Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2021)

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  • Ce sujet contient 151 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Nymphadora, le il y a 2 années.
30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 152)
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  • #153387
    Nymphadora
    • Vervoyant
    • Posts : 7887

    La Garde de Nuit vous propose un challenge de lecture sur une année, du 1er avril 2021 au 31 mars 2022.

    Le principe des challenges de lecture : vous inciter à lire bien sûr, mais aussi vous aider à choisir dans votre PAL (Pile À Lire). C’est un défi contre vous-même, il n’y a rien à gagner, hormis la satisfaction d’avoir découvert de nouveaux livres et de les avoir partagés à la communauté !

    Tous les lecteurs sont bienvenus : gros lecteurs, petits lecteurs, lecteurs occasionnels… Que vous lisiez 5 ou 50 romans dans l’année, ce challenge est fait pour vous !

    Vous pouvez vous inscrire en cours d’année bien sûr !

    Plusieurs menus vous seront proposés, avec des nombres de livres différents à lire et des thèmes différents. Vous pouvez vous inscrire à tous les menus, ou n’en choisir qu’un ou deux. Un fichier Excel récapitulera les inscrits et vos lectures.

    Le principe : quand vous avez terminé un livre qui peut correspondre à un des thèmes proposés, postez un message sur ce topic avec au minimum : le titre du livre et le nom de l’auteur, ainsi qu’un commentaire. Certains d’entre vous n’écriront que deux ou trois phrases, d’autres élaboreront de très longs commentaires (on vous connait^^), rien n’est imposé sur le format du commentaire. Si néanmoins vous vous sentez l’âme d’un critique littéraire et écrivez un long commentaire, on vous demandera de mettre ce long avis également sur les topics Dernières lecturesDernières lectures graphiques ou quand ils existent, directement sur les topics spécifiques consacrés au livre/saga/auteur adéquats afin d’en faire profiter les lecteurs du forum qui ne participeront pas au challenge.

    Tous les genres sont acceptés : littérature générale, Fantasy, Science-Fiction, Polar, Romance, Historique, Non-Fiction (essais, témoignages). Les nouvelles et les BD sont admises.

    Un seul livre par thème (eh oui), le but étant de diversifier les lectures.

    Si un des thèmes ne vous inspire pas, on vous offre un joker par menu : vous pouvez remplacer une des lectures du menu par une des lectures recommandées par la Garde de Nuit.

    Sans plus attendre voici donc les menus :

    Menu Stark – 9 livres

    • Eddard : un héros de fantasy classique, noble et loyal
    • Catelyn : une héroïne mère de famille
    • Robb : un héros doit venger son père
    • Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille
    • Sansa : une jeune fille dans un environnement hostile
    • Arya : une héroïne qui refuse les stéréotypes de genre
    • Bran : un héros handicapé
    • Rickon : un perso présenté comme le héros mais qui en fait ne fait pas grand-chose
    • Benjen : un personnage disparaît mystérieusement

    Menu Loups- 6 livres

    • Vent gris : un gentil tué dans des circonstances horribles
    • Fantôme : une histoire avec un fantôme
    • Lady : une romance
    • Nymeria : une héroïne badass
    • Eté : une histoire qui se passe en été
    • Broussaille : un héros peu sociable

    Menu Lannister – 4 livres

    • Tywin : un méchant qui a raison, si on argumente un brin
    • Cersei : une héroïne qui est en fait la méchante
    • Tyrion : un héros qui a toujours raison
    • Jaime : un méchant qui devient gentil en cours de route

    Menu Baratheon- 3 livres

    • Robert : un bouquin jouissif mais pas forcément très intelligent, genre plaisir coupable
    • Renly : un bouquin à la mode mais qui sera assez vite oublié
    • Stannis : un bouquin qui peut être difficile à aborder mais qui se révèle profond et marquant sur le long terme

    Menu Garde de Nuit- 7 livres

    • Lord commandant : un personnage qui gagne une élection
    • Premier Ingénieur : un héros ingénieur ou bâtisseur
    • Lord Intendant : la nourriture joue un rôle important dans l’intrigue
    • Premier Patrouilleur : un roman d’aventure
    • Corbeaux errants : un corbeau en couverture
    • Simple patrouilleur : un héros en bas de l’échelle de la société

    Menu châteaux – 10 livres

    • Grand-Tour de Villevieille : un classique, digne des plus grandes bibliothèques
    • Harrenhal : un histoire horrifique
    • Donjon Rouge : une couverture rouge
    • Les Eyrié : un récit dans les montagnes
    • Peyredragon : un livre avec des dragons
    • Lancehélion : un soleil sur la couverture
    • Pyk : une histoire de bateaux
    • Winterfell : une histoire qui se passe en hiver
    • Accalmie : une histoire avec un siège militaire
    • Castral Roc : un héros très riche

    A vos marques, prêts… lisez !

