ASOS 56 – Jon VII

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    monnier403
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    ASOS 56- Jon VII
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 55, Davos V ASOS 57, Bran IV

    Des préparatifs pour un assaut

    On retrouve dans ce chapitre, un Jon Snow sorti de sa léthargie, mais toujours mal au point. Jon circule dans Chateaunoir mais est handicapé par sa jambe et de fait, avance cahin-caha, avec l’aide d’un personnage amené à prendre de l’importance : le paria Satin, jeune homme efféminé, connu pour avoir servi comme catin.

    Jon prend presque l’allure d’un reporter de guerre dans ce début de chapitre, où il nous décrit aussi bien le moral des hommes que la situation de la Garde. Moroses, effrayés, ceux-ci n’en sont pas moins prêts à combattre et à honorer leurs serments et certains mêmes expriment l’espoir d’être secourus par un roi Robert dont le prestige militaire n’a pas disparu malgré les années.

    L’armée qui s’apprête à faire face aux sauvageons est pour le moins mal embarquée. Composée de vieux, d’infirmes, de bleus mais aussi (on l’apprendra plus tard) de quelques prostituées comme archers, elle fait peine à voir :

    -elle est déjà clairement en sous-effectif par rapport aux sauvageons. A tel point que mestre Aemon a proposé une ruse pour duper leurs ennemis : faire revêtir à des épouvantails les manteaux de la Garde pour mieux les épouvanter ! (Si le jeu de mot fonctionne en français, j’ignore s’il marche en anglais)

    -son équipement est limité et son entraînement surfait ;

    -elle doit protéger la population de la Môle venue se réfugier en ses murs ;

    Et pour couronner le tout, comme nous l’explique Jon, elle ne bénéficie même pas de remparts puissants pour protéger l’arrivée par le Sud à Chateaunoir. Si Jon note la pertinence d’un tel choix pour s’assurer du soutien des Lords et des rois, il n’en a pas moins conscience que cette absence est plus que préjudiciable au combat à venir. Ce qu’on verra dans les combats qui vont suivre. 

    Donal Noye : l’homme de la situation ?

    Si cette armée de bric et de broc tient la route et évite (c’est à noter) des désertions ou même des dissensions malgré les sentiments mitigés des Frères envers Jon, le principal mérite en revient probablement à Donal Noye. Je ne me souvenais plus d’où venait Donal ni de ses liens avec les Baratheon. J’ai donc à nouveau regardé le wiki (merci à tous) pour cette présentation du chapitre de Jon.

    Noye, plus que tout autre, agit en chef ici. Il donne des ordres, houspille les Frères qui ne vont pas assez vite, mobilise les femmes et les enfants venus de la Môle, s’assure que tout un chacun suive ses directives et sache ce qu’il doit faire. Et surtout, il fait montre d’une assurance qui, à mon sens, explique largement – malgré la peur, malgré le froid, malgré la situation désolante que nous brosse Jon de la Garde – le sang froid des hommes (au sens général) et explique le courage et pourrait-on dire l’abnégation de ceux-ci lors des combats qui vont suivre. Jon lui-même a conscience qu’il s’agit d’un meneur, ne serait-ce qu’en faisant l’éloge de sa voix puissante et que tous entendent ! On avait déjà pu voir qu’il était observateur et de très bon conseil (notamment auprès de Jon lorsqu’il lui avait fait voir la portée de son attitude condescendante dans ses premiers chapitres).

    La lutte pour le Royaume !

    Si d’aucun cherche à se tailler un Royaume, revendique le trône de Fer ou se limite à razzier la population, la Garde entend, elle, assumer son serment de protection du Royaume. Et pour cette raison, tout est mis en place pour faire face à l’assaut. J’ai parlé des préparatifs au sein de Chateaunoir. Il est important aussi de noter que le mestre sollicite le ban, l’arrière-ban et tous ceux qui voudront bien rallier le panache de la Garde. Ce n’est pas la lutte finale, mais pas loin !

    Et il est justement temps d’y aller. Après une longue attente, la Garde rencontre (enfin ?) son ennemi. Bravoure, témérité, courage mais aussi peur, retraite et parfois déroute, nous passons d’un événement à l’autre, via le regard de Jon. Qui accompagné de Satin nous brosse des Frères méritants mais bien vite submergés, bien vite assaillis et qui perdent peu à peu les points stratégiques de Châteaunoir. Si ceux-ci tentent malgré tout de maintenir un semblant d’ordre, de garder leurs positions, c’est là encore probablement grâce à Donal Noye qui après nous avoir montré ses talents d’armurier, de forgeron, de diplomate et d’intendant, semble être aussi l’artisan d’une nouvelle mystification.

