Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2022)

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  • Ce sujet contient 507 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année.
30 sujets de 151 à 180 (sur un total de 508)
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    Messages
  • #170948
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
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    Je crois que ce tome 2 de Grisha a été pénible pour tout le monde, heureusement que la fin remonte bien le niveau.

    Arys du Rouvre 💜

    #170955
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    on m’a offert Six of Crows sans savoir que c’était un spin-off de Grisha. Pensez-vous que je peux le lire sans avoir lu la trilogie originale ou vaut-il mieux la lire en premier ?

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170956
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1113

    Beaucoup de monde a lu Six of Crows avant Grisha (la duologie a été publiée complètement en français avant la trilogie) sans que ça ne gène la lecture.
    Au pire, tu risques de te spoiler la survie de quelques personnages qui apparaissent dans Six of Crows et qui ne sont donc pas morts dans Grisha.
    Pour autant, si tu comptes lire les deux, je recommande de commencer par la trilogie, je trouve qu’il y a une certaine progression au niveau du style d’écriture et de la tonalité du récit.
    Si tu ne veux lire que Six of Crows, Grisha est facultative.

    Arys du Rouvre 💜

    #171066
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1113

    Pour ce dimanche, je valide Je rugis : un livre avec un animal dangereux sur la couverture, grâce à Feu et Sang de GRR Martin que j’ai enfin lu. C’était pas mal du tout et Criston Cole est merveilleux moins pire que ce que les gens en disent.
    C’est très intéressant sur le côté historique, beaucoup moins sur les personnages car on ne suit pas du tout leurs pensées et du coup c’est compliqué de savoir ce qu’ils ressentent vraiment. En plus on ne peut pas s’impliquer émotionnellement avec eux puisqu’ils meurent dans d’atroces souffrances environ 12 pages après leur introduction.
    J’ai un peu hâte de voir House of the Dragons maintenant.

    Et puis  Khaleesi : un livre où l’on croise une reine avec le premier tome des Sœurs Carmine d’Ariel Holzl. Comme Crys, Thistle, Wylla et tous les gens qui l’ont lu, j’ai trouvé ça intelligent et amusant. C’est à destination de le jeunesse mais pas du tout niais, avec un univers très intéressant et beaucoup d’humour (et en plus, l’auteur était vraiment adorable).

    Arys du Rouvre 💜

    #171100
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Bonjour à tous !

    A cause (ou grâce à) une panne d’internet ce week-end, j’ai finis deux livres supplémentaires de ma PAL.

    L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea par PuértolasPour Daenerys Targaryen / Daenerys du Typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes […] : un livre avec un titre à rallonge (plus de 6 mots) j’ai lu L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas.

    C’est l’histoire improbable d’un arnaqueur indien venu à Paris s’acheter un lit à clous vendu uniquement à IKEA. Pour économiser une nuit d’hotel, notre fakir décide de dormir dans une des salles d’exposition du célèbre magasin suédois avant de repartir avec son achat dans son pays. S’ensuit une aventure abracadabrantesque qui l’entraîne dans plusieurs pays d’Europe, ponctuée de rencontres, de fuites, de mensonges et d’une bonne dose de remise en question jusqu’au dénouement final.

    Je dois dire que je n’ai pas apprécié ma lecture. Si ça n’avait pas été un cadeau, je pense que je me serais arrêtée au moment où le fakir se retrouve enfermé dans l’armoire Ikea et envoyée en Angleterre. C’est tellement invraisemblable que ça m’a sorti de ma lecture. Mais bon, quand on prend ça comme un épisode de Benny Hill (les plus vieux sauront), la lecture devient plus légère.

    Personnellement, je ne recommande pas. Il y a apparemment eu une adaptation « Comédie romantique » qui s’éloigne un peu de l’original. Je regarderai peut-être le premier quart d’heure par curiosité.

     

    Jonathan Sato et les secrets des alchimistes par MorinEn second, le Menu Grandes Familles / Tyrell : un livre avec un mariage avec Jonathan Sato et le secret des alchimistes de Jean-François Morin.

    Cette fois-ci une lecture chauvine, puisque l’auteur habite près de chez moi et m’a même fait une dédicace très gentille.

    C’est un roman fantasy jeunesse qui nous raconte les aventures du jeune Jonathan, de sa petite soeur Emy et de son meilleur ami Jany. Dans un monde où les dragons ont été presque exterminés par une mystérieuse maladie, la famille Sato a été chargée par le roi de créer un refuge pour les dragons et chaque nouvelle naissance d’un dragon est accompagnée d’un lien avec un membre de la famille Sato. Jonathan vient juste de commencer à former un lien avec son dragonneau, né alors qu’il n’a que 10 ans et c’est en parcourant la forêt qui entour le refuge que lui et ses amis découvrent des souterrains qui semblent contenir de nombreux secrets sur les légendaires alchimistes…

    J’ai aimé l’histoire, mais j’ai trouvé les enfants un peu idiots par moments. Tous leurs problèmes viennent soit à cause d’une gaffe dans une conversation, soit un entêtement à ne parler à PERSONNE des trouvailles et dangers auxquels ils sont confrontés dans les souterrains… Je trouve que ce n’est pas très vraisemblable de garder de tels secrets, surtout qu’ils semblent proches de leur famille. Même quand leurs cousins plus âgés apprennent la vérité, ils continuent à vouloir attendre avant d’en parler pour des raisons idiotes.

