Vos derniers films

  • Ce sujet contient 870 réponses, 74 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Nymphadora, le il y a 3 jours et 19 heures.
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  • #196012
    Nymphadora
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    J’ai vu Killers of the flower moon (le dernier Scorsese donc). Je serais moins dure que @corneille13 : dans l’ensemble j’ai aimé le film (même si je ne le mettrais clairement pas dans une catégorie chef d’œuvre, et que je pense que je l’oublierai assez vite). Je n’ai pas vu les 3h30 passer (vraiment, des films de 1h30 sur Netflix me paraissent bien plus long xD) et j’ai aimé ce rythme qui sait poser les enjeux et les personnages. Après, ces personnages sont des enflures, alors on n’a pas forcément envie de les subir pendant aussi longtemps, mais je trouve dans l’ensemble qu’à chaque fois, les dialogues sont là pour dire des choses des personnages et de l’Amérique et ne sont pas « de trop ». C’est une analyse très clinique, sans faire dans le pathos (voire même du coup trop clinique, j’aurais eu besoin d’un peu plus d’attachement et de scènes un peu émotionnelle pour vraiment que ça soit marquant), mais qui confronte les spectateurs à un racisme systémique et à une cynisme profond.

    Si en revanche j’avais un truc à reprocher à Scorsese, c’est le choix de Di Caprio pour le premier rôle (je vais me faire huer xD). C’est pas qu’il est pas bon, bien sûr, il joue impeccablement, c’est Léo ! Mais je trouve que le film aurait gagné à avoir dans ce rôle un acteur plus jeune, qui peut projeter un personnage plus naif et candide. Ernest est toujours dans des relations où les autres personnages sont hyper paternalistes envers lui, et avec Léo, ça marchait moyennement à mes yeux. Voir Jesse Plemons l’appeler « Son » à tout bout de champ, par exemple, je trouvais ça très bizarre au final. Je pense que le film aurait gagné à ce que papy Scorsese sorte de sa zone de confort en allant chercher un jeune acteur à mettre en lumière (m’enfin d’un autre côté, il aurait perdu un sacré argument de vente : le dernier Scorcese avec Machin qui dure 3h30 c’est rude… vaut mieux le dernier Scorcese avec Léo si tu veux rameuter des gens en salle…).

    Et sinon j’ai vu Second tour, le dernier Dupontel. C’était une fable très charmante. Je suis toujours cliente de la patte Dupontel sur la lumière et les couleurs et ça a marché du tonnerre sur moi. C’est naïf et mignon, mais ça fait du bien un peu de candeur et de lumière.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 4 semaines par Nymphadora.

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    #196016
    Liloo75
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    Si en revanche j’avais un truc à reprocher à Scorsese, c’est le choix de Di Caprio pour le premier rôle (je vais me faire huer xD). C’est pas qu’il est pas bon, bien sûr, il joue impeccablement, c’est Léo ! Mais je trouve que le film aurait gagné à avoir dans ce rôle un acteur plus jeune, qui peut projeter un personnage plus naif et candide.

    Je crois que Scorsese aurait également préféré avoir un autre acteur, s’il avait su…

    En effet, j’ai lu un article sur le tournage du film, qui ne fut pas de tout repos. Leonardo DiCaprio a beaucoup improvisé lors des scènes tournées avec De Niro, notamment. Il partait sur des dialogues de son cru, pas du tout prévus par le script. Ce qui obligeait toute l’équipe à s’adapter au fur et à mesure. A un moment donné, De Niro a craqué et a refusé de tourner une scène

    Après coup, je me dis que c’est peut-être la raison pour laquelle il y avait des dialogues si longs.

     

    Et sinon j’ai vu Second tour, le dernier Dupontel. C’était une fable très charmante. Je suis toujours cliente de la patte Dupontel sur la lumière et les couleurs et ça a marché du tonnerre sur moi.

    Je l’ai vu hier, et j’ai beaucoup aimé. Je ne m’attendais pas à être aussi émue par ce film. Les comédiens sont au top. J’ai adoré Nicolas Marié et toutes ses répliques pour lesquelles il fait systématiquement un lien avec un match de foot. C’était excellent !

     

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #196110
    Nymphadora
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    The Old Oak de Ken Loach

    En 2016, près de Durham dans le nord de l’Angleterre, des réfugiés syriens arrivent dans un petit village qui est en déclin alors qu’autrefois il abritait une mine de charbon très vivante, fermée depuis.

