ASOS 49 – Jon VI

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    Yfos
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    ASOS 49 – Jon VI
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 48, Arya IX ASOS 50, Catelyn VI

    Retour à Châteaunoir

    Dans le chapitre précédent, Arya semble sur le point de retrouver les siens. Encore avant, Sam, s’apprêtait à regagner le Mur. Dans celui-ci, c’est Jon qui rejoint ses frères de la Garde.

    Délire et fièvre

    Jon avait déjà été blessé à la main et à l’oeil. Il l’est maintenant à la cuisse et le début de ce chapitre se déroule sous le signe de la fièvre et du délire. On le lui avait bien dit dans Jon V : retirer la flèche en lui faisant traverser la cuisse, ce n’était pas une bonne idée.

    Dans le même temps, il est partagé entre Ygrid et son devoir : il ne sait pas s’il a fait le bon choix et se sent coupable ce qui rajoute à son état de confusion.

    Jon se perd presque. Il ne voit la Mole qu’au dernier moment et, lorsqu’il arrive à Châteaunoir, le fort lui semble, dans un premier temps, vide, totalement déserté par ses habitants et dans un triste état de désolation. À la manière d’un héros de conte qui pense n’avoir passé que quelques semaines ou mois au loin mais se rend compte, lorsqu’il rentre chez lui, que des dizaines d’années s’y sont écoulées.

    En s’approchant, Jon se rappelait de ceux qu’il allait retrouver et en arrivant, tout paraît abandonné, c’est un moment angoissant. Puis, finalement, la vie reprend, en premier lieu dans l’armurerie, lieu lié au concret.

    Tourne casaque

    Là, il rencontre Donal Noye et apprend qu’il est accusé d’être passé à l’ennemi, de s’être joint aux sauvageons de Mance Rayder. En effet, Jarmann Buckwell, un homme de la garde, l’a vu avec eux. Dans ces conditions, comment Jon va-t-il pouvoir convaincre rapidement de l’attaque imminente ?

    Il est blessé mais, aux yeux de ses frères, il pourrait s’agir d’un piège, de blessures reçues volontairement par un traître pour donner confiance en lui.

    Finalement, les explications de Jon : il a agi ainsi sur ordre de Qhorin Mimain semblent convaincre Donal Noye de sa loyauté.

    Peut-être également les précisions que donne Jon sur le plan de Mance, qu’il insiste pour donner alors qu’il a besoin de soins urgents : attaques de diversion tout au long du mur pour détourner l’attention du vrai objectif, la prise de Châteaunoir par le sud. Un traître aurait peut-être simplement indiqué une attaque à venir et promis des explications supplémentaires après les soins sans développer pour ne pas se couper dans ses explications.

    Et le fait que ce que demande Jon : surveiller une attaque qui viendrait du sud ne met pas en danger le Mur même si c’est un mensonge.

    Jon poursuit ses explications pendant que Mestre Aemon le soigne et évoque également la recherche, vaine, du cor de l’Hiver.

    Puis il avoue avoir rompu ses vœux avec Ygrid ce qui ne semble choquer ni Noye ni Mestre Aemon. Pour Clydas, on ne sait pas mais quelqu’un parlera à ce sujet. Il y a toujours quelqu’un qui parle.

    Nouvelles du nord et du sud

    Pendant qu’il est soigné, il apprend les nouvelles de l’expédition au nord du Mur : Jeor Mormont a été tué par ses propres hommes et, des deux cents hommes partis, l’élite de la garde, une douzaine seulement sont revenus.

    Concernant la défense de Châteaunoir, cela paraît compromis. Le fort n’est pas conçu pour se défendre contre des ennemis venant du sud. De plus, aucun combattant expérimenté n’est resté: ils sont tous partis riposter aux attaques des hommes de Mance le long du Mur. Sauf Wynton Stout qui, a tellement d’expérience et depuis tellement longtemps qu’il semble l’avoir oublié. Ni bon murs, ni bons hommes.