    Pour retrouver le fichier récap des inscrits et de leurs lectures : c’est par là.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années par Nymphadora.

    ~~ Always ~~

    #153414
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2930

    J’en suis, évidemment!

    Et cette année je vais essayer de sélectionner un peu plus mes lectures en amont pour voir si certaines pourraient correspondre. Et de vous conseiller certains bouquins ou BD que j’ai particulièrement aimés et qui sont en rapport avec les thèmes. N’hésitez pas à faire pareil, ça m’évitera de me retrouver à lire des trucs bofs un peu par hasard juste pour cocher des cases. 😉

    Menu Stark – 9 livres

    • Eddard : un héros de fantasy classique, noble et loyal ->
    • Catelyn : une héroïne mère de famille ->
    • Robb : un héros doit venger son père ->
    • Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille -> La très belle BD les Ogres-Dieux, tome 1: Petit, je pense que ça marche pas mal ^^
    • Sansa : une jeune fille dans un environnement hostile -> La très belle BD Blanc Autour et/ ou la très belle BD Peau de Mille bêtes
    • Arya : une héroïne qui refuse les stéréotypes de genre ->
    • Bran : un héros handicapé ->
    • Rickon : un perso présenté comme le héros mais qui en fait ne fait pas grand-chose -> Harry Potter? ^^
    • Benjen : un personnage disparaît mystérieusement ->

    Menu Loups- 6 livres

    • Vent gris : un gentil tué dans des circonstances horribles ->
    • Fantôme : une histoire avec un fantôme ->
    • Lady : une romance ->
    • Nymeria : une héroïne badass -> Conseil: L’excellent comics Lazarus (7 tomes actuellement). Du Game of Thrones dans un futur proche (la comparaison est tellement souvent faite que l’auteur refuse de lire ASOIAF ou de voir GOT pour ne pas se laisser influencer, apparemment). Ou Nimona, aussi.
    • Eté : une histoire qui se passe en été ->
    • Broussaille : un héros peu sociable ->

    Menu Lannister – 4 livres

    • Tywin : un méchant qui a raison, si on argumente un brin ->
    • Cersei : une héroïne qui est en fait la méchante ->
    • Tyrion : un héros qui a toujours raison -> Sherlock Holmes?
    • Jaime : un méchant qui devient gentil en cours de route -> CONSEIL: Batman white Knight, ça peut marcher – c’est tout le postulat de la BD, même, le Joker devient gentil dès les premières pages.

    Menu Baratheon- 3 livres

    • Robert : un bouquin jouissif mais pas forcément très intelligent, genre plaisir coupable ->
    • Renly : un bouquin à la mode mais qui sera assez vite oublié ->
    • Stannis : un bouquin qui peut être difficile à aborder mais qui se révèle profond et marquant sur le long terme ->

    Menu Garde de Nuit- 7 livres

    • Lord commandant : un personnage qui gagne une élection ->
    • Premier Ingénieur : un héros ingénieur ou bâtisseur ->
    • Lord Intendant : la nourriture joue un rôle important dans l’intrigue -> Conseil: la très belle BD Penss ou les plis du monde
    • Premier Patrouilleur : un roman d’aventure ->
    • Corbeaux errants : un corbeau en couverture -> Je vais très possiblement lire Kra, dont le héros est une corneille, et dont j’ai entendu beaucoup de bien
    • Simple patrouilleur : un héros en bas de l’échelle de la société ->