    Car voici que le sort se retourne contre les sauvageons. Alors même que la victoire leur semblait acquise, on découvre le piège fomenté par la Garde : les faire venir en certains lieux puis créer des incendies leur interdisant toute retraite. Aux hommes ennemis ébouillantés, on associe désormais les ennemis brûlés vifs !

    Les victimes sont nombreuses, de part et d’autre. Jon observe là encore ce spectacle de désolation malgré la « victoire » de son camp. Car il s’agit bien là de son camp, même si ses Frères l’estiment, pour certains, Tourne Casaque. Jon n’a pas hésité à tirer des flèches sur des gens qu’il a côtoyé plusieurs mois, à leur envoyer de l’huile, à leur nuire tout simplement.

    La mort de l’être aimée

    Pourtant, malgré ce choix, une femme ne quitte pas l’esprit de Jon. Qui tout à sa nostalgie, songe à celle qui lui a fait connaître le désir, la sexualité et peut être (sans doute même) l’amour. Cette femme qu’il a trahie, qu’il espère loin des combats ou miraculeusement protégée de la bataille, en tout cas apte à survivre. On ne sait pas bien ce qu’espère ici Jon. Qu’Ygrid vive, assurément. Mais après ? Le conte qu’il brosse à celle-ci – tu vas vivre, le mestre va te soigner, happy-end – ne manque pas de faire sourire notre sauvageonne préférée, qui lui répond par un de ses « t’y comprends rien Jon Snow » devenu culte.

    Au milieu d’un château en flamme, Jon vient de perdre l’être aimée. Dans une certaine mesure, cela fait écho, aux trahisons que craint Dany. Qui sont pour moi plus des tentations pour Jon, à son serment envers ses Frères. Jon refusant de trahir ses Frères, la Garde, le Royaume (du moins l’idée qu’il s’en fait) même pour l’être aimée. Plus tard, il refusera pareillement l’argent, au sens d’une position prestigieuse (quand Stannis lui fera une proposition des plus alléchantes) et s’il apparait que Jon aura le même destin dans les livres que dans la série, il trahira aussi son sang (celui qu’il partage avec Dany) en lui préférant le Royaume une nouvelle fois.

    Un très bon chapitre donc, qui en première lecture m’en avait fait vivre de toutes les couleurs. Et en second m’a permis de mieux voir le personnage de Donal Noye. Un véritable héros à mon sens !

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 6 mois par monnier403.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 6 mois par R.Graymarch.
    #181576
    R.Graymarch
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    Et nous voici au Mur (habile transition depuis le chapitre de Davos) où on va un peu trembler pour Jon Snow (mais aussi pour Ygrid ?). Sauf qu’à la relecture, j’ai trouvé ça moins palpitant vu que je ne découvrais pas ce qui allait arriver (même si j’avais oublié des détails). Du coup, pour moi, je comprends que c’est un chapitre important (l’avoir en ellipse aurait été moins fort) mais je ne l’ai pas trouvé si passionnant que ça. Sauf la fin qui est bien tournée et marquante

    Alors, j’écris ça mais j’admets que l’auteur a le don (^^) de nous faire entrer directement dans l’action dès la première phrase

    They woke to the smoke of Mole’s Town burning.

    Ensuite, on a une ambiance à la Rio Bravo : on sait que l’assaut va venir, on ne sait pas quand mais on s’y prépare, sur fond de tension.

    On a un clin d’oeil sympa à AGOT et Arya (the pointy end) et Jon pense à Ygrid un peu douloureusement

    The wildlings had never been his friends, he had not allowed them to be his friends, but her . . .

    /

     But he remembered the grotto best of all, the look of her naked in the torchlight, the taste of her mouth when it opened under his. Ygritte, stay away. Go south and raid, go hide in one of those roundtowers you liked so well. You’ll find nothing here but death.

    On apprend aussi qu’ils ont fait des hommes de paille pour « épouvanter » les sauvageons en trichant sur leur nombre. (il y a combien de références plus ou moins historiques/légendaires sur ce genre d’action ?^^) et on nous rappelle pourquoi il n’y a pas de défense au sud (et cela ouvre énormément de perspectives elles aussi historiques/légendaires ouestriennes)

    Beaucoup aimé aussi ce passage sur la voix (pas celle de Saroumane, ni du Bene Gesserit^^)

    “No,” Donal Noye roared at three of the Mole’s Town men, down below. “The pitch goes to the hoist, the oil up the steps, crossbow bolts to the fourth, fifth, and sixth landings, spears to first and second. Stack the lard under the stair, yes, there, behind the planks. The casks of meat are for the barricade. Now, you poxy plow pushers, NOW!