    Alors c’est du Ken Loach, en mode « pas trop dur pour le bide ». Donc on sait ce qu’on va voir : les petits qui se font broyer, la force du collectif etc… Après tout il est communiste et a toujours parlé de ça depuis 50 ans (il a 87 ans). Ce qui change un peu ici par rapport au précédent, c’est qu’on n’a pas « les gentils pauvres contre les méchants capitalistes ». Ici c’est pire, le mal ronge le pays et certains pauvres se tournent contre ceux qui sont plus pauvres qu’eux. Le fond fait un peu forcé, faux et pourtant tout sonne sincère (les acteurs sont merveilleux) à un point que c’est très émouvant comme souvent chez Ken Loach. Ce qui réchauffe le coeur dans ce film c’est que ce genre est très rare. Reste toujours cette question

    Mais quand Loach ne sera plus là, qui fera ces films ?

    J’ai également vu The Old Oak et j’ai beaucoup beaucoup aimé. Le film m’a énormément touchée. Il met très bien le doigt sur une partie de la population qui souffre d’un déclassement et se renferme dans la haine, mais aussi la beauté de la solidarité. Hyper émouvant, avec des acteurs formidables.

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    #196126
    R.Graymarch
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    Et au fond de toi, tu t’es pas dit « c’est chouette mais c’est sans doute trop beau pour être réaliste ? » (même si tout n’est pas rose, loin de là)

    Hyper émouvant, avec des acteurs formidables.

    J’ai cherché en vain la confirmation pour ce film mais je crois qu’il joue surtout avec des acteurs non professionnels.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #196127
    Nymphadora
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    Et au fond de toi, tu t’es pas dit « c’est chouette mais c’est sans doute trop beau pour être réaliste ? » (même si tout n’est pas rose, loin de là)

    Si un peu, mais j’ai eu envie d’y croire, d’avoir un peu d’espoir.

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    #196140
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Comme Eridan, j’ai vu Le Garçon et le héron (君たちはどう生きるか) d’Hayao Miyazaki

    C’est très bien dessiné, très bien animé, y a de belles musiques et de l’imagination. Mais pour quelqu’un de terre à terre comme moi, c’est un peu trop onirique pour être conquis

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    #196152
    Groubbe5
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    Bonjour à tous,

    Je suis un nouvel arrivant sur ce forum, et je dois dire que c’est un espace immense. Je tiens à exprimer ma reconnaissance pour le travail sérieux et la richesse de cette communauté.

    C’est avec plaisir que je participe pour la première fois en partageant mon coup de cœur cinématographique le plus récent. Il s’agit de Reptile, un film réalisé par Grant Singer que j’ai sincèrement apprécié, et je suis sûr que vous l’aimerez aussi, surtout si vous êtes amateurs de thrillers policiers.

    L’intrigue suit un policier exemplaire, entouré de collègues dévoués, enquêtant sur le meurtre d’une agente immobilière. Au départ, l’affaire semble être rapidement résolue, mais comme vous pouvez l’imaginer, il y a bien plus à découvrir que ce que l’on pensait au premier abord.

    #196194
    Nymphadora
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    Bienvenue @groubbe5 ! N’hésites pas à venir te présenter dans la section dédiée.

    De mon côté, comme Eridan et Gray, j’ai vu Le Garçon et le héron d’Hayao Miyazaki. Ca ne restera pas à mes yeux comme un « grand » Miyazaki. L’animation est sublime, l’onirisme m’a parfois touchée, mais à trop vouloir faire de symbolique dans la symbolique, je crois qu’il m’a un peu perdue. J’ai trouvé qu’on perdait en émotion (notamment car on ne s’attache jamais aux personnages) : on coche le bingo des thématiques de Miyazaki, on s’évade dans un monde onirique, mais on ne vibre pas spécialement. Sans avoir passé un mauvais moment du tout (par contre mon mari lui a détesté et trouvé le moment très très très long xD) le film ne rentrera pas dans mon panthéon personnel des Miyazaki.

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    #196265
    Groubbe5
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    Chère @Nymphadora,

    Je tiens à vous remercier pour votre message. J’ai récemment publié une brève présentation de ma personne dans la section dédiée aux présentations.

    Durant ce week-end, j’ai eu l’occasion de regarder le film « Mystère à Venise » de Kenneth Branagh, et malheureusement, j’ai été quelque peu déçu. Je ne souhaite pas révéler de détails sur l’intrigue, mais il ne m’a pas fallu longtemps pour deviner l’identité du coupable.

    Néanmoins, je recommande tout de même ce film, ne serait-ce que pour le plaisir de voir une adaptation cinématographique de l’œuvre.

