ADWD 38 – Le Prince de Winterfell

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    Yfos
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    ADWD 38 – Le prince de Winterfell

    Au fil des pages – liste des sujets

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    Un nouveau chapitre de mariage. Moment heureux ? Vu les précédents, ce n’est pas certain. On y assiste par les yeux de Theon, le Prince de Winterfell.

    Theon et ses identités

    Depuis sa capture par Ramsay, Theon était désigné et se voyait comme Schlingue. Dans ce chapitre, il redevient « Theon ». Le chapitre s’appelle le Prince de Winterfell, l’identité qui était la sienne juste avant de devenir Schlingue, comme si Theon redevenait petit à petit ce qu’il était en remontant le temps.

    Le titre n’est en tous cas pas justifié par le statut actuel du fer-né, et Ramsay ne le lui donne en fin de chapitre que par moquerie.

    À un moment il se dit

    « Une leçon qu’il avait apprise en étant Schlingue »

    À ses yeux, il ne l’est donc plus ? D’où vient cette évolution ?

    Un lieu, Winterfell, où il n’était pas Schlingue ? Jeyne qui lui rappelle ses entraînements dans la cour ? Le fait que les gens s’adressent à lui en tant que Theon ? Ou Tourne Casaque mais c’est toujours une identité correspondant à ses actions. La fin des tortures ou le simple fait qu’il n’est plus uniquement confronté uniquement à Ramsay et ses garçons ? Ou qu’il sache à nouveau ressentir de la compassion pour quelqu’un, même s’il refuse d’y céder ?

    Après le mariage il se dit qu’

    « il était fer-né, un fils de Pyk … »

    Et là, comme une confirmation il entend ou croit entendre les arbres murmurer

    « Theon » 

    Est-ce Bran ?

    Lorsque Lady Babrey Dustin lui dit à propos de Lord Manderly

    « Sous cette chair en sueur bat un cœur aussi lâche et piteux que … ma foi, que le vôtre »

    Theon se dit

    « Son dernier mot était un coup de fouet mais Theon n’osa pas répondre sur le même ton. Il paierait toute insolence de sa peau. »

    Il ne se dit pas « c’est vrai, elle a raison, je ne suis qu’un Schlingue, ça commence comme chien »

    Il ne pue plus olfactivement car Roose Bolton l’a de nouveau habillé en seigneur et il s’est sans doute lavé malgré son refus dans son chapitre précédent.

    En parallèle, il redevient puant comme Theon (et pas Shlingue) savait bien l’être lorsque, traversant la cour où il avait rassemblé les habitants de Winterfell et leur avait demandé de les aider à poursuivre les petits Stark il se plaint de ce que

    « Aucun d’eux ne m’a aidé. Je les connaissais depuis la moitié de ma vie et aucun d’eux ne m’a aidé »

    Il vit ce moment de grâce en étant certain que Roose Bolton ne tiendra pas sa promesse de l’installer sur le trône de son père, le rendra au contraire à Ramsay et que celui-ci le torturera pour le punir de cette période de liberté. Son principal espoir est la mort.

    Il ne redevient Schlingue que dans la dernière phrase du chapitre, obligé par Ramsay à commettre un acte humiliant

    Le mariage

    Après un mariage dothraki et 4 mariages au septuaire, nous assistons à un mariage devant les anciens Dieux. Comme dans trois des précédents, la mariée n’est pas heureuse voire terrifiée.

    Comme Daenerys, elle n’est qu’une gamine, terrorisée, obligée d’épouser un adulte présenté comme violent.

    Contrairement à Theon et à Sansa et malgré tout ce qu’elle a subi et, sans doute, ce qu’on lui a appris durant sa « formation », elle ne sait toujours pas mentir.

