est moins pire que ce à quoi je m’attendais.
Là aussi cela m’a bien plu, Noémie Merlant est vraiment très bonne et je suis content pour son César. Si je devais retenir une seule scène ce serait celle du restaurant qui est vraiment formidable. (Bon et pour le coup j’ai toujours aimé Louis Garrel alors je n’ai pas eu trop besoin d’être convaincu).
Tár, de Todd Field : Une Cate Blanchett magistrale, pour une réflexion autour du harcèlement et de cancel culture en nous mettant face à une femme harceleuse et misogyne, sans prendre son spectateur pour un neuneu, sans donner de clef surlignée. J’ai plutôt aimé, mais je regrette le rythme un peu étrange (la première demi-heure est terriblement prétentieuse et heureusement que le film pivote parce que j’aurais pas tenu sinon xD) et je regrette certains choix narratifs qui affaiblissent le film je trouve.
On continue avec Noémie Merlant, puisqu’elle joue ici l’assistante de Lydia Tár, jouée par Cate Blanchett. Cette dernière est effectivement très bonne dans le rôle, mais je crois que c’est à peu près tout ce qui m’a plu. J’ai plutôt aimé le début moi
et j’ai finalement un peu lâché, je ne comprends pas vraiment le propos du film, je ne sais pas quels sont les messages, il ne se passe pas grand chose, et on s’ennuie pas mal, cela dure quand même 2h38 … Je ne recommande pas.
Sinon j’ai vu un petit film pas très très connu qui s’appelle La Mélodie du bonheur aka The Sound of Music de Robert Wise avec Julie Andrews. Et bah j’ai adoré, j’ai trouvé ce film vraiment charmant. C’est cliché mais j’ai passé un très bon moment, les chansons sont assez formidables (et j’ai beaucoup ri en découvrant dans le film My favorite things, qu’Ariana Grande reprendra bien des années plus tard dans 7 rings, je ne savais pas que c’était une reprise). Cela dure 2h54 mais pour le coup je n’ai vraiment pas vu le temps passer.
Et pour des avis un peu moins positifs :
Mascarade de Nicolas Bedos. Je n’avais déjà pas trop aimé La belle époque, qui a pourtant été bien reçu par les critiques et le public, là c’est encore pire. L’histoire est vue et revue, mais sans les surprises que l’on peut attendre avec le genre (les escrocs qui se perdent dans leurs escroqueries) les acteurs et actrices pas vraiment bons (dommage parce que le casting est intéressant pourtant, et individuellement ils ont déjà fait bien mieux) et un propos pas intéressant.
Beau Travail de Claire Denis. Je suis déçu d’être passé à côté car sur le papier cela m’intéressait beaucoup, une histoire de Légionnaires avec un travail sur l’esthétique des corps de ces hommes sur-entraînés. Malheureusement il ne se passe vraiment pas grand chose et l’ambiance est très bizarre. Il faudrait que je le revois car la fin est très très forte.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
21 mars 2023 à 9 h 23 min #189152Obsidienne
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…Sinon j’ai vu un petit film pas très très connu qui s’appelle La Mélodie du bonheur aka The Sound of Music de Robert Wise avec Julie Andrews. Et bah j’ai adoré, j’ai trouvé ce film vraiment charmant. C’est cliché mais j’ai passé un très bon moment, les chansons sont assez formidables (et j’ai beaucoup ri en découvrant dans le film My favorite things, qu’Ariana Grande reprendra bien des années plus tard dans 7 rings, je ne savais pas que c’était une reprise). Cela dure 2h54 mais pour le coup je n’ai vraiment pas vu le temps passer.
Pour les cinéphiles .
Savez-vous que ce film est la reprise de deux films allemands de la fin des années 50 La Famille Trapp et » La Famille Trapp en Amérique « ?
Tous deux sont l’adaptation de la vie de la véritable Maria Augusta von Trapp-
Cette réponse a été modifiée le il y a 15 heures et 16 minutes par
Obsidienne.
"Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
" Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)21 mars 2023 à 13 h 51 min #189168Lapin rouge
- Fléau des Autres
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Vu aussi Mon crime, et je suis sur la même ligne que Nympha : pas le film du siècle (sans doute pas même celui de l’année), mais ça se laisse regarder sans déplaisir. Le casting est assez improbable (Isabelle Huppert et Danny Boon dans le même film, il fallait oser, Ozon [uh uh !]). Le discours féministe est assené à la truelle, mais on peut passer outre et se contenter des numéros d’acteurs qui défilent. Mention spéciale à Huppert en version Cruella (elle manque même de bousculer un dalmatien dans la rue… hasard ?) et à André Dussollier.
Sinon j’ai vu un petit film pas très très connu qui s’appelle La Mélodie du bonheur aka The Sound of Music de Robert Wise avec Julie Andrews.
En général, j’aime beaucoup les comédies musicales US des années 50-60 (Chantons sous la pluie, West Side Story), mais La Mélodie du bonheur n’a pas fonctionné pour moi : chansons trop fades, et le kitsch de l’Autriche en mode dirndl – chocolat viennois – yodel, c’est pas mon truc. Si on ajoute la vision d’une Autriche quasiment unanime dans son rejet de l’Anschluss, ça a fini de me convaincre que ce film n’était pas pour moi.
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth. -
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