    Mon rêve ultime serait de voir une adaptation de l’anime Cobra… ce serait une expérience exceptionnelle.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 2 semaines par R.Graymarch. Raison: + réal
    #196293
    R.Graymarch
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    La passion de Dodin Bouffant de Trần Anh Hùng adapté du roman La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant gourmet (1924)

    Fin XIXe siècle, Dodin gastronome vit avec Eugénie sa cuisinière et ils font des repas. Plein

    Un prix à Cannes pour la mise en scène (euh) et représentant la France aux Oscar (aussi pour emmerder Justine Triet ?). La bouffe est bien filmée mais il y en a énormément, tout le temps (le film fait 2h18). La cuisine (la pièce) est immense, les ustensiles sont très jolis. Et on ne voit/parle jamais de gens qui font la vaisselle (c’est magique).

    A part ça, le dernier tiers décolle un peu mais ça vient vraiment tard. Ca doit vraiment plaire à une niche : les personnes qui aiment la bouffe (rien de végétarien^^) et les belles images dans un décor un peu désuet tout de même.

     

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    #196295
    Liloo75
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    Durant ce week-end, j’ai eu l’occasion de regarder le film « Mystère à Venise » de Kenneth Branagh, et malheureusement, j’ai été quelque peu déçu. Je ne souhaite pas révéler de détails sur l’intrigue, mais il ne m’a pas fallu longtemps pour deviner l’identité du coupable.

    J’ai vu également Mystère à Venise de Kenneth Branagh lors de sa sortie.

    Je n’avais pas lu La fête du potiron d’Agatha Christie, alors je me suis dit chouette je vais pouvoir jouer au détective et tenter de deviner qui est le coupable.

    De mon côté, je n’ai pas découvert le meurtrier, mais ma déception ne vient pas là. J’ai trouvé le film un peu trop théâtral, avec des passages assez invraisemblables.

    A la vérité, j’ai été déçue. J’avais beaucoup aimé Mort sur le Nil du même réalisateur. Là c’était plutôt moyen.

    Je n’ai pas vu le temps passer, c’est déjà ça 😉

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    #196343
    Pandémie
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    J’ai regardé The Killer de David Fincher, réalisateur que j’apprécie énormément bien que ce soit un peu inégal. Ler dernier en date est donc sorti sur Netflix. C’est magnifiquement réalisé, l’image est superbe. Michael Fassbender est impeccable dans le rôle principal, un tueur à gage pratiquement sans émotion si ce n’est quelques troubles obsessionnels propre à son métier. La première demi-heure montre la solitude et l’ennui du job, ainsi que sa complexité et son ambiguïté.  Le problème, c’est que la suite de l’intrigue, une histoire de vengeance, n’est pas très intéressante et ultra-classique. Il n’y a pas vraiment d’enjeu, on ne parvient ni à éprouver de l’empathie ni à s’intéresser à ce qui vit le héros. C’est sans doute voulu, un type banal, froid, méthodique, antipathique. On est loin de la sympathie malsaine pour Tyler Durden dans Fight Club, ou de la fascination morbide devant les psychopathes de  Seven ou Mindhunter. Un peu comme l’anti-héros du film, on s’en fout de cette non-fin. Bref, un bon film Netflix, mais pas un grand David Fincher.

    #196413
    R.Graymarch
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    Le Théorème de Marguerite  d’Anna Novion

    Marguerite Hoffmann est à Normale Sup côté maths et fait une thèse sur une partie de la conjecture de Goldbach. Mais tout ne se passe pas comme prévu

    Dur d’avoir un avis sur le film. Ca parle plutôt bien des maths, de sa « poésie », sa « beauté », de comment on peut y sombrer (l’effet visuel des murs est peut être exagéré mais rend super bien), et tout ça n’est pas facile à représenter car c’est très abstrait. J’aime aussi beaucoup comment ça montre le mah-jong et un aspect peu montré de la capitale.

    Les acteurs sont bien, Ella Rumpf (Grave) en tête mais alors son personnage de femme « un peu dans son monde » est dur à apprécier. Pour résumer, ce film est assez ambitieux mais je n’y ai pas pris énormément de plaisir (un peu à contre-courant).

    En parallèle, une émission de La Science CQFD sur la place des femmes en mathématiques. Avec Arianne Mézard, mathématicienne, qui a participé au film

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    #196415
    Schrö-dinger
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    Le Théorème de Marguerite  d’Anna Novion

    Je l’ai vu également et j’avais passé un bon moment, notamment grâce à Ella Rumpf (Grave ) et Julien Grison (de la Comédie Française). Un peu moins été convaincu par les personnages secondaires (le directeur de thèse et la coloc). J’ai bien aimé la représentation des maths dans le film mais en même temps un peu déçu par le fait qu’il y ait très peu de pédagogie / explication autour de ce dont ils parlent, cela part très vite dans des considérations que l’on ne comprend plus. Même la pyramide n’est pas expliquée. Peut-être que c’est à cause du manque de recul sur la question et le fait qu’il n’y ait toujours pas eu de démonstration.