    Elle revendique avoir inventé le surnom Arya Horseface Ganache. Cela paraît cruel quand on voit comment Arya en a souffert, toujours en train de se dire laide et considérer que personne ne veut d’elle mais Jeyne le dit parce qu’elle veut croire que sa joliesse et sa soumission pourraient changer quelque chose à son sort. Or, Ramsay l’épouse car elle passe pour Arya, son apparence n’a aucune importance. Son obéissance si mais surtout sur un point : qu’elle oublie son identité de Jeyne. Et encore, cela importe surtout à Roose Bolton. Ramsay, lui, ne connaît que la violence et particulièrement envers les femmes.

    C’est Theon qui la conduit à son fiancé car, comme le lui indique Lady Dustin, il est

    « ce qu’elle a de plus proche d’un parent survivant »

    La cérémonie, rapide, se tient dans le bois sacré. Comme dans les mariages au septuaire, il y a échange des accords et le marié remplace la cape familiale de la mariée par la sienne. Mais rien de plus.

    Symboliquement, la lourde cape en laine Stark protège quand même mieux contre l’hiver que la tenue Bolton.

    La présence des corbeaux en guise de témoins est par contre inhabituelle. Ils parlent mais plus personne ne les comprend. Que disent-ils ?

    On a aussi

    un croissant de lune, à demi masqué par le brouillard, comme un œil qui observait .

    Un seul œil ?

    Theon se dit toujours que quelqu’un va se rendre compte de l’imposture, la dénoncer. Pourquoi ? Arya avait neuf ans lorsqu’elle est partie pour le sud. Tous les habitants de Winterfell sont morts, sauf peut-être certaines femmes emmenées à Fort Terreur mais, vus les « jeux » de Ramsay, ce n’est pas certain. Ceux qui sont là ne sont venus qu’occasionnellement. Ils n’ont sans doute pas fait attention plus que ça aux gamins. Ils ont éventuellement pensé mariage mais sans plus. Jonnelle Cerwyn, celle qui, a priori, est venu le plus souvent n’est pas là. Bizarre alors qu’elle a cosigné la lettre envoyée par Ramsay. De plus, ils sont déjà tous obligés faire semblant de croire la version des Noces Pourpres selon laquelle Robb s’est changé en loup. Là non plus ils n’ont pas le choix

    Si quelques-uns entretenaient des doutes par devers eux, ils seraient assurément assez avisés pour garder ses soupçons pour eux 

    Tant que personne ne dit ouvertement que la mariée n’est pas Arya mais personne ne le dira, il n’y aura aucune contestation.

    Ces noces se termineront de manière sordide. Jeyne échappera au coucher mais elle et Theon seront contraints de se soumettre aux jeux de Ramsay

    Winterfell

    Nous avions eu un petit aperçu de l’état de Winterfell après son incendie dans ACOK Bran VII mais le chapitre se concluait par

    la distance les réduisaient à des dommages insignifiants 

    Ici, nous voyons son vrai état.

    Le Bois Sacré semble avoir été épargné. La température y est plus douce qu’à l’extérieur : ses sources chaudes sont en effet toujours là, comme ses étangs froids.

    Il semble maintenant hors du monde, irréel. Il est

    gris et fantomatique gorgé de brumes tièdes, de lueurs flottantes et de murmures 

    se dressaient de hautes ombres et de pâles lueurs 

    il semble

    un lieu intemporel entre les mondes

    Lesquels ? Le reste de Winterfell est plus sordide.

    On trouve ainsi

    un monticule d’os

    la plupart des tours et des donjons intérieurs avaient perdu leur toit

    les portes de la grande salle … lui paraissaient grossières et et laides

      les planches qui colmataient les béances où s’ouvraient autrefois des fenêtres

     les carreaux brisés des jardins d’hiver

    Il est difficile de tout réparer mais Roose Bolton avait mis au travail la vingtaine de personnes réfugiées dans les ruines pour réparer la grande salle et installer un toit avant de les pendre. Les cuisines aussi ont été reconstruites. Il y a maintenant quelques milliers de soldats présents. Ça se fait de les mettre au travail (les troupes organisées dressent des défenses autour de leur campement) et ils auraient pu déblayer les débris. Certains chefs considèrent même que mettre les soldats au travail les occupe et prévient les querelles.