    ça m’a grandement frustrée dans ma lecture, parce que tout le reste semble génial, mais les actions des 3 gamins que je trouvaient toujours illogiques me parasitaient mon immersion. Comme c’est un premier roman, je suis assez tentée de lire le second tome en espérant que l’écriture de l’auteur ait un peu évoluée. Malheureusement, il est son propre éditeur, donc les regards extérieurs (qui ne sont pas des amis ou de la famille) doivent être peu nombreux.

    Je recommande tout de même ce roman, en vous mettant en garde que c’est vraiment jeunesse, du style Harry Potter à l’école des Sorciers (auquel je fais les mêmes reproches bizarrement).

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171105
    DNDM
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    Je valide:

    Tyrell, un livre avec un mariage avec Le vicomte pourfendu, d’Italo Calvino

    et

    Nôtre est la fureur: un livre ou un personnage est en colère avec Monsieur de Lyon de Nicole Avril

    et

    Mysha, un livre écrit par une autrice avec La fabrique du monde, de Sophie van der Linden

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #171118
    Schrö-dinger
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Bonjour à toutes et tous,

    S’il n’est pas trop tard je souhaiterai m’inscrire à ce challenge.

    En reprenant mes lectures depuis le 1er avril 2022 (merci Babelio) j’arrive à recouper avec pas mal de thèmes.

    Je valide donc :

    Dans le menu Daenerys Targaryen :

    • Daenerys du Typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes […] : Hunger Games – La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de Suzanne Collins

    Cela faisait un certain temps que j’avais lu la trilogie principale mais je me suis replongé dans l’univers Hunger Games sans trop de difficultés. Ici, il s’agit d’un préquel, qui se déroule une soixantaine d’année avant la trilogie. On y découvre le jeune Coriolanus Snow (que ceux qui ont lu les livres / vu les films connaitront déjà) qui va se retrouver mentor de Lucy Gray, tribu des prochains jeux qui vont débuter. Coriolanus va tout faire pour emmener son tribut à la victoire. L’histoire est prenante et on se demande bien comment vont finir ces jeux. En revanche, le côté un peu cheap de l’arène (il s’agit seulement de la dixième édition du jeu) m’a un peu déçu. Une bonne lecture, sans plus.

    • Mhysa : Skin de Mo Hayder

    Je relis les livres de Mo Hayder, autrice de thriller décédée l’été dernier car ma dernière lecture remontait à une dizaine d’années et je n’en avais plus trop de souvenirs. Il s’agit ici du Tome 4 d’une série avec les personnages récurrent de Jack Caffery et Flea alors je ne développerai pas trop sur leurs intrigues (qui sont développées au fil des livres) ; néanmoins je vous recommande grandement la lecture de cette série si vous aimez les enquêtes policières assez sombres (le premier tome est Birdman).

    Dans le menu Garde de Nuit :

    • Le feu qui flambe contre le froid : La faucheuse tome 1 de Neal Shusterman

    J’avais découvert cette trilogie il y a un certain temps sur le forum (merci Nymphadora, je crois) et j’ai longtemps attendu que le tome 1 soit disponible à ma médiathèque, l’exemplaire semblait égaré. Entre temps j’ai dû l’oublier. Finalement début avril je retombe dessus et j’ai dévoré la trilogie. J’ai adoré l’univers, les réflexions sur la mortalité qui en découlent. Les personnages sont attachants, les personnages méchants sont très méchants, c’est parfois un peu simpliste mais ce fut une très bonne lecture.

    • Le bouclier protecteur des royaumes humains : Le sentiment du fer de Jean-Philippe Jaworski

    Même si j’aime énormément cet auteur, j’avoue ne pas avoir été conquis par ce recueil de nouvelles. Il faut dire, déjà, que je n’aime que très rarement les nouvelles. Il s’agit du deuxième recueil, dans l’univers du Vieux Royaume, après Janua Vera (le roman Gagner la guerre se passe également dans le même univers). La meilleure nouvelle, à mon sens, est la première, qui a donné son nom au recueil. Pourtant, avec sa fin, j’ai trouvé que c’était un peu une redite avec Mauvaise Donne, la nouvelle qui mettait en scène Benvenuto Gesufal (anti-héros par excellence de Gagner la guerre). Le reste du recueil ne m’a pas beaucoup intéressé.

    Dans le menu Westeros :

    • Au-delà du mur : Le sommet des dieux de Jirō Taniguchi.

    J’ai emprunté les 5 tomes de ce manga à la médiathèque et ça a été un énorme coup de cœur. On y suit Fukamachi, un photographe qui découvre à Katmandou un appareil photo qui pourrait avoir appartenu à George Mallory, qui a disparu en 1924, proche du sommet de l’Everest (George Mallory a vraiment existé, il a vraiment disparu et il pourrait être le premier à avoir atteint le sommet de l’Everest). Il va enquêter sur cet appareil et s’intéresser à un grimpeur aussi mystérieux que talentueux et ambitieux, Habu Jôji. J’ai adoré cette lecture, les dessins sont magnifiques, l’histoire incroyable. Je n’ai jamais été un grand fan d’alpinisme mais cela ne m’a pas empêché d’être fasciné par les exploits auxquels on assiste.

    Cela commence à faire beaucoup alors je vais m’arrêter là et je continuerai une prochaine fois.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #171119
    MELT527
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    S’il n’est pas trop tard je souhaiterai m’inscrire à ce challenge.

    Il n’est jamais trop tard ! je me suis inscrite le 13 juin pour ma part et effectivement, un grand merci à Babelio où je tenais les comptes de mes lectures.