    Sinon j’ai vu How to have sex de Molly Manning Walker, un titre aguicheur pour un film qui vaut vraiment le coup. 3 jeunes anglaises (je n’ai pas compris si elles étaient mineures ou non) fêtent la fin du lycée en partant en vacances en Crête, au programme : de l’alcool, beaucoup d’alcool, de la fête, beaucoup de fête, et du sexe. Cela devrait être les meilleures vacances de leur vie, n’est-ce pas ?

    J’ai beaucoup aimé ce film, c’était percutant, intelligent, et délicat. Le film traite de sujets importants avec beaucoup de nuance, et jamais de manichéisme. Les actrices sont très biens dans leur rôle, en particulier Mia McKenna-Bruce. Je le conseille.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #196416
    R.Graymarch
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    Comme Nymphadora et Liloo, j’ai vu Second Tour d’Albert Dupontel

    Adieu les cons a été mon film préféré en 2021 (le final aide beaucoup)

    Là, j’ai plus de mal, surtout sur le fond qui me parait très confus, voire confusionniste. Alors peut être que tout ça n’est pas sérieux, même si j’en doute, mais je trouve qu’on est loin de l’anarchisme foutraque qu’on voit dans ses autres films. Sinon y a de bons acteurs (ça fait plaisir de voir Nicolas Marié parmi les rôles les plus importants), des moments drôles, je ne nie pas. Mais j’ai été beaucoup moins séduit au final

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #196418
    DJC
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Second Tour, vu aussi, beaucoup aimé ! Un peu moins prenant que Adieu les cons certes, mais j’aime toujours cette manière de filmer excellente et innovante de Dupontel, ses contextes variés (ici : la politique) qui ne sont prétextes qu’à exprimer une poésie de la vie et des rapports familiaux si typiques 🙂 Et un jeu d’acteur assez excellent, que ça soit lui, Cécile de France, très bien mis en valeur par une super photographie je trouve, malgré le côté souvent décalé 😀

    Une interview de lui assez éclairante sur ce film, sur son travail, sur sa vision du monde : https://www.youtube.com/watch?v=KtLvAGtz2BM

    #196447
    Nymphadora
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    J’ai vu le prequel Hunger Games: la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur : l’origin story du méchant de la première trilogie et la façon dont les jeux sont devenus « bankable » auprès du public.
    J’avais lu le livre cette année, et je l’avais pas détesté, sans que ça soit une révélation. Et j’ai bien aimé le film. Il a de vraies qualités à la réalisation : Francis Lawrence joue avec la lumière, avec les plongée/contre plongées… ça fonctionne très bien, et il y a un bon travail pour rester dans une continuité de la trilogie en y apportant une touche « avant/après ». Et les acteurs sont très bons (notamment Tom Blyth qui transcrit bien l’ambiguïté du personnage). Mais le soucis de rythme du bouquin se retrouve dans le film. Mais en tout cas, c’est un film de bonne facture.

    Et j’ai vu The Marvels. Il y a des moments très drôles, c’est plutôt divertissant, mais le MCU où tu sens le truc de remplissage entre 15 séries et 30 films, c’est lassant et ça rend le film très oubliable.

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    #196455
    Crys
    • Terreur des Spectres
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    Dans les derniers trucs que j’ai vu, il y avait Le Règne animal, que j’ai franchement adoré (direct dans le top 2024) et qui m’a ému aux larmes. Il y a Le Livre des solutions de Michel Gondry qui est une chouette comédie qui me faisait un peu peur, je craignais que ce soit un genre d’autopardon de sa part pour avoir eu un comportement toxique mais non ça va.

    Plus récemment on a été voir Second Tour et je dois bien reconnaître que j’ai beaucoup aimé. C’est sans doute pas très réaliste quant à la politique mais c’est pas le but. C’était moins radical qu’Adieu les cons, mais aussi un peu plus porteur d’espoir. Donc naïf, poétique, et assez unique, comme d’habitude avec le cinéma de Dupontel. Pas son meilleur film d’après moi (Enfermés dehors <3 ) mais ça ne ressemble à rien d'autre et ça fait du bien de voir ça :)

    Il y a également La Garçon et le héron de Miyazaki et je suis passé à côté, ça m’a laissé indifférent. J’avais l’impression d’avoir tout et rien compris au film. Genre j’ai pas envie de le revoir pour l’amorce qui m’a été donnée. Un peu le même ressenti que pour un Tenet ou Interstellar mais version Miyazaki (dont Le vent se lève m’avait profondément ennuyé) à mon sens. Bref, je le classe dans les films des vieux qui ont une aura de ouf et qui peuvent faire ce qu’ils veulent mais dont la fin de carrière m’intéresse peu (Scorcese, Ridley Scott and co).