    He has a lord’s voice, Jon thought. His father had always said that in battle a captain’s lungs were as important as his sword arm. “It does not matter how brave or brilliant a man is, if his commands cannot be heard,” Lord Eddard told his sons, so Robb and he used to climb the towers of Winterfell to shout at each other across the yard. Donal Noye could have drowned out both of them. The moles all went in terror of him, and rightfully so, since he was always threatening to rip their heads off.

    On sait aussi que Mestre Aemon a appelé tout le monde à l’aide (et hop, lien encore avec Davos), surtout au Nord

    “If the wildlings attack, the king will come and help us, won’t he? He’s a mighty warrior, King Robert. He’s sure to come. Maester Aemon sent him a bird.”

    There was no use telling him that Robert Baratheon was dead. He would forget it, as he’d forgotten it before. “Maester Aemon sent him a bird,” Jon agreed. That seemed to make Owen happy.

    Maester Aemon had sent a lot of birds . . . not to one king, but to four. Wildlings at the gate, the message ran. The realm in danger. Send all the help you can to Castle Black. Even as far as Oldtown and the Citadel the ravens flew, and to half a hundred mighty lords in their castles. The northern lords offered their best hope, so to them Aemon had sent two birds. To the Umbers and the Boltons, to Castle Cerwyn and Torrhen’s Square, Karhold and Deepwood Motte, to Bear Island, Oldcastle, Widow’s Watch, White Harbor, Barrowton, and the Rills, to the mountain fastnesses of the Liddles, the Burleys, the Norreys, the Harclays, and the Wulls, the black birds brought their plea. Wildlings at the gate. The north in danger. Come with all your strength.

    Well, ravens might have wings, but lords and kings do not. If help was coming, it would not come today.

    C’est par cette petite phrase qu’on apprend pourquoi la météo pourrait ruiner leurs plans

    As morning turned to afternoon, the smoke of Mole’s Town blew away and the southern sky was clear again. No clouds, thought Jon. That was good. Rain or snow could doom them all.

    Puis vint la nuit

    The west had gone the color of a blood bruise, but the sky above was cobalt blue, deepening to purple, and the stars were coming out. Jon sat between two merlons with only a scarecrow for company and watched the Stallion gallop up the sky. Or was it the Horned Lord? He wondered where Ghost was now. He wondered about Ygritte as well, and told himself that way lay madness.

    They came in the night, of course. Like thieves, Jon thought. Like murderers.

    Et donc, c’est la bataille et Jon pense à … Theon

    As he notched it to his string, he remembered something that Theon Greyjoy had once said after a hunt. “The boar can keep his tusks and the bear his claws,” he had declared, smiling that way he did. “There’s nothing half so mortal as a grey goose feather.”

    Jon had never been half the hunter that Theon was, but he was no stranger to the longbow either.

    Après, c’est la bataille en tant que tel, et comme j’écrivais au-dessus, ça ne m’a pas passionné (allez, on note encore une fois que le Mur se défend tout seul, mais un peu quand tout est joué^^) avec ce bon vieux cliché mensongeur de la flèche enflammée

    Il reste la fin

    He found Ygritte sprawled across a patch of old snow beneath the Lord Commander’s Tower, with an arrow between her breasts. The ice crystals had settled over her face, and in the moonlight it looked as though she wore a glittering silver mask.

    The arrow was black, Jon saw, but it was fletched with white duck feathers. Not mine, he told himself, not one of mine. But he felt as if it were.

    When he knelt in the snow beside her, her eyes opened. “Jon Snow,” she said, very softly. It sounded as though the arrow had found a lung. “Is this a proper castle now? Not just a tower?”

    “It is.” Jon took her hand.

    “Good,” she whispered. “I wanted t’ see one proper castle, before . . . before I . . .”

    “You’ll see a hundred castles,” he promised her. “The battle’s done. Maester Aemon will see to you.” He touched her hair. “You’re kissed by fire, remember? Lucky. It will take more than an arrow to kill you. Aemon will draw it out and patch you up, and we’ll get you some milk of the poppy for the pain.”

    She just smiled at that. “D’you remember that cave? We should have stayed in that cave. I told you so.”

    “We’ll go back to the cave,” he said. “You’re not going to die, Ygritte. You’re not.”

    “Oh.” Ygritte cupped his cheek with her hand. “You know nothing, Jon Snow,” she sighed, dying.

    Déjà, j’aime beaucoup que l’auteur ne nous laisse pas en suspens. Ygrid meurt, pas de cliffhanger dont il a l’habitude qui pourrait nous laisser dans l’attente, l’espoir, la crainte que ce ne soit pas fini.