    Mon impression est que Roose Bolton ne veut pas rester. Winterfell va-t-il devenir le nouveau Vieilles-Pierres?

    Les invités

    Plusieurs familles sont représentées notamment :

    les cousins Cerwyn mais pas la Lady qui avait pourtant cosigné la lettre envoyée depuis Tertrebourg. On a appris durant la fête des moissons que Bran connaissait bien Cley, son frère, car leur château est proche de Winterfell. Peut-être que Jonnelle connaissait bien les filles Stark et, Arya/Jeyne étant passée à Tertrebourg, elle a détecté immédiatement la supercherie.

    Lady Barbrey Dustin, née Ryswell, la belle sœur de Roose Bolton

    Les Ryswell, la famille de la même Lady Barbrey

    Lord Stout, vassal de Lady Barbrey

    Lord Ardoise

    un Omble, Hother, oncle du Lard-Jon, l’autre, Mors, soutenant Stannis. Des discussions lors de la fête des moissons, Hother paraît le plus réfléchi des deux. Est-ce pour cela qu’il a le rôle le plus complexe ?

    et bien évidemment Wyman Manderly

    Deux invités sont présentés plus particulièrement. Lady Barbrey pour commencer.

    Elle fait part de son mépris pour les mestres, accusant notamment Walys, l’ancien mestre des Stark d’avoir poussé Lord Rickard à des mariages sudiens, notamment celui de Brandon (qu’elle n’a toujours pas accepté). L’explication : il est de la famille Hightower est peut-être à rapprocher du sujet sur cette famille même si je ne comprends pas quel aurait été leur intérêt. Ils semblaient plutôt proches des Targaryens à l’époque et un des leurs était Lord Commandant de la Garde Blanche. Et il y a toujours eu des personnes poussant aux mariages entre Nord et Sud pour renforcer l’union des 7 couronnes.

    Elle dit mépriser également Manderly, s’appuyant notamment sur son physique. Rodrick Cassel avait dit de lui aux Omble dans ACOK 17, Bran II

    «Pour être gras il ne manque pas de jugeote »

    Et Manderly lui-même dans ADWD 30 Davos IV explique que beaucoup le sous-estiment

    « Je suis gras et bien des gens imaginent que cela me rend faible et sot »

    Elle pense qu’il aimerait empoisonner Frey et Bolton mais n’ose pas.

    Concernant Roose Bolton, elle le considère comme dénué de sentiment et, selon elle, il rêve de devenir Roi du Nord. Personne ne pourrait s’y opposer, sauf elle.

    Manderly joue le rôle de « l’obèse jovial » et a amené le repas, notamment trois tourtes dont il est parlé dans ce sujet.

    Il demande trois chansons :

    « La nuit suprême » dédiée à la lutte de la Garde de Nuit qui « devrait plaire à la mariée ».

    Parce qu’elle concerne le mur ? En raison de son nom anglais, « the night that ended », signe d’espoir ?

    Danny Flint, autre chanson concernant le Mur relative à une jeune femme violée.

    Et, pour finir, lorsqu’il est ivre, le Rat Coq, maudit, non pour avoir fait manger à un ennemi son fils sous forme de tourte mais pour avoir trahi les droit de l’hôte. Ce dont s’est bien gardé Lord Manderly

    le festin

    Pas d’épée, juste des poignards pour couper la viande.

    Aux Jumeaux, selon Lord Manderly, son fils

    « a accroché son épée au mur pour banqueter avec des amis »

    et Catelyn avait vu avec réconfort

    « les ceinturons d’épée suspendus à des patères le long des murs »

    Roose Bolton a refusé le risque que quelqu’un puisse en attraper une.

    on n’autorisait aucune longue épée dans la salle 

    Le repas est copieux : au menu figure « des collines de panais, de grandes meules rondes de fromage » mais plus simple que lors des noces à Port Real.

