Légende du chevalier d'Aubier rieur : Différence entre versions

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Le printemps venu, le petit paludier décida de retourner chez lui. Il traversa le lac et aboutit devant ce qui devait être le plus gigantesque château du monde : [[Harrenhal]], où avait été organisé un [[grand tournoi d'Harrenhal|tournoi]]. Le roi en personne, ainsi que toute sa cour et de nombreux nobles prestigieux étaient venus assister à l'événement. Le tournoi devait désigner une [[reine d'amour et de beauté]].  
 
Le printemps venu, le petit paludier décida de retourner chez lui. Il traversa le lac et aboutit devant ce qui devait être le plus gigantesque château du monde : [[Harrenhal]], où avait été organisé un [[grand tournoi d'Harrenhal|tournoi]]. Le roi en personne, ainsi que toute sa cour et de nombreux nobles prestigieux étaient venus assister à l'événement. Le tournoi devait désigner une [[reine d'amour et de beauté]].  
  
Alors que le petit paludier traversait les rangées de tente, il fut prit à parti par trois [[écuyers]]. Ils ne supportaient pas la présence d'un paludier et ils se mirent à le molester. Une jeune fille louve vint à son secours, armée d'une épée de tournoi, et les mis en fuite. Elle l'emmena se faire soigner auprès des sien, et lui présenta ses frères. Elle insista ensuite pour que le petit paludier prenne place au festin d'ouverture de la joute, car il était de noble naissance. Au cours du festin, le prince dragon chanta une chanson triste qui émut la demoiselle-louve. Le petit paludier profita du festin pour retrouver ses trois agresseurs et identifier les trois chevalier qu'ils servaient. Il les désigna à la damoiselle-loup, qui les montra à ses frères. Le plus jeune proposa de procurer une armure au petit paludier, pour qu'il se venge le lendemain, pendant le tournoi. Mais celui-ci hésitait encore, car il n'avait pas coutume d'employer les armes des [[chevaliers]], bien différentes de celles des paludiers.
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Alors que le petit paludier traversait les rangées de tente, il fut prit à parti par trois [[écuyers]]. Ils ne supportaient pas la présence d'un paludier et ils se mirent à le molester. Une jeune fille louve vint à son secours, armée d'une épée de tournoi, et les mis en fuite. Elle l'emmena se faire soigner auprès des siens, et lui présenta ses frères. Elle insista ensuite pour que le petit paludier prenne place au festin d'ouverture de la joute, car il était de noble naissance. Au cours du festin, le prince dragon chanta une chanson triste qui émut la demoiselle-louve. Le petit paludier profita du festin pour retrouver ses trois agresseurs et identifier les trois chevalier qu'ils servaient. Il les désigna à la damoiselle-loup, qui les montra à ses frères. Le plus jeune proposa de procurer une armure au petit paludier, pour qu'il se venge le lendemain, pendant le tournoi. Mais celui-ci hésitait encore, car il n'avait pas coutume d'employer les armes des [[chevaliers]], bien différentes de celles des paludiers.
  
 
Au bout de deux jours de tournoi, un chevalier mystérieux entra en lice dans une armure mal-ajustée, avec un [[barral]] souriant dessiné sur son écu, ce qui lui valut le surnom de [[chevalier d'Aubier rieur]]. Il défia les trois chevaliers, dont les écuyers avaient maltraités le petit paludier. Triomphant de ses adversaires, il n'exigea d'eux aucune rançon en or ou en argent, il leur intima seulement d'apprendre l'honneur à leurs écuyers.
 
Au bout de deux jours de tournoi, un chevalier mystérieux entra en lice dans une armure mal-ajustée, avec un [[barral]] souriant dessiné sur son écu, ce qui lui valut le surnom de [[chevalier d'Aubier rieur]]. Il défia les trois chevaliers, dont les écuyers avaient maltraités le petit paludier. Triomphant de ses adversaires, il n'exigea d'eux aucune rançon en or ou en argent, il leur intima seulement d'apprendre l'honneur à leurs écuyers.