    Plus tard, une fois réveillé, il est rejoint par Pyp et Grenn qui lui donnent le nom des survivants du Poing, lui expliquent comment Sam a tué un Autre avec son poignard de verredragon et lui décrivent la mort de Jeor Mormont des mains des siens chez Craster. Grenn avoue également avoir abandonné Sam, qui ne voulait plus bouger, après avoir précisé avoir tout tenté pour le convaincre de les suivre. Lui aussi, comme Jon, tout en se justifiant, culpabilise.

    Mestre Aemon lui apprend également les nouvelles, terribles, de Winterfell : la prise puis l’incendie du château et la mort de ses frères, Bran et Rickon.

    Jon a du mal à y croire. La fièvre, sans doute, le pousse à penser, lui qui n’appréciait pas Theon, que

    « Ils ne peuvent pas être morts. … Theon n’aurait jamais fait une chose pareille »

    et il signale qu’il a croisé un loup géant gris qui le connaissait, celui de Bran.

    Il se dit également que

    «  Winterfell …, granit gris, chêne et fer, … allons donc comment Winterfell pourrait-il n’être plus ? »

    comme en écho à Bran qui, dans le dernier chapitre d’ACOK, en jetant un dernier coup d’oeil avant de s’éloigner du château, se disait que

    « la pierre est forte, les racines des arbres plongent fort avant dans le sol et là-dessous trônent, impassibles les rois de l’Hiver. Aussi longtemps qu’ils y demeureraient, demeureraient de même Winterfell. Winterfell n’était pas mort, il n’était que rompu »

    Peu de nouvelles pour le lecteur dans ce chapitre qui permet à Jon de retrouver les siens et d’apprendre ce qui s’est passé en son absence.

    Par contre, on peut constater que Jon est vraiment un leader en devenir. Malgré le délire de la fièvre, les suspicions dont il fait l’objet, il s’inquiète du combat à venir, se demande et demande tout de suite qui est le nouveau commandant puis commence même une analyse des candidats les plus crédibles pour le poste.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 7 mois par Yfos. Raison: mise en forme
    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch. Raison: Jeor
    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.
    #178332
    R.Graymarch
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    On avait laissé Jon blessé et tourne-casaque. Comme tout bon héros, il doit prévenir ses amis de la menace sauvageonne !

    Jon pense à ses potes, mais pas que

    Ygritte was much in his thoughts as well. He remembered the smell of her hair, the warmth of her body . . . and the look on her face as she slit the old man’s throat. You were wrong to love her, a voice whispered. You were wrong to leave her, a different voice insisted. He wondered if his father had been torn the same way, when he’d left Jon’s mother to return to Lady Catelyn. He was pledged to Lady Stark, and I am pledged to the Night’s Watch.

    Il change de monture à La Mole et ils sont bien sympas de lui en filer une fraîche. Certes, au passage, il les prévient d’aller s’abriter mais tout de même, j’ai trouvé ça très rapide
    A Châteaunoir, personne n’est là, sauf Donal Noye. Figure quasi paternelle (comme RIP Mormont ou Mestre Aemon) alors que Jon va entrer dans le champ lexical de l’enfant. Il faut dire qu’il doit être choyé, au vu de sa blessure. (Personne ne remet en cause sa version des faits, c’est sympa…)
    On apprend que des rescapés sont revenus (Sam avait raison)

    Noye frowned. “Scarred or smooth, it’s a face I thought I’d seen the last of. We heard you’d gone over to Mance Raydar.”

    Jon grasped the door to stay upright. “Who told you that?”

    “Jarman Buckwell. He returned a fortnight past. His scouts claim they saw you with their own eyes, riding along beside the wildling column and wearing a sheepskin cloak.” Noye eyed him. “I see the last part’s true.”

    “It’s all true,” Jon confessed. “As far as it goes.”

    “Should I be pulling down a sword to gut you, then?”

    “No. I was acting on orders. Qhorin Halfhand’s last command. Noye, where is the garrison?”