    Bienvenue dans ce Challenge !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171123
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    @maxim015 n’oublie de donner une recommandation pour que les autres challengers puissent piocher des idées et valider dans le menu La garde nuit : La lumière qui rallume l’aube.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171124
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Comme le dit Melt, on peut s’inscrire quan don veut au challenge 🙂 Bienvenue donc ! Et hâte de voir le livre que tu nous recommandes !

    J’avais découvert cette trilogie il y a un certain temps sur le forum (merci Nymphadora, je crois) et j’ai longtemps attendu que le tome 1 soit disponible à ma médiathèque, l’exemplaire semblait égaré. Entre temps j’ai dû l’oublier. Finalement début avril je retombe dessus et j’ai dévoré la trilogie. J’ai adoré l’univers, les réflexions sur la mortalité qui en découlent. Les personnages sont attachants, les personnages méchants sont très méchants, c’est parfois un peu simpliste mais ce fut une très bonne lecture.

    Ravie que ça t’ait plu ! C’est effectivement une chouette trilogie ! Très inventive ! Il y a des facilités, c’est très young-adult par moment, mais ça se lit tout seul ^^

    ~~ Always ~~

    #171127
    FeyGirl
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    j’ai lu L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas.

    Moi aussi, j’avais été très déçue de cette lecture. Je l’avais lu il y a 2 ou 3 ans, et autant les 30 premières pages sont amusantes car c’est un style « article rigolo pour les vacances, sans autre prétention que de déconner », autant tout un livre dans ce style finit par être gonflant !

    #171128
    Lapin rouge
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    Le sommet des dieux de Jirō Taniguchi.

    A noter qu’on parle de son adaptation en dessin animé dans le topic « Vos derniers films ».

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #171132
    Schrö-dinger
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Merci pour l’accueil!

    Et bien je recommande Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck, un de mes romans préférés, très certainement celui que j’ai le plus prêté autour de moi. Je l’ai découvert via une (voire plusieurs) liste babelio, « le livre qui vous a bouleversé » « les romans les mieux notés » « le livre qui vous a tiré une larme ». C’est un livre qui parle de liberté (duh, c’est écrit dans le titre) et d’amitié, notamment.

    @melt527 je viens de lire ton post à propos des Ames croisées de Pierre Bottero et rien que de lire tes lignes cela m’a ému. Quel livre magnifique, quel auteur formidable et quelle tristesse de l’avoir perdu si tôt … J’ai commencé la première trilogie Ewilan en juillet 2020 puis j’ai continué avec la deuxième, puis celle des Marchombres et enfin les Ames croisées, lu en février 2021. Et quel bonheur d’avoir découvert cette saga. Je ne suis plus forcément la cible principale mais j’ai tellement aimé. Je dois avouer avoir été très triste à la fin du tome 3 de la trilogie des Marchombres, à l’idée de quitter ces personnages, après 9 tomes à les suivre mais aussi en pensant à l’auteur. A la fin des Ames croisées la même émotion, à l’idée de ne plus jamais relire de livres dans cet univers.

    Je ne peux donc que vous recommander de lire Pierre Bottero, en commençant par la première trilogie Ewilan, vous ne le regretterez pas.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #171195
    MELT527
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    @maxim015 Je pense de plus en plus à la saga Ewilan, à en faire ma lecture de l’été. Après le décès de Pierre Bottero, j’avais laissé tomber l’idée, je me sentais pas trop capable de l’apprécier, mais aujourd’hui, avec le temps qui passe, je pense plus aux bons et joyeux moments que la saga m’a apporté. Si quelqu’un veut en faire une lecture commune, je suis partante. Il faudra juste que je me procure la trilogie des Marchombres. 12 livres en 8 semaines, ce serait sympa.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171208
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    N’hésitez pas à poursuivre la discussion dans le sujet consacré à Bottero : https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/pierre-bottero/

    Typiquement, une lecture commune pourrait intéresser des membres qui ne consultent pas forcément régulièrement le topic du challenge 😉

    ~~ Always ~~

    #171212
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    @nymphadora Merci, c’est maintenant chose faite ! J’espère qu’il y aura des motivés !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171240
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
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    Je valide :

    • Menu les Grandes Familles / Arryn : un livre avec un personnage faible ou qui n’a pas toute sa tête (avec Tiphani, et dans une moindre mesure Rinaldo)
    • avec Hastur Lord, de Deborah J. Ross

    (lu en VO, anglais très accessible)

    Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross, d’après les notes de Marion Zimmer Bradley, et est inclus dans le canon de la saga.

    Une dizaine d’années après Les Casseurs de Monde, Regis Hastur est toujours l’héritier de son sévère grand-père Danvan, Régent de Ténébreuse. Il reçoit un message secret de Lew, le sénateur de la planète au sein de l’Empire terrien : le système politique est maintenant aux mains des extrémistes qui vont transformer l’empire en fédération, et qui veulent forcer les planètes comme Ténébreuse à s’ouvrir au commerce avec les Terriens. Regis et Lew craignent non seulement la mise en danger de la culture de Ténébreuse (le lecteur va pointer un système très inégalitaire, avec les Comyn dirigeant la planète, et le reste de la population, présumée sans laran, condamnée à être paysan ou artisan) mais aussi la destruction de son écologie fragile déjà abîmée par les Casseurs de Monde. Regis et Lew savent que certains de leurs pairs Comyn sont attirés par les richesses et la liberté terrienne.