    Menu châteaux – 10 livres

    • Grand-Tour de Villevieille : un classique, digne des plus grandes bibliothèques ->
    • Harrenhal : un histoire horrifique ->
    • Donjon Rouge : une couverture rouge ->
    • Les Eyrié : un récit dans les montagnes ->
    • Peyredragon : un livre avec des dragons -> J’ai la version numérique de Une histoire Naturelle des Dragons – et ça peut doublonner en lecture conseillé par la Garde de Nuit pour ceux qui cherchent, il est dnas la liste
    • Lancehélion : un soleil sur la couverture ->
    • Pyk : une histoire de bateaux -> faut que je lise Ruth Wolff, pirate, roman historique écrit par une camarade rencontrée sur l’Hermione, qui vient de sortir. Je voulais le faire pour le challenge précédent, pas eu le temps. ^^
    • Winterfell : une histoire qui se passe en hiver ->
    • Accalmie : une histoire avec un siège militaire ->
    • Castral Roc : un héros très riche -> Conseil: L’excellent comics Lazarus (7 tomes actuellement). Du Game of Thrones dans un futur proche (la comparaison est tellement souvent faite que l’auteur refuse de lire ASOIAF ou de voir GOT pour ne pas se laisser influencer, apparemment).

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #153445
    Samyriana
    • Pas Trouillard
    • Posts : 607

    Merci Nymphadora pour ce nouveau challenge. Je m’inscris à tout, en espérant finir un menu cette fois!

    "Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

    #153447
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 210

    Je m’inscris pour cette nouvelle édition. Cette année je penserai à détailler mes avis dans les topics adaptés.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #153463
    Papadoc
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1154

    Bon, je m’inscris en essayant pouvoir faire coller mes lectures aux thèmes, et profiter de vos avis.

    J’ai acquis le tome 1 de Dreamsongs (histoire de ne pas mourir sans avoir lu Sandkings), il me reste un paquet de nouvelles qui pourront bien rentrer dans l’un ou l’autre thème!

    "C'est d'une simplicité absurde, comme la plupart des énigmes quand on en voit la réponse."

    Hodor! [Casting 2019]

    #153549
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4259

    Je m’inscris à tous les menus, et je commence ce challenge en toute légèreté,

    • en cochant l’item « Baratheon / Stannis : un bouquin qui peut être difficile à aborder mais qui se révèle profond et marquant sur le long terme »,
    • avec : Nouvelle histoire de l’ultra-gauche, de Christophe Bourseiller.

    Cet ouvrage retrace l’Histoire de l’ultragauche, principalement en Europe de l’Ouest, pendant le XXe et le début du XXIe siècle.

    J’ai été surprise par le foisonnement de courants qui se séparent en ruisseaux tumultueux. Des intellectuels, aux noms généralement inconnus du public, qui débattent, publient des revues, s’unissent ou se divisent, adhèrent ou rejettent le marxisme, le léninisme ou le trotskisme. Certains restent fidèles aux grands penseurs d’extrême gauche, tandis que d’autres souhaitent les dépasser ou encore les renient. Les événements historiques marquent leur évolution — comme les autres familles politiques — et il est frappant de voir les hésitations de certains face à la montée du fascisme ou de nazisme dans les années 30.

    Ces groupuscules (parce que si quelques courants arrivent quelquefois à attirer des milliers de militants, d’autres ne sont que le regroupement d’une poignée d’individus) ont profondément muté au cours du XXe siècle. Leurs modifications, scissions, déchirements et rapprochements donnent parfois le tournis, alors même qu’ils ont peu de présence auprès du public. S’ils ont une influence sur le déclenchement de mai 68, il faudra attendre ces dernières années pour qu’ils réapparaissent dans l’actualité (ZAD, manifestations des gilets jaunes en centre-ville).

    À ce titre, il est très utile de découvrir ce livre pour connaître leur histoire. Il m’a enfin permis de comprendre pourquoi l’ultragauche refusait la démocratie, attitude qui ne peut que me choquer. D’après ces militants, le fascisme et la démocratie ne seraient que les deux faces du capitalisme, car dans les deux cas le système maintient l’oppression par le capital. Par exemple, fallait-il se rapprocher de l’URSS, ou les Républiques Soviétiques n’étaient qu’un capitalisme d’État ? Ce genre de débat justifie des conflits entre intellectuels qui possèdent pourtant comme point commun le rejet la société moderne.

    Un ouvrage érudit et documenté sur des courants idéologiques dont on parle sans y connaître grand-chose. Maintenant, je situe mieux les influences et les objectifs.

    Je remercie Babelio et les éditions du Cerf pour l’envoi de cet ouvrage.