    “Defending the Wall against your wildling friends.”

    “Yes, but where?

    “Everywhere. Harma Dogshead was seen at Woodswatch-by-the-Pool, Rattleshirt at Long Barrow, the Weeper near Icemark. All along the Wall . . . they’re here, they’re there, they’re climbing near Queensgate, they’re hacking at the gates of Greyguard, they’re massing against Eastwatch . . . but one glimpse of a black cloak and they’re gone. Next day they’re somewhere else.”

    La situation à Châteaunoir est désastreuse car il n’y a personne, ni en quantité, ni vraiment en qualité

    “There’s no time. There are wildlings south of the Wall, coming up from Queenscrown to open the gate.”

    “How many?” Noye half-carried Jon out the door.

    “A hundred and twenty, and well armed for wildlings. Bronze armor, some bits of steel. How many men are left here?”

    “Forty odd,” said Donal Noye. “The crippled and infirm, and some green boys still in training.”

    “If Marsh is gone, who did he name as castellan?”

    The armorer laughed. “Ser Wynton, gods preserve him. Last knight in the castle and all. The thing is, Stout seems to have forgotten and no one’s been rushing to remind him. I suppose I’m as much a commander as we have now. The meanest of the cripples.”

    That was for the good, at least. The one-armed armorer was hard headed, tough, and well seasoned in war. Ser Wynton Stout, on the other hand . . . well, he had been a good man once, everyone agreed, but he had been eighty years a ranger, and both strength and wits were gone. Once he’d fallen asleep at supper and almost drowned in a bowl of pea soup.

    “Where’s your wolf?” Noye asked as they crossed the yard.

    “Ghost. I had to leave him when I climbed the Wall. I’d hoped he’d make his way back here.”

    “I’m sorry, lad. There’s been no sign of him.”

    Jon se fait soigner par Noye, Aemon et Clydas. Quand il tombe quasi dans les vapes, il entend le corbeau de Mormont et pense à Sam
    As soon as Noye eased him down onto his back, he closed his eyes to stop the world from spinning. He could hear the ravens quorking and complaining in the rookery above. “Snow,” one bird was saying. “Snow, snow, snow.” That was Sam’s doing, Jon remembered. Had Samwell Tarly made it home safely, he wondered, or only the birds?

    On discute un peu des effectifs de la Garde et ce n’est pas joli

    “Where is the Old Bear?”

    “Jon . . . it grieves me to say, but Lord Commander Mormont was murdered at Craster’s Keep, at the hands of his Sworn Brothers.”

    “Bro . . . our own men?” Aemon’s words hurt a hundred times worse than his fingers. Jon remembered the Old Bear as last he’d seen him, standing before his tent with his raven on his arm croaking for corn. Mormont gone? He had feared it ever since he’d seen the aftermath of battle on the Fist, yet it was no less a blow. “Who was it? Who turned on him?”

    “Garth of Oldtown, Ollo Lophand, Dirk . . . thieves, cowards and killers, the lot of them. We should have seen it coming. The Watch is not what it was. Too few honest men to keep the rogues in line.” Donal Noye turned the maester’s blades in the fire. “A dozen true men made it back. Dolorous Edd, Giant, your friend the Aurochs. We had the tale from them.”

    Only a dozen? Two hundred men had left Castle Black with Lord Commander Mormont, two hundred of the Watch’s best. “Does this mean Marsh is Lord Commander, then?” The Old Pomegranate was amiable, and a diligent First Steward, but he was woefully ill-suited to face a wildling host.

    “For the nonce, until we can hold a choosing,” said Maester Aemon.