    Et le dernier Hunger Games qui comme pour Nympha, m’a laissé une plutôt bonne impression. En tout cas j’étais agréablement surpris. Francis Lawrence a découvert le grand angle et ça rend plutôt chouette. La version « old school » de Panem aussi et tout le monde joue plutôt très bien (et Jason Schwartzman qui se glisse dans le jeu de Stanley Tucci, un bonheur !). Après clairement, à leur place j’aurais fait 2 films (parties 1 et 2 puis la 3 dans un autre film). On sent que c’est ce qu’ils auraient voulu mais avaient peur de jamais faire le deuxième du coup l’objet est quand même un peu bâtard sur ses 2h37 (ce qui en fait le plus long de la saga). Ah et Peter Dinklage qui vient faire le Tyrion façon saison 8, il le fait bien mais c’est pas hyper passionnant.

    Bref, le film m’a assez émoustillé pour que j’écrive 4 pages dessus l’autre matin sur mon blog, si vous voulez aller voir un peu de mythologie/littérature comparée. Donc j’imagine que ça fait partie des préquels réussis !

    #196456
    R.Graymarch
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    (Le Crys du futur a déjà son top 2024, c’est fou ^^)

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    #196466
    Crys
    • Terreur des Spectres
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    Je pense que j’ai amalgamé la date de sortie et le fait qu’on fait le Twitch Top Cinéma en janvier 2024… ou alors le Crys du Turfu a inventé sa remise de prix en parallèle des Oscars et consorts. Mais ça je le découvrirai que l’année prochaine ! 😄

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 1 semaine par Crys.
    #196578
    R.Graymarch
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    Rien à perdre, premier film de Delphine Deloget, qui vient du documentaire

    A Brest, Sylvie (Virginie Efira), mère célibataire, élève comme elle peut ses deux enfants (un jeune turbulent et un ado). Jusqu’à ce qu’un accident arrive qui chamboule tout.

    Ah tiens, Virginie Efira, ça faisait au moins 3 mois qu’on l’avait pas vue, ça change un peu ^^ J’ai pas adoré le film et pourtant je pense que j’ai envie d’en parler. Déjà, sur la forme, le choix de la fiction. Je me dis qu’une Jeanne Herry (Pupille, Je verrai toujours vos visages) en aurait fait quelque chose de beaucoup plus abouti. Ensuite, des réactions dans la salle ou de ce que j’ai lu/vu/entendu depuis la séance, j’ai l’impression d’être le seul à trouver que le film n’est vraiment pas manichéen, et surtout à ne pas être du côté de Virginie Efira. Car il faut dire que le personnage à fleur de peau, le chaos bruyant en permanence, ça me stresse (même si c’est bien interprété). Pour moi, Sylvie prend tout le temps les mauvaises décisions (sauf à la toute fin) ou sabote à peu près tout. Je sais bien que c’est dur de garder son calme, de composer, mais je me dis qu’avoir des services sociaux qui sont prudents pour ne pas mettre en danger quelqu’un, c’est mieux que le contraire. Je vois donc Sylvie s’empêtrer toute seule (Jean-Jacques, son ado, lui dira exactement ce que je pense à un moment d’ailleurs) et je me dis que « argh, bon sang, mais c’est pas possible ».

    Plus de détails en spoiler (ça spoile beaucoup, je vous préviens)

    Spoiler:
    Non mais sérieux, Sylvie. Ton frère te chope un boulot, et l’entretien d’embauche huuuurle le fait que tu n’es pas préparée. Puis tu changes de jour de congé au bout d’une semaine (sympas, les collègues !!), puis tu te casses. Oui je sais, c’est la dépression et c’est un peu le « principe », mais du coup c’est normal que les services sociaux ne veulent pas rendre l’enfant dans ce cas là. Oui, ça peut marcher. Mais si c’est pas le cas

    Et puis avec Jean-Jacques franchement. Il stresse pour son concert, tu vas le réconforter aux toilettes (bien) ; il dit qu’il va y aller même s’il n’aime pas jouer en public et tu dis « non, le fais pas ». Puis quand il dit avoir trouvé un poste dans une école de pâtisserie à Lille (avec une super place au concours, tu le dissuades de le faire car vivre loin, c’est dur…. pardon ?? Bon à la fin, ça va mieux mais franchement l’Espagne en « volant » le cadet, est-ce que c’est vraiment une solution ??? Pourquoi rester sur cette ambiguïté ? Non, vraiment, y a pas grand chose qui va.