Version du 3 novembre 2019 à 12:13

Blason du chevalier d'aubier rieur

V.O. : The tale of the Knight of the Laughing Tree

La légende du chevalier d'Aubier rieur est un conte, qui évoque l'apparition et les actes du mystérieux chevalier d'Aubier rieur lors du grand tournoi d'Harrenhal de l'an 281. Jojen et Meera Reed connaissent cette légende, qu'ils racontent à Bran Stark[N 1][1].

L'histoire

Cette légende raconte l'histoire d'un jeune garçon du Neck, qui connaissait la magie des paludiers. Quand il devint adulte, il quitta le Neck pour rencontrer les hommes verts de l'Île-aux-Faces, située sur le lac de l'Œildieu. Le jeune homme resta auprès des hommes verts pendant tout un hiver.

Le printemps venu, le petit paludier décida de retourner chez lui. Il traversa le lac et aboutit devant ce qui devait être le plus gigantesque château du monde : Harrenhal, où avait été organisé un tournoi. Le roi en personne, ainsi que toute sa cour et de nombreux nobles prestigieux étaient venus assister à l'événement. Le tournoi devait désigner une reine d'amour et de beauté.

Alors que le petit paludier traversait les rangées de tente, il fut prit à parti par trois écuyers. Ils ne supportaient pas la présence d'un paludier et ils se mirent à le molester. Une jeune fille louve vint à son secours, armée d'une épée de tournoi, et les mis en fuite. Elle l'emmena se faire soigner auprès des siens, et lui présenta ses frères. Elle insista ensuite pour que le petit paludier prenne place au festin d'ouverture de la joute, car il était de noble naissance. Au cours du festin, le prince dragon chanta une chanson triste qui émut la demoiselle-louve. Le petit paludier profita du festin pour retrouver ses trois agresseurs et identifier les trois chevalier qu'ils servaient. Il les désigna à la damoiselle-loup, qui les montra à ses frères. Le plus jeune proposa de procurer une armure au petit paludier, pour qu'il se venge le lendemain, pendant le tournoi. Mais celui-ci hésitait encore, car il n'avait pas coutume d'employer les armes des chevaliers, bien différentes de celles des paludiers.

Au bout de deux jours de tournoi, un chevalier mystérieux entra en lice dans une armure mal-ajustée, avec un barral souriant dessiné sur son écu, ce qui lui valut le surnom de chevalier d'Aubier rieur. Il défia les trois chevaliers, dont les écuyers avaient maltraités le petit paludier. Triomphant de ses adversaires, il n'exigea d'eux aucune rançon en or ou en argent, il leur intima seulement d'apprendre l'honneur à leurs écuyers.

Le lendemain, alors que tout le monde espérait découvrir l'identité du mystérieux chevalier, celui-ci ne se présenta pas en lice. Le roi ordonna qu'on le cherche, mais seul son écu, accroché dans les arbres, fut retrouvé[1].

Les personnages

Les personnages évoqués dans ce conte sont désignés par des surnoms, souvent en lien direct avec le blason de la maison du personnage (le "sire de la Rose"), avec leur domaines d'origine ( le "sire des Orage") ou avec leur demeure ancestrale (le "sire du Roc"). D'autres, comme la meute des "loups", sont désignés par leur caractéristique dominante.

Voir aussi

Articles de l'encyclopédie

Les approfondissements de La Garde de Nuit

Icone star.png "De l’identité du chevalier d’Aubier rieur", article de blog écrit par Evrach.
Icone discussion.png "De l’identité du chevalier d’Aubier rieur", discussion sur le forum de la Garde de Nuit.
Icone discussion.png "Trois chansons anonymes" (analyse symbolique & essai sur la relation Lyanna-Rhaegar), discussion sur le forum de la Garde de Nuit.

Notes et références

Notes

  1. C'est donc cette version qui est connue du lecteur. Cette histoire et la version donnée par les enfants Reed semblent ne pas être très répandue en dehors de la maison Reed.
  2. Leur blason arbore un hérisson, qui est assez proche du porc-épic.

Références