    Roose prononce un discours dans lequel il dit

    « l’hiver est presque là – winter is almost upon us »

    Il ne veut pas dire

    « l’hiver vient – winter is coming  »?

    Abel, Bael

    Un barde est là, avec six femmes, danseuses, chanteuses, musiciennes et lavandières.

    Il est possible de reconnaître Mance, ayant pris Abel, l’anagramme de Bael comme surnom.

    Qu’est ce qu’il fait là ? Il n’était pas censé aller secourir la fille sur son cheval agonisant à l’est de Lonlac ?

    A-t-il appris que ce n’est pas Arya et a-t-il obliqué vers Winterfell ? Il a toujours dit qu’il pensait à une manigance menée grâce aux piqueuses. Bael a-t-il laissé quelque chose à Winterfell ? Ou une information sur la forteresse circule-t-elle dans sa légende parmi les sauvageons ?

    Un sujet les concernant existe sur le forum.

    La guerre

    Le repas se termine brutalement. Trois mestres sont rentrés et ont parlé à Lord Bolton. Celui-ci annonce que les troupes de Stannis, Freuxchère Omble et des Karstark convergent sur Winterfell avant de se retirer avec les chefs de guerre.

    Pour ceux qui auraient oublié, Theon nous rappelle que Arnolk Karstark a déjà tourné casaque.

     

    Le chapitre se termine avec le coucher que je laisse à qui veut le commenter.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 semaine et 6 jours par Yfos. Raison: mise en forme
    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 semaine et 6 jours par R.Graymarch.
    #201486
    R.Graymarch
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    Retour glaçant à Winterfell avec son « prince ». Ce chapitre est effrayant, notamment car on est du point de vue de Theon qui est appelé à l’aide par « Arya », qui pourrait faire quelque chose mais qui n’ose pas. C’est compréhensible et logique mais bon sang, c’est dur quand même

    D’ailleurs au début Jeyne est avec lui, quasi un agneau pour le sacrifice

    The bride was shivering too. They had dressed her in white lambs-wool trimmed with lace. Her sleeves and bodice were sewn with freshwater pearls, and on her feet were white doeskin slippers—pretty, but not warm. Her face was pale, bloodless.

    A face carved of ice, Theon Greyjoy thought as he draped a fur-trimmed cloak about her shoulders. A corpse buried in the snow.

    Theon tente de la rassurer (et de se préserver lui-même ?) alors il ment. Mais elle insiste

    “They say that he hurt you. Your hands, and …”

    His mouth was dry. “I … I deserved it. I made him angry. You must not make him angry. Lord Ramsay is a … a sweet man, and kindly. Please him, and he will be good to you. Be a good wife.”

    “Help me.” She clutched at him. “Please. I used to watch you in the yard, playing with your swords. You were so handsome.” She squeezed his arm. “If we ran away, I could be your wife, or your … your whore … whatever you wanted. You could be my man.”

    Flashback, on apprend que Theon a été choisi pour amener « Arya » à l’autel (façon de parler) car il est la figure masculine la plus proche par rapport à son frère (ses 3 frères) restant(s). Theon n’est pas dupe pour autant

    They are using me to cloak their deception, putting mine own face on their lie. That was why Roose Bolton had clothed him as a lord again, to play his part in this mummer’s farce. Once that was done, once their false Arya had been wedded and bedded, Bolton would have no more use for Theon Turncloak. “Serve us in this, and when Stannis is defeated we will discuss how best to restore you to your father’s seat,” his lordship had said in that soft voice of his, a voice made for lies and whispers. Theon never believed a word of it. He would dance this dance for them because he had no choice, but afterward … He will give me back to Ramsay then, he thought,and Ramsay will take a few more fingers and turn me into Reek once more. Unless the gods were good, and Stannis Baratheon descended on Winterfell and put all of them to the sword, himself included. That was the best he could hope for.