    En parallèle, le régent Danvan met la pression sur son petit-fils pour qu’il se marie. Or tout le monde sait que Regis est en couple avec son écuyer Danilo, même s’il essaie de rester discret. La société des Comyn ne rejette pas l’homosexualité, mais s’attend à ce que les héritiers des Domaines assurent la succession et surtout transmettent le laran. Regis estime avoir déjà fait son devoir en ayant nommé son neveu comme héritier, et en ayant engendré des enfants nedestro (illégitime) avec des femmes de sa caste désireuses de porter un enfant d’un Hastur.

    Mais sur son lit de mort, Danvan avoue à Regis qu’il a un demi-frère plus âgé nedestro, dont l’existence avait été cachée car né emmasca (ni homme ni femme, et stérile). Regis s’empresse de chercher des traces de ce demi-frère, Rinaldo, et découvre qu’il a été envoyé encore bébé au monastère de Nevarsin, ce lieu reculé de Ténébreuse où les moines perpétuent la religion christoforo, héritière du catholicisme dans sa version la plus rigoureuse. Regis appelle près de lui Rinaldo et le fait reconnaître par l’ensemble des Comyn. Mais les ennemis de Regis, désireux d’avoir un pion entre les mains, vont s’allier avec Rinaldo pour prendre le pouvoir, sans s’apercevoir que ce nouveau venu est avant tout un fanatique religieux.

    Les prémisses de départ de ce roman sont intéressantes, et auraient pu offrir une des histoires les plus dramatiques du cycle : la prise de pouvoir par un fanatique qui pense sauver les âmes mais vire au despotisme, les enjeux de pouvoirs dans l’ombre, avec des Comyn affaiblis, des familles attirées par les richesses de la Terre et une Fédération aux aguets.

    Mais ce livre est affreusement bavard. C’est long. Le lecteur passe un temps fou avec les tergiversations de Regis, son regret d’être l’héritier et de ne pas choisir sa vie, sa volonté de ménager ceux qu’il aime, et ses doutes incessants. Chaque action traîne en longueur, parce que l’auteure prend un plaisir pervers à donner au lecteur tous les états d’âme de son héros. C’est d’autant plus dommage qu’elle est capable d’écrire des histoires palpitantes tout en exposant avec art les motivations de ses protagonistes. Mais ici, chaque élément est le prétexte à des palabres sans fin.

    De plus, l’écriture du personnage principal recèle quelques failles : Regis est un futur homme d’État qui clame que le devenir de Ténébreuse est sa principale mission, mais il cède au chantage de ses ennemis dès qu’ils menacent ses proches. Ah bon. Et il abandonne trop facilement sa capitale pendant dix jours, sans escorte, pour mettre à l’abri un proche. Un homme d’état, je vous dis !

    Bref, malgré un fond intéressant sur les ravages du fanatisme religieux, ce roman est très loin des meilleurs du cycle.

    Convient aussi à : Mhysa : un livre écrit par une autrice / Au-delà du mur : un livre où on a froid / Les Terres de la Couronne : un livre qui se déroule dans une capitale / Arryn : un livre avec un personnage faible ou qui n’a pas toute sa tête (Tiphani, voire Rinaldo) / Greyjoy : un livre avec un traître (les Ridenow) / Targaryen : un livre avec des luttes de pouvoir / Tyrell : un livre avec un mariage / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons / Famille, Devoir, Honneur : un livre où un personnage est attaché à sa famille.

    #171241
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Je vois que le roman date de 2010. Utiliser le nom d’un Grand Ancien de Lovecraft (et avant lui, Chambers) sans rapport ou mention, c’est étrange

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #171246
    Liloo75
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    Je valide :

    • Menu les Grandes Familles / Arryn : un livre avec un personnage faible ou qui n’a pas toute sa tête (avec Tiphani, et dans une moindre mesure Rinaldo)
    • avec Hastur Lord, de Deborah J. Ross

    (lu en VO, anglais très accessible) Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross, d’après les notes de Marion Zimmer Bradley, et est inclus dans le canon de la saga. Une dizaine d’années après Les Casseurs de Monde, Regis Hastur est toujours l’héritier de son sévère grand-père Danvan, Régent de Ténébreuse. Il reçoit un message secret de Lew, le sénateur de la planète au sein de l’Empire terrien : le système politique est maintenant aux mains des extrémistes qui vont transformer l’empire en fédération, et qui veulent forcer les planètes comme Ténébreuse à s’ouvrir au commerce avec les Terriens. Regis et Lew craignent non seulement la mise en danger de la culture de Ténébreuse (le lecteur va pointer un système très inégalitaire, avec les Comyn dirigeant la planète, et le reste de la population, présumée sans laran, condamnée à être paysan ou artisan) mais aussi la destruction de son écologie fragile déjà abîmée par les Casseurs de Monde. Regis et Lew savent que certains de leurs pairs Comyn sont attirés par les richesses et la liberté terrienne. En parallèle, le régent Danvan met la pression sur son petit-fils pour qu’il se marie. Or tout le monde sait que Regis est en couple avec son écuyer Danilo, même s’il essaie de rester discret. La société des Comyn ne rejette pas l’homosexualité, mais s’attend à ce que les héritiers des Domaines assurent la succession et surtout transmettent le laran. Regis estime avoir déjà fait son devoir en ayant nommé son neveu comme héritier, et en ayant engendré des enfants nedestro (illégitime) avec des femmes de sa caste désireuses de porter un enfant d’un Hastur. Mais sur son lit de mort, Danvan avoue à Regis qu’il a un demi-frère plus âgé nedestro, dont l’existence avait été cachée car né emmasca (ni homme ni femme, et stérile). Regis s’empresse de chercher des traces de ce demi-frère, Rinaldo, et découvre qu’il a été envoyé encore bébé au monastère de Nevarsin, ce lieu reculé de Ténébreuse où les moines perpétuent la religion christoforo, héritière du catholicisme dans sa version la plus rigoureuse. Regis appelle près de lui Rinaldo et le fait reconnaître par l’ensemble des Comyn. Mais les ennemis de Regis, désireux d’avoir un pion entre les mains, vont s’allier avec Rinaldo pour prendre le pouvoir, sans s’apercevoir que ce nouveau venu est avant tout un fanatique religieux.