    Cela amène l’auteur à nous présenter les commandants des deux autres forts. Autant dire que c’est mal barré pour une Garde forte et unie.
    On apprend aussi que Magnar veut dire « lord » en ancienne langue.
    Jon est amené à parler d’Ygrid mais il ne sait pas quoi dire
    How could he explain Ygritte to them? She’s warm and smart and funny and she can kiss a man or slit his throat. “She’s with Styr, but she’s not . . . she’s young, only a girl, in truth, wild, but she . . .” She killed an old man for building a fire. His tongue felt thick and clumsy. The milk of the poppy was clouding his wits. “I broke my vows with her. I never meant to, but . . .” It was wrong. Wrong to love her, wrong to leave her . . . “I wasn’t strong enough. The Halfhand commanded me, ride with them, watch, I must not balk, I . . .” His head felt as if it were packed with wet wool.
    Aucune réaction de la part des trois sur la rupture de ses voeux. Pourtant il l’a bien dit vu que ce n’est pas en italiques…. Hum
    Et il s’effondre en pensant à Ygrid (cela dit, c’est peut être elle qui a envoyé la flèche)
    The pain was so huge he felt small and weak and helpless inside it, a child whimpering in the dark. Ygritte, he thought, when the stench of burning flesh was in his nose and his own shriek echoing in her ears. Ygritte, I had to. For half a heartbeat the agony started to ebb. But then the iron touched him once again, and he fainted.
    On se souvient que dans le passé, Jon était supportable car bien entouré. Là, au réveil, il a aussi Pyp et Grenn qui ont veillé sur lui. Les nouvelles ne sont pas bonnes et en plus ils ont abandonné Sam !! Sauf qu’à leur place, rester ne servait à rien. Et c’est Edd qui a pris la décision de décamper
    Dolorous Edd figured Dirk’s bunch would kill all the loyal men to keep us from telling what they’d done, and they had us two to one.
    Encore de mauvaises nouvelles mais venant de Winterfell

    The maester touched his brow. “I am so very sorry, Jon. Your brothers died at the command of Theon Greyjoy, after he took Winterfell in his father’s name. When your father’s bannermen threatened to retake it, he put the castle to the torch.”

    “Your brothers were avenged,” Grenn said. “Bolton’s son killed all the ironmen, and it’s said he’s flaying Theon Greyjoy inch by inch for what he did.”

    “I’m sorry, Jon.” Pyp squeezed his shoulder. “We are all.”

    Jon had never liked Theon Greyjoy, but he had been their father’s ward. Another spasm of pain twisted up his leg, and the next he knew he was flat on his back again. “There’s some mistake,” he insisted. “At Queenscrown I saw a direwolf, a grey direwolf . . . grey . . . it knew me.” If Bran was dead, could some part of him live on in his wolf, as Orell lived within his eagle?

    Tu te poses de bonnes questions, Jon ^^

    Enfin, il sombre dans des rêves d’amour et de chaleur (et aussi de culpabilité)

    When the dreams took him, he found himself back home once more, splashing in the hot pools beneath a huge white weirwood that had his father’s face. Ygritte was with him, laughing at him, shedding her skins till she was naked as her name day, trying to kiss him, but he couldn’t, not with his father watching. He was the blood of Winterfell, a man of the Night’s Watch. I will not father a bastard, he told her. I will not. I will not. “You know nothing, Jon Snow,” she whispered, her skin dissolving in the hot water, the flesh beneath sloughing off her bones until only skull and skeleton remained, and the pool bubbled thick and red.

    Nous, on sait que c’est le calme avant la tempête

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #178387
    monnier403
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    Merci pour cette très belle présentation du chapitre et pour le commentaire qui suit. A ma première lecture du chapitre de Jon, je me souviens que j’avais beaucoup d’appréhension sur le « retour » de Jon. Je trouvais déjà très méritant et courageux de sa part qu’il cherche à retrouver ses Frères alors même que ceux-ci n’allaient pas forcément l’accueillir avec grâce. Son état de faiblesse renforçant encore mes craintes, d’autant que, comme le dit justement Yfos, Jon est partagé entre son devoir et son cœur.