    Ensuite, ici, cette fin est à sa gloire : certes elle était l’ennemie mais elle a sauvé Jon (qui l’a trahie) bon nombre de fois. Sans elle, Jon serait mort (et les sauvageons sans doute victorieux). Et Jon sait tout ça et a un sentiment ambivalent de « il faut repousser les sauvageons » et de « je ne veux pas blesser Ygrid » (ce qui est littérairement très intéressant), c’est pour ça qu’il est dans ses petits souliers et qu’il est soulagé de voir que ce n’est pas sa flèche qui l’a tuée (il me semble qu’on n’a jamais su qui avait tiré la flèche dans la jambe de Jon quand il s’est échappé)

    Jon lui fait des promesses qu’il ne peut pas tenir, mais il est sans doute sincère quand il la fait : il espère vivre avec elle en harmonie malgré tout ce qui se passe autour d’eux. C’est illusoire, Ygrid le sait et elle meurt en prononçant la phrase qui la caractérise. C’est une très jolie fin de chapitre (et pas que) d’un chapitre que je trouve moins passionnant à la relecture.

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par R.Graymarch.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #181593
    Lapin rouge
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    faire revêtir à des épouvantails les manteaux de la Garde pour mieux les épouvanter ! (Si le jeu de mot fonctionne en français, j’ignore s’il marche en anglais)

    C’est encore mieux en VO : scarecrow, soit, littéralement, « effraie-corbeau »…

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #181643
    Worgen Stone
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    Merci aux relecteurs et commentateurs pour leur retour sur ce chapitre qui n’a jamais fait partie de mes préférés.  Il est d’autant plus difficile de le présenter.

    La Garde s’enfonce de plus en plus vers la faillite. Il n’y a plus d’hommes pour tenir le Mur, mais il reste encore des vêtements, des armes, et de la nourriture.  Donal Noye pare à l’urgence en utilisant le saindoux et l’huile de lampe pour incendier l’escalier, mais c’est une mesure désespérée et ces provisions risquent de faire cruellement défaut très bientôt.

    il est soulagé de voir que ce n’est pas sa flèche qui l’a tuée (il me semble qu’on n’a jamais su qui avait tiré la flèche dans la jambe de Jon quand il s’est échappé)

    Dans ASOS IV, Jon attribue sa blessure à Ygrid. Il pourrait s’être trompé sur le moment ou dans ses souvenirs, mais il me semble qu’elle était plutôt bonne archère.

    « T’est arrivé quoi, ta patte ?
    — Une flèche. Une d’Ygrid, je crois. »

    #182131
    DJC
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    En petit préambule, merci aux contributeurs qui font que ce projet continue, en pleine vibe House of the Dragon, c’est à souligner 🙂

    Perso j’ai beaucoup aimé la description du peu de moyens (humains matériels etc) à dispo de la Garde pour cette bataille a priori perdue d’avance, et notamment le role de Noye ainsi que les subterfuges (oui « scarecrow » hihi très bon !)

    Ce qui m’avait marqué aussi en primo lecture, c’est les appels à l’aide au reste du royaume qui sont sans résultat (peu d’intérêt pour la Garde, occupés ailleurs, etc…), et en filigrane on craint pour la défense du Mur lors d’une attaque de + grande envergure, des sauvageons (ou « autres.. »), et par extension en dézoomant sur la situation, on craint pour le royaume. Mais bon, comme on connait la suite… 😀

    #182178
    Liloo75
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    Merci Clément pour cette analyse du chapitre de Jon.

    Contrairement aux craintes de Jon, il y a bien un homme resté à Châteaunoir qui est en capacité d’organiser la défense de la forteresse.

    Donal Noye est en effet un véritable commandant, un meneur d’hommes. Il a participé à la rébellion de Robert, il connaît la guerre.

    Dans ce chapitre, c’est lui qui est l’artisan de la victoire, provisoire certes, mais c’est une première bataille qui se solde en faveur des frères de la Garde.

    Nous apprenons qu’un lord Commandant a déjà fait l’objet, dans un lointain passé, d’une tentative d’assassinat par deux de ses officiers. Ce qui est arrivé il y a 600 ans, peut encore se produire. Mormont n’a-t-il pas été tué par ses hommes ? Et qu’arrivera-t-il au futur lord Commandant ? Chut…rdv dans ADWD.

    Mestre Aemon a su montrer son utilité. Les épouvantails, c’est son idée. Et le jeune Satin se débrouille plutôt bien pour un homme peu habitué aux combats.

    Jon pense à son père à deux reprises au moins dans ce chapitre. D’abord quand il entend les ordres de Noye, il se souvient que lord Eddard lui a enseigné qu’un chef doit avoir la voix qui porte sur le champ de bataille. Il lui a également appris qu’un homme qui prend la fuite devient une cible privilégiée pour ses ennemis. L’attrait du sang en quelque sorte. Celle-ci je l’avais oubliée…

    Le chapitre se clôt sur une note dramatique. Ygrid a été grièvement blessée pendant la bataille. Elle ne survivra pas. Jon a gagné un combat, mais il y a perdu son premier amour.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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