    Les acteurs sont très bien, mention spéciale à Félix Lefebvre (Jean-Jacques) qui jouait chez Ozon (Été 85), et aussi Arieh Worthalter que je n’ai pas reconnu alors qu’il était récemment Pierre Goldman. Ca faisait un bout de temps que je n’avais pas vu Mathieu Demy aussi

    Dites moi si vous êtes du côté de Sylvie et si donc je suis un gros insensible, c’est possible après tout

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    #196696
    Nymphadora
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    De mon côté, j’ai vu le Théorème de Marguerite d’Anna Novion dont Gray et Schrodi parlaient plus haut.

    J’ai plutôt apprécié. J’ai trouvé le film assez beau dans sa description de la poésie des maths et de l’angoisse de l’infini. Les acteurs principaux sont excellents (même si, comme les garçons, j’ai des grosses réserves sur le personnage du directeur de thèse). Si j’avais un reproche à faire, c’est qu’on épuise encore jusqu’à la moelle ce bon vieux cliché du génie mathématicien autiste incapable de connexion humaine. Heureusement, il y a le personnage de Julien Frison pour contrebalancer, mais l’image de la recherche mathématique dans l’imaginaire populaire mériterait quand même un bon coup de polish. Mais dans l’ensemble, j’ai plutôt apprécié le film, sans que ce soit le film de l’année.

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    #196818
    Eridan
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    Unicorn Wars (2022)

    Dans un monde rose bonbon, des petits oursons tout mignons se font des gros câlins et des cœurs avec les doigts … quand ils ne sont pas occupés à exterminer les licornes. Deux frères, Célestin et Dodu, du camp Joli-cœur ( « honneur, douleur et bisous » ) se préparent justement à entrer dans la Forêt magique, territoire des licornes. Leur aventure va conduire à l’ultime conflit entre les deux espèces et permettra de révéler les mensonges des apparences, de l’armée, de la religion et de la guerre.

    Âme sensible s’abstenir ! Le choix graphique de ce dessin animé frappe immédiatement : c’est une œuvre atypique avec un message fort ; le film reprend donc les codes des bisounours, pour mieux ensuite les démolir à la sulfateuse et porter son discours contre le fanatisme, la guerre, le virilisme et la haine. L’histoire s’achève sur une conclusion inattendue et effroyablement pessimiste, qui résonne comme un terrible avertissement. Je ne savais pas trop quoi en attendre, mais je me félicite de ne pas avoir cédé à mes réticences initiales. J’ai vraiment apprécié, même si ce n’est clairement pas un contenu qui plaira à tout le monde !

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #197027
    Nymphadora
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    Vu Dumb Money de Craig Gillespie : Dans la veine de The Big Short où on nous amène dans les rouages de Wall Street, le film revient sur le short squeeze de l’action Gamestop par des petits porteurs en 2021, façon Robin des Bois modernes. Le film est relativement efficace, le casting est bon (Paul Dano est toujours génial de toutes façons xD), mais je pense qu’il manque de pédagogie sur les mécanismes à l’œuvre quand on n’y connait pas grand chose aux marchés financiers (il manque une Margot Robbie dans son bain qui explique les choses par A + B ^^). J’ai passé un bon moment mais du coup je ne sais pas si c’est un film que je recommanderais, je serais curieuse d’avoir des avis de néophytes sur le sujet.

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    #197030
    Pandémie
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    J’ai vu Napoléon de Ridley Scott. Bon, déjà, je l’ai vu en VO par habitude, et ça fait un décalage assez ridicule d’entendre des anglophones prononcer des mots français avec un accent à couper au couteau. Même si pour le jeu des acteurs et actrices, c’est mieux, pour l’immersion, c’est la cata. Ensuite, Ridley Scott prend le parti de se concentrer sur la relation Napoléon – Joséphine et quelques batailles. Pourquoi pas, il n’est sans doute pas possible de traiter tout le personnage en 2h30, le film est déjà longuet. Mais cette relation est assez bizarre, Napoléon est traité limite comme ayant des troubles du spectre autistique, il est souvent moqué, relayant l’image plutôt anglo-saxonne du personnage (petit, batailleur, mal élevé, trompé), d’ailleurs il lit la presse satirique anglaise. Vanessa Kirby joue bien une Joséphine ambiguë sur sa relation, Joaquin Phoenix campe un être juste … bizarre, courageux à Toulon, ridicule durant le coup d’état, pleurnichant souvent. C’est un peu particulier. Les batailles ne sont pas particulièrement épiques et vite expédiées, on peine à sentir le génie militaire. Panpan Toulon est pris, panpan l’Egypte est prise, panpan Austerlitz est gagnée, panpan Waterloo est perdue. Tout l’aspect politique et les réalisations d’homme d’Etat du personnage sont mises de côté pour en faire un mauvais baiseur qui met l’Europe aux pieds de sa chérie.