    Je ne connaissais pas ce roman. J’avais adoré L’héritage d’Hastur et L’Exil de Sharra de Marion Bradley.

    Mais a priori cette suite n’en vaut pas la peine ?

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #171247
    FeyGirl
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    Je vois que le roman date de 2010. Utiliser le nom d’un Grand Ancien de Lovecraft (et avant lui, Chambers) sans rapport ou mention, c’est étrange

    Les premiers romans de Ténébreuse, où apparaît Regis Hastur, datent du début des années 1960  . Le cycle a d’autres noms venant des livres de Robert Chambers : la légende de Hastur, Camilla et Cassilda, les noms de lieux Carcosa ou Hali, etc.

    Je ne connaissais pas ce roman. J’avais adoré L’héritage d’Hastur et L’Exil de Sharra de Marion Bradley.

    Mais a priori cette suite n’en vaut pas la peine ?

    En réalité, j’ai déjà lu tous les romans de Deborah J. Ross, il s’agit ci d’une relecture. Tous ces romans sont bons, sauf celui-là.

    J’avais particulièrement apprécié la trilogie du Feuglu (The Fall of Neskaya, Zandru’s Forge, A Flame in Hali), et Thunderlord.

    Elle prévoie de sortir un autre roman à la fin de cette année, et un encore autre l’année prochaine (ce serait une duologie, si j’ai bien compris). Je ne sais pas s’ils seront aussi inspirés des notes de MBZ, mais je les attends de pied ferme !

    Sinon, parmi ceux écrits par MBZ, as-tu lu Reine des Orages, La Belle Fauconnière (tous deux pendant les Ages du Chaos, bien avant l’arrivée des Terriens), ou La Chaîne Brisée ? Dans un style différent, la trilogie Margareda Alton est sympa à lire (la suite des deux romans que tu cites)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par FeyGirl.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par FeyGirl.
    #171265
    Jon
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    The Name of All ThingsJe valide Mer Dothrak du menu Essos (un livre montrant un cheval sur la couverture) avec The Name of All Things, de Jenn Lyons, deuxième tome de A Chorus of Dragons. Le peuple auprès duquel se passe la majeure partie de ce tome est très lié aux chevaux, et en particulier à une race particulière et intelligente, les firebloods, donc on a un buste sur la couverture 🙂
    J’ai encore beaucoup aimé ce tome, et j’en dis un peu plus dans le sujet sur les dernières lectures !

    #171423
    Schrö-dinger
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    Je continue dans les validations avec, dans le Menu Westeros :

    • Les Iles de Fer, un livre où on navigue : Rois du monde tome 1, Même pas mort de Jean-Philippe Jaworski

    Une relecture car je me suis procuré tous les tomes disponibles et je ne me voyais pas attaquer le tome 2 sans relire le premier (lu initialement il y a quelques années) car je ne m’en souvenais plus trop. J’ai adoré. Comme toujours avec Jean-Philippe Jaworski la plume est captivante, poétique. Sans trop dévoiler l’intrigue mais pour expliciter le lien avec le challenge, après un prologue, on découvre un jeune celte, Bellovèse, qui sera le personnage principal, accompagné d’un guerrier et d’un barde, qui naviguent vers « l’île des Vieilles », une île aussi mystérieuse que dangereuse, interdite aux hommes. Pourtant, le grand druide lui a demandé de se rendre sur cette île et d’interroger ses habitantes, de puissantes prêtresses / sorcières, les Gallicènes.

    • Le Conflans, un livre avec des batailles : Rois du monde tome 2, Chasse Royale I, De meute à mort de Jean-Philippe Jaworski (un bon titre à rallonge)

    Une très bonne lecture également. Dans ce tome 2 (pour être précis, dans la première partie de ce tome 2, divisé en plusieurs parties/livres), on retrouve Bellovèse dans une nouvelle situation (je peux difficilement expliciter sans trop en dévoiler). On retrouve dans ce livre un bon nombre d’intrigues, de buffets, de batailles (d’où l’item validé). C’est parfois un peu compliqué à suivre avec sans cesse des noms de personnages, de lieux, de peuples, qui sont mentionnés sans trop de pédagogie. Mais cela ne m’a pas trop gêné et je suis en ce moment en train de lire le tome suivant (et je réfléchis à l’item que je pourrai valider avec).

    Dans le Menu Grandes Familles :

    J’en ai parlé sur « Vos dernières lectures », dans ce livre d’horreur on découvre le pauvre Olivier, bien mal en point psychologiquement dès le début du roman, qui va vivre une descente en enfer lorsqu’il va commencer à suivre un traitement médical expérimental, proposé par un laboratoire mystérieux.