    #153633
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 210

    Je valide le thème « Rickon » (menu Stark) avec Étoiles, garde à vous ! de Robert A. Heinlein. Et si le héros ne fait pas grand chose, c’est principalement parce qu’il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Pas qu’il soit vide, loin de là, mais l’intrigue est en réalité très légère. Elle nous propose de suivre Juan Rico, jeune homme dans un monde futuriste, qui s’engage dans l’armée à ses dix-huit ans. Le roman va donc suivre Juan (surnommé Johnny) au sein de son parcours militaire, sur fond de guerre galactique contre une race d’arachnides extraterrestres.

    Alors dis comme ça, ça a l’air palpitant, mais le roman regroupe surtout une série de considérations politico-philosophique. On va évacuer d’ailleurs le point le plus polémique du roman. En effet, Robert Heinlein brasse dans cet ouvrage des idéologies marquées d’une certaine époque et d’un certain contexte. On y trouvera donc une défense acharné du militarisme, de l’impérialisme, des châtiments corporel et de la peine de mort, le tout saupoudré d’anti-communisme. En soit ce n’est pas un problème, mais l’aspect systématique et catégorique de ces prises de position rend la lecture un peu lourde.

    Heureusement ce défaut est contrebalancé par une plume fluide et intelligente qui nous accompagne avec beaucoup de finesse. Le roman est agréable à lire, gère très bien sa durée (ni trop long ni trop court) et offre beaucoup de nuance dans l’écriture de ses personnages. Enfin Robert Heinlein décrit un univers à la fois crédible dans son aspect futuriste, tout en restant suffisamment proche du notre pour nous immerger pleinement.

    Aurait pu rentrer aussi dans les thèmes Jon (puisque Johnny est en conflit avec sa famille autour de son engagement), Vent-Gris (vu le contexte militaire, plusieurs personnages meurent, parfois dans de façon assez… sale) et Castral-Roc (étant donné que Johnny est issu d’une famille décrite comme particulièrement riche).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par FeyGirl.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #153672
    Samyriana
    • Pas Trouillard
    • Posts : 607

    J’entame ces challenge en ouvrant trois menus

    • Je valide Rickon: « un perso présenté comme un héros mais qui en fait ne fait pas grand chose » avec Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier. L’intrigue se déroule au XIXe siècle, où notre personnage principal, classique figure du propriétaire terrien anglais, apprend la mort de son cousin (sa figure paternelle) en Italie, où il a épousé une femme qu’il ne connaît pas. Très vite, le soupçon le gangrène: est-elle responsable de sa mort? Mais l’arrivée de la fameuse cousine Rachel en Angleterre vient mettre toutes ses certitudes à bas. Thriller psychologique parfois un peu longuet, le livre m’a donné envie d’insulter le héros à de multiples reprises. Il ne comprend rien à rien, est complètement naïf et se laisse balloter par les évènements avec une bêtise parfois déconcertante.

     

    • Je valide Broussaille: « un héros peu sociable » avec La fille de la supérette de Sayaka Murata. Très court roman qui a obtenu l’équivalent du prix Goncourt au Japon, il raconte une tranche de la vie de Keiko Furukura, femme de 36 ans qui travaille dans un konbini car c’est le seul endroit où elle se sent appartenir au monde, avec des codes précis et une mécanique rodée, car elle est vue par tous ses proches comme une inadaptée sociale. Ce roman questionne les normes et les conventions sociales de manière assez grinçante.

     

    • Je valide enfin Cersei « une héroïne qui est en fait la méchante » avec Le Cercle de Dave Eggers, qui a été mon coup de coeur de ces dernières semaines. Le livre a été adapté en film, mais je ne l’ai pas vu. C’est une dystopie dans laquelle on suit Mae, une jeune femme qui est embauchée au Cercle, une entreprise qui a pris la place de tous nos géants du web, et qui impose petit à petit une surveillance de la population de plus en plus glaçante.

    "Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

    #153831
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4259

    Hello, je reviens avec :

    • item « Menu Garde de Nuit / Premier Ingénieur : un héros ingénieur ou bâtisseur »
    • avec, Belgravia de Julian Fellowes

    L’un des protagonistes, James Trenchard, est un entrepreneur qui a réussi socialement tout d’abord en approvisionnant l’armée anglaise lors des guerres napoléoniennes, puis en participant à la construction du quartier londonien de Belgravia. Dans le roman, il continue à développer de nouveaux quartiers, cette fois-ci à destination des moins fortunés.