    Plus que la réalisation de Ridley Scott, c’est le scenario qui semble bancal. Je pense que le film aurait eu tout à gagner à se concentrer sur l’intimisme Napoléon-Joséphine-les autres femmes à peine évoquées, ou à s’intéresser à l’aspect militaire, politique et historique plutôt que mixer les deux maladroitement. Peu être un mauvais montage aussi, avec une version longue plus équilibrée. mais peu probable que j’ai envie de me la farcir.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par R.Graymarch.
    #197084
    Lau
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    J’ai vu hier Le Bleu du Caftan, de Maryam Touzani (prod franco-belgo-marocain) :

    Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    C’est un film sur l’amour sous toute ses formes , l’amour entre ces trois personnes mais aussi l’amour du métier d’artisan, de l’ambiance de la médina, de la vie. Un film de non-dit, de regards de tendresse, à l’atmosphère feutrée, de temps qui passe et de la patience qu’il faut pour faire un caftan, de mains qui se frôlent et qui caressent le tissu, de la sensualité du hammam… L’infinie tendresse qui se dégage entre ces deux 2 hommes qui accompagnent, soignent et veillent cette femme de caractère qui était leur pilier. Lubna Azabal est comme toujours incroyable, forte et fragile à la fois. Si vous n’avez pas peur des films lents, d’ambiance.. je vous conseille fortement ce film d’une grande délicatesse.

     

    #197143
    R.Graymarch
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    Bâtiment 5 de Ladj Ly

    Dans une ville de Seine-Saint-Denis, un vieil immeuble doit être détruit pour reloger ses habitants.

    J’avais beaucoup aimé Les Misérables (3e de mon année 2019), mais là je suis bien moins convaincu par ce qui pourrait être le 2e volet d’une trilogie. On a principalement Haby Keita (Anta Diaw, impeccable) jeune femme impliquée dans la vie de son quartier, et en face, le maire par interim Pierre Forges (Alexis Manenti, pas en chef de la BAC cette fois ci) et son bras droit/rival Roger Roche (Steve Tientcheu, très convaincant en mec un peu compromis mais qui tente aussi d’aplanir les difficultés et faciliter la vie du quartier, tout en se servant au passage). A part ça, il y a plein de monde mais ils sont très peu développés, c’est dommage (je pense notamment aux réfugiés syriens). En revanche, pas de trace de groupes religieux alors que l’opus précédent montrait habilement comment le pouvoir de fait était partagé entre factions grises (le film n’étant pas si manichéen que ça). Là, tout tourne autour de l’immeuble et de son remplacement, de la volonté politique qui profite des événements (voire les provoque), on perçoit bien les enjeux et il y a des scènes fortes mais ça manque de liant. Je me dis qu’il aurait fallu faire plus long pour que la fresque soit plus ample ou plus court et couper ses rôles évoqués trop dans l’arrière plan. Dommage, j’aurais tellement aimé être emporté comme dans Les Misérables.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #197186
    Nymphadora
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    Bâtiment 5 de Ladj Ly

    Dans une ville de Seine-Saint-Denis, un vieil immeuble doit être détruit pour reloger ses habitants.

    J’ai également vu Bâtiment 5 et je n’ai pas forcément ressenti ce soucis de liant que tu pointes, mais, si dans l’ensemble j’ai été touchée et révoltée par beaucoup de choses, j’aurais, je pense, aimé un peu moins de manichéisme du côté du personnage du maire (le personnages reste malheureusement très crédible… mais je pense que le film aurait été d’autant plus fort face à un gars qui essaye vraiment). Un gros point fort en revanche : la place de son héroïne (Anta Diaw, excellente) qui est un bel hommage à toutes ces femmes qui se battent pour les banlieues, en créant des associations, des mouvements citoyens… dans un univers qui leur fait peu de place.
    En tous cas, le constat est malheureusement très tangible et désespéré. Un film qui mérite d’être vu.