    C’est un conflit de loyauté très intéressant et désolant parce que Jon souffre beaucoup de cette situation. Après avoir connu intimement (et parfois même très intimement) les « sauvageon(ne)s » le voilà contraint de les trahir pour retrouver sa « famille », ses Frères. (Qui ne lui veulent pas forcément beaucoup de bien)

    En seconde lecture, c’est encore plus tragique parce que le chapitre se termine par l’annonce de la prise de Winterfell par Theon Greyjoy, qui lui aussi s’est trouvé dans un choix cornélien mettant sa personne dans une situation de traîtrise quelque soit l’acte ou le non acte qu’il est conduit à faire. Il faut choisir sa famille « de cœur » en somme (ou de devoir ?) non sans état d’âme et en commettant des actes sacrilèges pour autrui.

    Il y a un effet miroir avec Theon que je n’avais pas bien cerné en première lecture et qui m’apparait bien plus notable en seconde. La perception qu’en en a est aussi intéressante, je trouve, car peu de lecteurs (à ma connaissance) reproche à Jon d’avoir trahi sa « famille d’adoption » voire d’avoir manqué à ses vœux (au delà des prescriptions du Mimain) alors que Theon l’est pour l’avoir fait. Ce, alors même que stricto sensu, cette « famille d’adoption » ni Jon, ni Theon (au départ en tout cas) ne l’a choisi. (Jon obéit au Mimain, Theon est un otage précieux des Stark, lesquels ont tout de même tué ses frères (de sang)). Et dans une certaine mesure, Theon comme Jon trouvent en Mance et Ned des « pères » de substitution. Qu’ils trahissent délibérément (mais non sans culpabiliser) avant de chercher à se racheter à leurs yeux (mais je m’avance).

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch. Raison: Theon sans accent
    #178408
    Liloo75
    • Fléau des Autres
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    Merci Yfos pour cette présentation du chapitre de Jon. Je l’ai trouvé très bien construit et passionnant à la relecture.

    Je constate que lorsque Jon songe à Ygrid et à la rupture de ses vœux, il fait souvent le lien avec son père oncle qui aurait rompu ses vœux de mariage. Peut-être y trouve-t-il du réconfort, en se disant que lord Stark lui-même a fauté ?

    J’ai été étonnée, moi aussi, qu’à l’écurie de la Mole on lui offre aussi facilement un cheval. J’avais pensé qu’il avait revêtu ses habits noirs de frère juré et que Jon avait été aidé en sa qualité de membre de la Garde de Nuit. Mais un peu plus loin, chez Donal Noye, il porte encore ses peaux de mouton que les sauvageons lui ont offert.

    Jon finit par avouer qu’il a rompu ses vœux avec Ygrid. Le lait de pavot doit l’aider à parler sans doute.

    Lorsque Aemon lui apprend qu’il faudra élire un nouveau lord Commandant, Jon se met à passer en revue les candidats potentiels, et notamment ceux qui auraient les qualités pour occuper le poste. Certains des candidats de sa liste se présenteront bien le moment venu. Il y aura juste un candidat surprise…

    Lorsque Jon perd connaissance après l’intervention de Mestre Aemon sur sa jambe, il rêve qu’Ygrid est à ses côtés et lui tient la main. C’est assez classique, le blessé se réconforte en s’imaginant que l’être aimé est présent et lui apporte sa force et son amour.

    J’ai noté que Noye et Aemon ont porté foi aux paroles de Jon au sujet des sauvageons. Ils ont fait donner des ordres pour guetter leur arrivée par le sud. Ce qui n’avait pas du tout était envisagé jusque-là.

    Au sujet du saccage de Winterfell, on apprend que Theon Greyjoy aurait été enlevé par le fils Bolton, qui serait en train de l’écorcher. C’est la première fois, il me semble que l’on sait que Theon est victime de la torture de Ramsay ?

    Le chapitre s’achève sur un rêve de Jon. Il voit Ygrid devant un barral. Il refuse ses baisers, et la voit disparaître dans les bassins d’eau chaude de Winterfell. Cela ne laisse rien présager de bon pour Ygrid. Comme une préfiguration de sa mort lors des combats à venir.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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