    J’ai eu envie de lire ce livre puisqu’il a été écrit par le scénariste de Downton Abbey et Gosford Park, et parce que la série dérivée sera bientôt sur nos écrans.

    Après un début à Bruxelles en 1815, où les militaires de l’aristocratie anglaise se rendent à un bal la veille de Waterloo, nous nous retrouvons en 1840 à Londres et surtout dans le tout récent quartier huppé de Belgravia, devenu fief de la noblesse la plus distinguée. Les Trenchard, associés à la construction de Belgravia mais considérés comme parvenus, gardent un secret de famille pour ne pas nuire à leur nouvelle place sociale et préserver la mémoire de leur fille Sophia. Mais elle ne peut s’empêcher d’aider un fils de révérend, Charles Pope, jeune entrepreneur prometteur. Pendant ce temps-là, la haute société mène une vie de bals, d’après-midi de thé, d’entretiens de domaines et de chasses. Mais elle cache en son sein des caractères orgueilleux, sûrs de leur rang, avides ou pris du démon du jeu.

    C’est avec plaisir qu’on découvre des personnages assez marqués, entre le marchand qui rêve d’être admis dans le beau monde, l’épouse lasse de cet espoir vain, la comtesse dédaigneuse, le neveu héritier cupide ou encore le beau-frère dont le cœur est rempli de rancœur. Comme Downton Abbey, les domestiques ne sont pas oubliés, mais ils sont moins présents.

    Les différences sociales et les difficultés à monter l’échelle des castes sont le nœud de l’intrigue, ainsi que la réputation qui fait ou défait les destins. Même si l’auteur a bâti sa carrière sur les scénarios et non les romans, celui-ci se lit avec facilité.

    Mon regret est que la trame est cousue de fil blanc, beaucoup trop même. De plus, plusieurs personnages qui auraient dû garder leurs distances avec Charles Pope — si on compte sur les mentalités de l’époque — finissent par l’accueillir avec bonheur ; et le retournement de situation final est bien opportuniste. En réalité, c’est un roman historique qui lorgne la romance historique sans jamais l’assumer. Heureusement, les personnages restent attachants, et le lecteur ne leur veut que du bien !

    Un récit qui s’avère agréable, même si un peu plus de réalisme n’aurait pas permis ce Happy End sans nuances.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par FeyGirl.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par FeyGirl.
    #154263
    Nymphadora
    • Vervoyant
    • Posts : 7887

    Du coup je valide mon premier item du menu Stark : « Eddard : un héros de fantasy classique, noble et loyal » avec le tome 5 des aventures du Sorceleur (malgré toutes ses dénégations, ce brave Gégé est bien un archétype du héros de fantasy^^)

    ~~ Always ~~

    #154269
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4259

    Je reviens avec :

    • item « Menu châteaux / Castral Roc : un héros très riche »
    • avec La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, de Joël Dicker. Les deux principaux personnages sont des écrivains à succès et riches (enfin, riches comme des écrivains peuvent l’être, hein, pas richissimes).

    Marcus Goldman, écrivain qui a connu un succès phénoménal avec son premier roman, est victime de la page blanche en 2008. Plus d’inspiration. Il rejoint son ami et mentor, Harry Quebert, écrivain célèbre qui fut son professeur. Mais Marcus finit par retourner à New York, toujours incapable de commencer le moindre manuscrit. Soudain, le corps d’une adolescente portée disparue depuis 1975 est retrouvé dans le jardin d’Harry, qui avoue aux policiers avoir aimé cette jeune fille. Le scandale est retentissant ; toute l’Amérique voue aux gémonies l’ancien auteur respecté. Mais Marcus ne croit pas que son ami ait pu la tuer, et il revient à Aurora pour mener son enquête.

    Ce roman policier a connu un destin incroyable, que faut-il en penser quand on le lit plusieurs années plus tard, une fois que la vague est passée ? A mon, avis, il s’agit un bon polar, qui contient certains ingrédients qui ont fait le succès du genre : une ambiance américaine, et plus précisément cette Amérique campagnarde où tout le monde se connaît, de multiples personnages qui cachent des secrets, des fausses pistes et des rebondissements qui rebattent les cartes.

    L’histoire utilise aussi la mise en abîme : un roman qui décrit un écrivain qui écrit un roman sur une enquête en cours. Pourtant, cet élément n’est pas le plus intéressant de l’intrigue, car les conseils du mentor sur l’écriture — ou sur la vie — ne sont pas extraordinaires.