    • Baratheon, un livre où boit et on mange : Morte Saison de Jack Ketchum

    Un livre de 1980 que j’ai du mal à trouver mais il me tentait bien depuis pas mal de temps alors je l’ai finalement acheté en anglais. J’ai lu qu’il avait inspiré le film d’horreur La colline à des yeux (et là vous vous demandez mais quel est le rapport avec le fait de boire et manger, oh, ne vous inquiétez pas, vous allez vite comprendre …). On y suit d’un côté une jeune femme, Carla, qui prépare une maison de location, perdue au milieu de nulle part, pour accueillir 5 amis (dont sa soeur et un ex-amant) et de l’autre, un groupe de cannibales, femmes, hommes et enfants, vivant reclus dans une grotte, qui en sortent la nuit pour chasser de l’humain (et se nourrir, voilà, c’est dit). Une bonne lecture, assez dérangeante et violente. Forcément aujourd’hui les thèmes abordés ont été beaucoup utilisés, mais je peux imaginer qu’à l’époque c’était au contraire assez nouveau. Il y a eu des suites, je ne sais pas encore si je continuerai.

    La suite, plus tard !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #171456
    tyrionuscule
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    Je valide dans le menu westeros  : les terres de la Couronne un livre qui se passe dans une capitale

    avec Vilnius Poker de Ricardas Gavelis (l’histoire se passe à Vilnius, capitale de la Lituanie et ville qui a une grande importance dans l’histoire).

    Un livre que je vous recommande vraiment tant il sort de l’ordinaire par son histoire et par son style.

    Le Livre est divisé en quatre parties d’inégales longueurs correspondant à quatre personnages. Et tout se passe à Vilnius en octobre 197…
    Vilnius comme toute la Lituanie est occupée par les russes ; elle l’est encore en 1989 quand le livre est publié en Lituanie – il ne sera traduit en français qu’en 2014.

    On commence avec Vytautas Vargalys qui occupe les 3/4 du roman. Il vit peut-être la pire journée de sa vie (le 8 octobre) mais pour lui le temps n’existe pas, ses souvenirs adviennent maintenant ! Les présages, les indices de sa destinée peuvent s’être produits il y a longtemps, ils sont là car Vytautas Vargalys s’est engagé sur le sentier, là où il doit les combattre. On ne saura jamais-tout comme lui- exactement qui sont ces eux, à peine pourra-t-on identifier leurs lieutenants, leurs commissaires (Staline, Hitler, la TV…). Mais on sait ce qu’ils font : ils ont pour unique but de kanuk’er l’espèce humaine, c’est-à-dire de la transformer en carcasse creuse, déliquescente, d’où est annihilé toute volonté, envie, pensée. Peu résistent et Vytautas comme d’autres avant lui est une cible. Il lui faut donc inventer une autre logique pour contrer leur patho-logique.

    On n’est pas dans un monde imaginaire mais dans l’imaginaire d’un homme. Un homme hanté par ses souvenirs – l’histoire écrasante des Vargalys, ses années de résistance puis celles du goulag …-qui sont en italiques donc distincts du récit principal mais qui surgissent, ponctuent le présent, présent qui englobe toute sa vie post goulag entre fantômes, fantasmes et signes d’eux toujours à la lisière et menaçants.

    C’est donc à une journée-vie de Vytautas Vargalys que nous sommes conviés. Ici, tout oscille entre deux pôles, l’espoir avec l’amour naissant pour Lolita et l’angoisse d’un homme lucide face à un monde kanuk’é’. Le style foisonnant tantôt sec, halluciné, poétique, rageur suit les méandres d’une pensée qui s’exprime dans la vielle ville de Vilnius qui plus qu’un décor est un moment et le symbole de leur emprise. Car Vilnius aussi se décompose, devient amorphe, attire et englue celui qui se veut encore vivant ; comme toute grande ville dans le monde mais peut être un peu plus car ici coule la Néris, la rivière gardienne des souvenirs…

    Après cette épopée hallucinatoire avec Vytautas Vargalys qui se termine en apothéose, on a trois autres récits, trois autres éclairages sur ce mois d’octobre 197…

    Martynas Poska écrit des marmoires et collectionne les anecdotes. On a d’abord l’impression de retourner dans la réalité et d’avoir l’explication rationnelle des tourments de Vytautas Vargalys sauf que Martynas poursuit peut être le même but que lui… Il veut désespérément comprendre de quoi est fait l’homo lithuanicus pour pouvoir survivre ici à Vilnius et accepter si docilement l’occupation russe.

    Puis vient Stefania Monkevic, une « fille du pays » qui a une vision des personnages, de la ville qui contredit et Vytautas et Martynas, et donne une nouvelle version de certains faits que l’on revisite pour la troisième fois !…
    Le tout est conclu par Gediminas Riauba qui mort et réincarné en chien philosophe, essaie d’oublier la vraisemblance des faits pour peut être découvrir la vérité ultime de Vilnius.

    Difficile de résumer un livre aussi magistral car au-delà du cri de rage très politique contre l’occupation de son pays par les russe, Ricardas Gavelis explore les tréfonds de l’âme humaine qui comme Vilnius recèle monstruosités et beautés cachées. C’est un cri, un appel à être libre !
    Je vous le recommande fortement.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par tyrionuscule.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par tyrionuscule.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par FeyGirl. Raison: correction balises
    #171538
    MELT527
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    Bonsoir à tous, ce soir je valide le Menu Essos – Yi Ti : un livre d’un.e auteur.rice d’origine asiatique avec le roman Les Miracles du bazar Namiya de Higashino Keigo.