    Sous ses atours de Greyjoy, Theon est enfin un Stark (ça en dit long)

    Theon wore black and gold, his cloak pinned to his shoulder by a crude iron kraken that a smith in Barrowton had hammered together for him. But under the hood, his hair was white and thin, and his flesh had an old man’s greyish undertone. A Stark at last, he thought. 

    Un petit coucou aux soldier pines et grey-green sentinel.

    Le mariage a lieu et Theon envisage de dire la vérité, mais sans aller plus loin

    Brown eyes, not grey. Are all of them so blind? For a long moment she did not speak, but those eyes were begging. This is your chance, he thought. Tell them. Tell them now. Shout out your name before them all, tell them that you are not Arya Stark, let all the north hear how you were made to play this part. It would mean her death, of course, and his own as well, but Ramsay in his wroth might kill them quickly.

    « Arya » accepte et le mariage est scellé. Ensuite viennent les festivités. Faut avoir le reste du bouquin en tête pour capter qui est Abel et ses lavandières, ainsi que pour voir le jeu de Manderly. Le plaisir de la relecture ^^ Point bonus, le barral qui murmure son prénom, bien entendu. D’ailleurs, le château est plein de fantômes et de couleurs « gris Stark », comme si ces lieux avaient une âme plus forte que les intrus du moment

    On apprend que Roose a fait faire des réparations de fortune. Avant de buter les ouvriers… (Maegor style)

    Winterfell had been crawling with squatters when Bolton’s van had reached the castle. More than two dozen had been driven at spearpoint from the nests they had made amongst the castle’s half-ruined keeps and towers. The boldest and most truculent had been hanged, the rest put to work. Serve well, Lord Bolton told them, and he would be merciful. Stone and timber were plentiful with the wolfswood so close at hand. Stout new gates had gone up first, to replace those that had been burned. Then the collapsed roof of the Great Hall had been cleared away and a new one raised hurriedly in its stead. When the work was done, Lord Bolton hanged the workers. True to his word, he showed them mercy and did not flay a one.

    Theon repense au temps où il dirigeait le château

    I made myself the Prince of Winterfell, he thought, and from that came all of this. He had thought that men would sing of him for a hundred years and tell tales of his daring. But if anyone spoke of him now, it was as Theon Turncloak, and the tales they told were of his treachery. This was never my home. I was a hostage here. Lord Stark had not treated him cruelly, but the long steel shadow of his greatsword had always been between them

    Retour à Abel et ses suivantes qui ne sont pas de grandes qualités dans leur art (c’est tellement évident à la relecture !!!)

    He calls himself a bard. In truth he’s more a pander. Lord Manderly had brought musicians from White Harbor, but none were singers, so when Abel turned up at the gates with a lute and six women, he had been made welcome. “Two sisters, two daughters, one wife, and my old mother,” the singer claimed, though not one looked like him. “Some dance, some sing, one plays the pipe and one the drums. Good washerwomen too.”

    Bard or pander, Abel’s voice was passable, his playing fair. Here amongst the ruins, that was as much as anyone might expect.

    /

    Washerwomen. That was the polite way of saying camp follower, which was the polite way of saying whore

    On voit que Theon n’est pas apprécié. En même temps, après tout ce qu’il a fait…

    “Theon Turncloak,” someone said as he passed. Other men turned away at the sight of him. One spat. And why not? He was the traitor who had taken Winterfell by treachery, slain his foster brothers, delivered his own people to be flayed at Moat Cailin, and given his foster sister to Lord Ramsay’s bed. Roose Bolton might make use of him, but true northmen must despise him.

    Le repas commence et Roose parle de Stannis (pour s’en moquer) tout en disant de profiter de la nourriture car peu de gens survivront à l’hiver. Ambiance…

    Until that day, let us eat and drink and make merry … for winter is almost upon us, my friends, and many of us here shall not live to see the spring.