    En regardant des critiques, j’ai vu que certains lecteurs attendaient beaucoup du livre grâce aux prix reçus (dont le prix Goncourt des Lycéens et le prestigieux prix de l’Académie Française), et qu’ils avaient été déçus. Je reconnais que ces belles récompenses étonnent, notamment le prix de l’Académie Française : la prose est classique mais sans effet, le vocabulaire courant et les dialogues peu recherchés. Les mots d’amour ne font pas vibrer, loin de là ; et les extraits du merveilleux roman qu’aurait écrit Harry Quebert sont quelconques. C’est même le point faible du roman : il est difficile de croire au livre publié dans les années 70 qui serait reconnu comme un chef d’œuvre quand les morceaux choisis sont si pauvres ; il est impossible de se figurer un amour lumineux entre Nola et Harry alors que leurs déclarations d’amour sont si basiques.

    Malgré tout, Joël Dicker sait mener une intrigue policière, et il a un certain talent de « page turner ». À tout moment, le lecteur se demande qui est l’assassin, et la fin m’a surprise (dans le bon sens : un polar où la résolution de l’énigme n’était pas aisée, avec un élément sur le fameux roman qui a rendu célèbre Harry qui m’a plu).

    En conclusion : à lire comme un policier solide qui ménage ses révélations, et c’est déjà beaucoup.

    #154691
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 210

    Je valide le thème « Arya » avec Le tour du monde en 72 jours de Nellie Bly. Il s’agit non pas d’un roman mais du témoignage authentique d’une journaliste américaine qui, en 1890, a décidé de reproduire l’exploit (fictif) de Philéas Fogg. Et comme le titre le révèle d’emblé, non seulement elle a réussi, mais en plus avec huit jours d’avance.

    Au vue de l’époque, et du fait qu’elle ait voyagée seule, il a fallut une bonne dose d’audace à Nellie Bly pour effectuer son voyage. Elle sait nous faire vivre son quotidien, ses trajets dans les différents moyens de transport et brièvement les différents lieux qu’elle visite. Car oui, son trajet étant d’abord une course,

    elle s’arrête peu de temps dans ses différentes étapes.

    La majorité du récit détaille donc les différents trajets, principalement en train et en bateau, ses relations avec les autres passagers. Peu d’aventures rocambolesques dignes du roman de Jules Verne, donc, mais principalement des discutions cordiales entre voyageurs. Il y a toutefois quelques péripéties un peu plus marquantes, ainsi que des descriptions plus poussées, notamment à Canton et au Japon. A travers ses différents aspects, nous pouvons découvrir la personnalité de Nellie Bly, une personnalité simple, généreuse et amicale, féministe affirmée, mais aussi occidentale emprunte de colonialisme.

    En conclusion, le livre est assez court, se lit vite et bien, et nous offre un témoignage passionnant sur son époque, autant que le récit d’une expédition hors du commun.

    Aurait pu aussi rentrée dans les catégories Nymeria (parce que partir faire le tour du monde seul, sans préparation et en partant du jour au lendemain, j’estime qu’on peut qualifier ça de badass) et Pyk (récit de voyage, un bon tiers du livre se passe sur les différents bateau qu’emprunte Nellie Bly).

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #154927
    Nymphadora
    • Vervoyant
    • Posts : 7887

    Je valide « Donjon Rouge : une couverture rouge » avec un bouquin qu’on connaît bien ici : Les Mystères du Trône de Fer 2 – la clarté de l’histoire, la brume des légendes, d’Aurélie Paci et Thierry Soulard.

    ~~ Always ~~

    #155077
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 210

    Je valide le thème « Catelyn » avec <i>Blackwood, le pensionnat de nulle part</i> de Loïs Duncan.

    Pour l’histoire, nous suivons Kit, une adolescente présentée comme rebelle (vous sentez mon manque de conviction ?), placée par sa mère et son beau-père dans un mystérieux orphelinat, situé dans un manoir gothique perdu au milieu des bois. Et bien évidemment, des phénomènes étranges ne tardent pas à apparaître.