    Les Miracles du bazar Namiya par HigashinoRésumé (Babelio) : En 2012, après avoir commis un méfait, trois jeunes hommes se réfugient dans une vieille boutique abandonnée dans l’intention d’y rester jusqu’au lendemain. Mais tard dans la nuit, l’un d’eux découvre une lettre, écrite 32 ans plus tôt et adressée à l’ancien propriétaire. La boîte aux lettres semble étrangement connectée aux années 1980. Les trois garçons décident d’écrire une réponse à cette mystérieuse demande de conseil. Bientôt, d’autres lettres arrivent du passé. L’espace d’une nuit, d’un voyage dans le temps, les trois garçons vont changer le destin de plusieurs personnes, et peut-être aussi bouleverser le leur.

    J’ai beaucoup aimé ce roman, la plume est très belle et les choix de narration un peu décousue fonctionnent très bien. Seul bémol, mais cela vient de moi sûrement, j’avais du mal à me souvenir des noms de personnages et j’ai donc mis du temps à voir les liens entre les histoires. Un petit schéma en fin d’ouvrage pour la pauvre occidentale que je suis aurait été bien utile :°)

    Je recommande ce livre à ceux qui aime les romans japonais tranquilles du genre « Les délices de Tokyo », très doux et émouvant. Pour vous dire, j’ai commencé à le lire au boulot pendant ma pause, mais je l’ai rapporté à la maison pour le finir tellement j’avais les lacrymales qui menaçaient de se déchaîner (ça ne se fait pas trop de pleurer devant les collègues pour un livre). Au final, pas de pleurs, mais une bonne expérience.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171594
    Yoda Bor
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    Deux validations pour cette semaine. Quarth : un livre avec une cité ancienne avec Celle qui devint le soleil de Shelley Parker-Chan. L’histoire se passe pendant la dynastie Yuan et on voit de nombreuses villes, notamment Bianliang qui a été fondée au IIIème siècle avant JC. Tout comme Nympha, je vous donne rendez-vous sur Twitch pour en savoir un peu plus 😀 .

    Et puis Les naufragés du ciel, tome 4 du Château des Etoiles d’Alex Alice pour valider Au-delà du mur : un livre où on a froid.
    C’est une série que j’aime beaucoup même si je me traine énormément dans ma lecture et que je lis au format journal, ce qui fait des dessins gigantesques et magnifiques. C’est une histoire dans laquelle la Prusse et la Bavière se bataillent pour découvrir l’éther, un composant mystérieux qui permettrait de gagner des guerres. On croise Bismarck, Sissi, le roi de Bavière, dans un format plutôt court aux multiples rebondissements.
    Dans ce volume là, nos héros ont embarqué sur leur astronef qui a quelques avaries, et du coup, ils ont froid.

    Arys du Rouvre 💜

    #171608
    MELT527
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    Coucou. Maintenant que je lis plus, je m’intéresse aussi plus à l’actualité et j’ai remarqué que beaucoup de gens faisaient des bilans de lecture à la mi-année « Mid year book freakout tag » où ils répondent à une dizaine de questions sur leurs lectures des six derniers mois. ça intéresserait quelqu’un de faire ça ? Peut-on ouvrir un nouveau sujet de discussion ?

    Voici le genre de questions (on pourrait même en ajouter une spécifique à GRRM) :

    1. Meilleur livre lu en 2022
    2. Meilleure suite de saga lue en 2022
    3. Une nouvelle sortie que j’ai hâte de lire (sortie 1e semestre 2022)
    4. La sortie que j’attends le plus pour la fin de l’année (sortie 2e semestre 2022)
    5. Ma plus grosse déception
    6. Ma plus grosse surprise
    7. Nouvel auteur favori
    8. Nouveau crush fictif
    9. Nouveau personnage favori
    10. Un livre qui m’a fait pleurer
    11. Un livre qui m’a rendue heureuse
    12. Le plus beau livre qui a intégré ma bibliothèque
    13. Le livre qu’il faut absolument que je lise avant la fin de l’année

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171615
    Yoda Bor
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    C’est une super idée, on fait un bilan annuel mais pourquoi pas un à mi-annee, ça permet de se faire une idée de ce qu’on a lu ! N’hésite pas à ouvrir un topic, je répondrai à ton questionnaire dedans.

    Arys du Rouvre 💜

    #171621
    Schrö-dinger
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    Je commence à réfléchir à mes réponses au questionnaire.

    Et en attendant, une dernière série de validations (après cela je serai à jour).

    Dans le menu Devises :

    • Nous ne semons pas – un livre avec des délinquants ou des criminels : Les Contes interdits – Aladin de David Bédard

    J’ai découvert l’été dernier la collection québécoise des Contes interdits, il s’agit de réécritures contemporaines horrifiques de contes plus ou moins populaires (il y a aujourd’hui une trentaine de livres dans la collection, Blanche-neige, Peter Pan, La belle au bois dormant, Cendrillon, il y a à peu près tous les classiques). La collection est destinée à un public averti, c’est souvent très explicite et malsain / glauque (que ce soit en matière de violence ou bien de sexe). A peu près un an après la découverte je les ai quasi tous lus, et s’il y a certains livres auxquels je n’ai pas du tout adhéré, j’ai globalement bien aimé, rien que pour le concept, et le fait de s’amuser à retrouver les références avec les contes d’origine.

    Dans Aladin, après un prologue sanglant mettant dans l’ambiance, on assiste à la rencontre entre un psychologue et Alain Dorval, dit Al, atteint d’une maladie incurable et qui souhaite raconter sa vie, articulée autour de 3 souhaits qu’il a émis. Son premier aura été de gagner assez d’argent pour sortir de la pauvreté, et pour cela il s’associe à un dangereux gang dont il connait le dirigeant, Rajah. Cela va être le début d’une histoire violente, gore et toujours pleine d’action.