    On a ensuite un looong passage sur Manderly qui sert de la tourte et insiste pour avoir des chansons. Là aussi, Theon a l’oeil

    “He’s drunk,” said Theon. “Drowning his fears. He is craven to the bone, that one.”

    Was he? Theon was not certain.

    /

    Lady Dustin chuckled. “And when he does, the fat man will piss himself. His son died at the Red Wedding, yet he’s shared his bread and salt with Freys, welcomed them beneath his roof, promised one his granddaughter. He even serves them pie. The Manderlys ran from the south once, hounded from their lands and keeps by enemies. Blood runs true. The fat man would like to kill us all, I do not doubt, but he does not have the belly for it, for all his girth. Under that sweaty flesh beats a heart as craven and cringing as … well … yours.”

    Her last word was a lash, but Theon dared not answer back in kind. Any insolence would cost him skin. “If my lady believes Lord Manderly wants to betray us, Lord Bolton is the one to tell.”

    Et là on apprend que Roose fait un poker menteur, en sachant mais en agissant comme s’il ne savait pas (cela préfigure la bataille des glaces contre Stannis)

    No dish so much as touches Roose’s lips until he sees Lord Wyman eat of it first. No cup of wine is sipped until he sees Manderly drink of the same cask. I think he would be pleased if the fat man attempted some betrayal. It would amuse him. Roose has no feelings, you see. Those leeches that he loves so well sucked all the passions out of him years ago. He does not love, he does not hate, he does not grieve. This is a game to him, mildly diverting. Some men hunt, some hawk, some tumble dice. Roose plays with men.

    J’ai noté le petit geste de lady Dustin pour demander que Theon soit servi en vin car il ne peut tenir son verre à une seule main (brr). Lady Dustin se fait peu d’illusions sur son sort si Roose veut se débarrasser d’elle. Puis, elle a sa fameuse diatribe contre les mestres : cela développe un point de vue qu’on n’avait pas encore lu. Et donc, le mestre de Rickard Stark était un bâtard Hightower…

    Le repas se termine quand Roose rassemble ses alliés pour parler stratégie. Et Theon en sait beaucoup

    “Stannis and his knights have left Deepwood Motte, flying the banner of his new red god. The clans of the northern hills come with him on their shaggy runtish horses. If the weather holds, they could be on us in a fortnight. And Crowfood Umber marches down the kingsroad, whilst the Karstarks approach from the east. They mean to join with Lord Stannis here and take this castle from us.”

    Ser Hosteen Frey pushed to his feet. “We should ride forth to meet them. Why allow them to combine their strength?”

    Because Arnolf Karstark awaits only a sign from Lord Bolton before he turns his cloak, thought Theon, as other lords began to shout out counsel.

    Manderly se plaint qu’on n’a pas eu de chanson sur le Rat coq !

    Progression dans l’horreur : Theon est appelé dans la chambre à coucher pour préparer la mariée. Là encore il pense à utiliser sa dague mais se dit que c’est un piège et que Ramsay n’attend que ça. Donc il obéit à Ramsay, découpe les vêtements de Jeyne, la laisse nue, l’empêche d’un regard de se couvrir

    Ramsay smiled his wet smile. “Does she make your cock hard, Reek? Is it straining against your laces? Would you like to fuck her first?” He laughed. “The Prince of Winterfell should have that right, as all lords did in days of old. The first night. But you’re no lord, are you? Only Reek. Not even a man, truth be told.”

    Cela devient de plus en plus malsain mais l’auteur s’arrête de décrire avant que ce ne soit complaisant. Et pourtant c’est déjà dur à lire

    Somewhere in the godswood, a raven screamed. The dagger was still in his hand.

    He sheathed it.

    Reek, my name is Reek, it rhymes with weak. Reek bent to his task.

    Un chapitre qu’on ne peut pas aimer mais qui est très bien écrit à plein de niveaux : les pensées de Theon, les actions de Roose et Ramsay. Et si on creuse un peu, Abel, Manderly, Stannis. Beaucoup de matière

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