    Sinon j’ai vu le dernier Disney : Wish. J’ai beaucoup apprécié. Si on prend le film pour un « simple » dessin animé disney de fin d’année, il est assez oubliable, je l’avoue (même si l’animation est aux petits oignons j’ai trouvé… les chansons ne suivent pas forcément – rien d’aussi marquant que sur certains classiques disney, et surtout, des personnages assez convenus). Sauf que ce n’est pas vraiment un disney de fin d’année (et je mets le reste sous balise, car je l’ai compris en séance, et je pense que c’est la meilleure expérience, d’y aller sans savoir) :

    Spoiler:
    ce dessin animé, c’est le Disney des 100 ans de la marque, et c’est en fait un objet pop-culturel. Un film bourré de références en forme d’hommage à Disney, qui m’a beaucoup touchée. Déjà quand j’ai tilté qu’on était dans un jeu de références, j’ai passé mon film à analyser les clins d’œil et ça m’a fait kiffer. Et surtout, le message envoyé à Disney est très tendre, on sent un vrai amour des classiques avec lesquels on a été biberonnés.

    Du coup, une chouette expérience de visionnage (mais je pense que je serai dans la minorité ^^).

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    #197367
    R.Graymarch
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    Winter Break (traduction bizarre de The Holdovers) d’Alexander Payne qui dans le passé a fait les sympas Sideways, The Descendants

    Noël 1970 dans un college huppé de Nouvelle Angleterre : certains élèves sont punis/forcés de rester pendant toutes les vacances dans le bâtiment déserté où il ne reste qu’un vieux prof old school, la cuisinière et le gardien.

    Ca sent Le Cercle des poètes disparus x The Breakfast Club. Mais ce n’est pas tout à fait ça (mais un peu quand même)

    On m’avait vendu un film contemplatif (= chiant) mais je n’ai pas trouvé que c’était le cas. C’est assez lent en effet (2h10) mais je ne me suis pas ennuyé, on apprend à connaître les protagonistes et à les voir évoluer ou leurs rapports changer. Rien n’est vraiment surprenant mais tout reste satisfaisant à voir si on aime ce style.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #197625
    Nymphadora
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    Petit récap de films vus :

    How to have sex de Molly Manning Walker avec une formidable Mia McKenna-Bruce : Schrodi en parlait un peu plus haut. Globalement, je le rejoins : un chouette film, sensible, délicat, qui traite de sujets difficiles sans en faire des tonnes. On est sur le « show don’t tell » dans sa plus jolie expression : on ne prend pas le spectateur pour une truffe à tout surligner, on lui laisse tirer les fils, les nuances et les émotions. Et l’actrice principale est éblouissante.

    Leave the World Behind de Sam Esmail avec Julia Roberts sur Netflix. Une famille part en week-end dans une chouette maison, mais des évènements inquiétants se déclenchent et les proprios de la maison débarquent.
    Le film m’a fait beaucoup penser à Us de Jordan Peele (en moins bon xD), un thriller oppressant, des personnages pas forcément sympathiques mais qu’on comprend… C’est très très loin d’être un chef d’œuvre (et la fin semble diviser) mais ça se regarde, c’est plutôt efficace. Et perso j’ai justement beaucoup aimé la fin ouverte qui dit beaucoup du monde et est bourrée d’ironie.

    Les Trois Mousquetaires : Milady de Martin Bourboulon : tous les défauts du premier, sans les qualités qui allaient avec. Le film a une énorme soucis de rythme, on s’ennuie. Et comme les dialogues sont toujours aussi plats, et la réalisation toujours aussi naze (les scènes d’actions qui bougent dans tous les sens, outch), baaaaah c’est loooooooong.

    Une équipe de rêves de Taika Waititi avec Michael Fassbender : un entraîneur de foot se retrouve aux Samoa Américaines pour entraîner une équipe de bras cassés. On a vu le film mille fois, mais c’est toujours très choupi. Et on sent qu’on est en 2024 (enfin 2023 en l’occurence pour la sortie du film), des thèmes d’inclusivité ne sont pas oubliés et traités avec sensibilité. Donc un chouette moment même si on connaît l’histoire par coeur.

    Aquaman et le Royaume perdu de James Wan : un énorme navet, loooong. Je m’attendais à du too much au moins drôle, mais c’était même pas drôle.

    Dream Scenario de Kristoffer Borgli avec Nicolas Cage : Un film sur le buzz médiatique et la cancel culture. Il y a des moments qui m’ont fait rire, d’autre qui m’ont mise hyyyyyper mal à l’aise (et c’est volontaire^^), dans l’ensemble c’est pas mauvais, même si je n’adhère pas vraiment au message du film (si j’ai bien compris ce que voulait me dire le film ^^).

    L’innocence de Kore-Eda. La pépite de la liste ^^ Un très beau film, sensible, tout en nuance et en non-dits, avec une construction ultra prenante, des acteurs brillants… Une réussite.

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