    J’ai plutôt bien aimé cette lecture, même si certaines scènes complétement gratuites m’ont plusieurs fois fait lever les yeux au ciel. C’est un récit court (un tout petit peu plus de 200 pages) que j’ai lu rapidement, les clins d’œil au conte originel sont bien trouvés et je me suis laissé surprendre par la révélation finale. Mais cela reste, un livre difficilement conseillable à tous en raison du contenu assez extrême (cela vaut pour toute la collection des Contes Interdits).

    • Feu et sang – un livre où un personnage est brulé ou ensanglantéPretty Girls de Karin Slaughter

    Un thriller dont j’avais entendu beaucoup de bien, d’une autrice dont je n’avais jamais entendu parler, et … j’ai été déçu. Dans ce livre on suit deux sœurs, à l’âge adulte, qui se détestent et ne se parlent plus, mais vont se retrouver lorsque le mari d’une des deux va se faire assassiner en pleine rue, et qu’elle va découvrir dans l’ordinateur de celui-ci des vidéos comportant des scènes de torture sur de jeunes femmes.

    J’ai trouvé cette histoire complètement invraisemblable, les ficelles sont bien trop grosses et pour un thriller c’est assez dommage. C’est un livre assez violent (d’où la validation de l’item), parfois un peu gratuitement. Je ne dirai pas que c’est mauvais mais pour moi, cela ne l’a pas fait.

    Nôtre est la fureur – un livre où un personnage est en colère : L’analyse de John Katzenbach

    Un thriller psychologique que j’ai plutôt bien aimé. Le jour de son anniversaire, le psychanalyste Docteur Starks reçoit une lettre  » Heureux 53e anniversaire, docteur. Bienvenue au premier jour de votre mort. » signée Rumpelstiltskin, lui indiquant qu’il a deux semaines pour découvrir l’identité de son adversaire et les raisons de ses agissements. S’il échoue, le docteur devra se donner la mort. C’est le début d’une chasse à l’homme, dont le chasseur et le chassé vont éventuellement intervertir leurs rôles, que j’ai aimé suivre, en grande partie pour connaître le dénouement final.

    C’est parfois un peu long (658 pages), 100 pages de moins n’auraient fait de mal à personne. Mais c’est ainsi et j’ai tout même apprécié cette lecture.

    Dans le menu Essos :

    • Braavos – un livre dont l’auteur n’est ni américain, ni anglais, ni français : Camarades de Pekin par Bei Tong

    Une lecture dont j’ai parlé ici, où l’on suit au fil des années une histoire d’amour interdite entre deux hommes qui se rencontrent à Pékin à la fin des années 80. C’est un très beau livre que je recommande, tant pour l’histoire d’amour racontée que pour le contexte historique que j’ai aimé découvrir.

    • Yi Ti – un livre d’un.e auteur.rice d’origine asiatique : La ballade de l’impossible de Haruki Murakami

    Avec un titre original (Noruwei no mori) en référence à la chanson des Beatles « Norwegian Wood » ainsi que les multiples critiques élogieuses que j’ai pu lire dessus, ce livre aurait dû me plaire et pourtant je me suis un peu ennuyé. Jusqu’ici, j’avais beaucoup aimé mes lectures de Murakami (Kafka sur le rivage, 1Q84, Le Meurtre du Commandeur) mais ici je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais chez lui.

    C’est un roman assez empreint de nostalgie où un narrateur parle de son adolescence puis son entrée à l’âge adulte et la relation qu’il a eu avec deux femmes, la première qui était la petite amie de son ami, qui s’est donné la mort à 17 ans, la deuxième une étudiante à la même université que le narrateur.

    Les thèmes abordés sont l’amour, la mort, la sexualité, et si le style m’a bien plu, je dois avouer ne pas avoir étant tant ému par ce livre que ça, malgré les thèmes, notamment car j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et car je me suis rapidement ennuyé. Dommage!

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #171628
    MELT527
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    J’ai créé le topic pour le Bilan de mi-année.

    J’espère que vous serez nombreux à répondre au petit questionnaire : https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/bilan-de-mi-annee-2022-mid-year-book-freak-out-tag-2022/

    J’ai hâte de vous lire !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #171684
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Mhysa avec Emma de Jane Austen.

    Dans une petite ville de le campagne anglaise, Emma, jeune femme de bonne famille, se félicite du récent mariage de sa meilleure amie. Persuadée d’avoir joué un rôle dans cet union, elle décide alors de jouer les entremetteuses dans son entourage.

    On retrouve de Jane Austen cette capacité à faire vivre son environnement, à nous attacher à ses personnages et à nous prendre dans les péripéties, y compris lorsque les histoires semblent bien peu intéressantes au premier abord. Dans ce cas par exemple, Austen met en place un véritable mystère (qui a poussé certain à considérer ce livre comme le premier roman policier de l’histoire) autour… de l’achat d’un piano par un des habitants de la ville.

    On retrouve donc une histoire parfaitement dans le registre de l’auteure. Des personnages attachants mais avec leur lot de défaut (l’héroïne éponyme passe la majorité du roman à se mêler des affaires des autres sans vergogne), des histoires de cœur de la bonne société anglaise et surtout une plume moqueuse et ironique, qui raille sans pitié ses contemporains. S’il ne s’agit pas à proprement parlé du meilleur Jane Austen, cela demeure une lecture savoureuse.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Tyrell, L’hiver vient et Famille, Devoir, Honneur.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

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