    Je précise tout de suite que j’ai lu la version remaniée de 2011. Oui parce que Lois Duncan a eu l’idée brillante (sarcasme) de « moderniser » son roman de 1974, à la sauces des années 2010. Le problème c’est que d’un coté on nous parle de téléphone portables et d’internet, de l’autre on a des adolescents en plein flirt qui se vouvoie poliment. Mais en plus de créer une dissonance, ce choix ringardise le roman. Car s’il pouvait paraître original dans les années 70, dans les années 2010, il fait surtout cliché et déjà-vu.

    Bon, mais au déjà de ces considérations, que vaut le livre en lui-même ?

    J’évacue tout de suite le problème de la fin, si abrupte que j’ai réellement crue qu’il manquait des pages au livre. Pour le reste, sans hésitation, l’histoire en elle même est le point le plus réussi. Pas qu’elle soit extraordinaire ou révolutionnaire, mais elle fonctionne bien, et son principe de base, que ne divulgacherai pas ici, est correct. En soit ça reste simple, mais d’un point de vue scénaristique on a pas de sentiment de potentiel gâché, ce qui mérite d’être souligné.

    Le problème va venir de deux autres points : les personnages et le style. Pour les personnages ça va aller très vite. Il y a déjà « l’héroïne », Kit, l’adolescente un peu rebelle en conflit avec son beau-père, qui se retrouve contre son gré en pension. Bon attention, dis comme ça on a l’impression que le personnage a eu une personnalité. En réalité elle se contente principalement de subir les évènements, son coté rebelle ne ressortant qu’oralement, et qui n’agit qu’au bout de plusieurs semaines de phénomènes mystérieux et après qu’on lui ai explicitement dit qu’elle est captive. Et encore, agir ça consiste surtout à encourager le beau mec du coin à faire quelque chose pour l’aider. Il y a ensuite les autres élèves, au nombre de trois. Là ça va aller vite : il y a la rousse timide, la blonde belle mais stupide et la brune moche mais intelligente. Honnêtement il n’y a rien de plus à dire. Enfin question personnages il y a le personnel du pensionnat, la directrice (qui aurait eu le potentiel d’être un vrai bon personnage si elle avait été un peu exploité), son fils (qui sert surtout à être un beau gosse) et un professeur à l’inutilité stratosphérique. Bon pour être sincère il y a deux-trois autres personnages, mais vous avez compris l’idée.

    Au niveau du style il y a à boire et à manger. Bon la plume de Loïs Duncan en elle même n’est pas franchement mauvaise, mais ce serai abuser que de dire qu’elle est bonne. Globalement c’est du très factuelle, sans effets de styles, sans recherche, avec des dialogues cohérents mais terriblement artificiels. Et justement c’est là que le bas blesse. Ben oui, lorsqu’on nous met en place une atmosphère gothique et sombre, qu’on insiste sur le sentiment de malaise des personnages, c’est un peu dommage de ne pas dépasser le stade du « Le couloir est sombre et effrayant ». Le récit manque de pause, de temps pour respirer, et surtout d’atmosphère. Pire encore on dirait que Loïs Duncan est pressée d’en terminer, et passe rapidement sur autre chose. Plusieurs fois un chapitre se termine sur Kit qui vit un évènement clairement paranormal, effrayant et potentiellement traumatisant, puis le suivant commence quelque jours plus tard, parlant de choses qui n’ont rien à voir. Bref ça manque de substance.

    Au final le livre se lit (trop) vite et (malheureusement) sans difficulté. C’est juste lisse, fade, fonctionnel et sans âme mais pas à jeter non plus. Je sais que je suis dur dans ma critique, toutefois j’insiste : ce n’est pas que le livre croule sous mauvais points, c’est juste qu’il manque cruellement de bons points.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #155252
    FeyGirl
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    Hello, je reviens avec :

    • Quitter les Monts d’Automne, d’Emilie Querbalec
    • Item : Menu Stark / Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille (le roman coche d’autres items : Sansa, Premier Patrouilleur).

    À mon tour de découvrir ce roman de science-fiction français dont on parle en ce moment ! D’autant plus que sa couverture évoquant un cadre japonisant et Space-Opera intrigue.

    La jeune Kaori grandit aux côtés de sa grand-mère dans une communauté d’artistes isolée sur Tasai, planète dont les habitants vivent dans une société prétechnologique. N’ayant pas connu le Ravissement, Kaori ne peut devenir conteuse et est durement formée à être simple danseuse. Son rêve est de partir, un jour, loin des Monts d’Automne de son enfance. À la mort de sa grand-mère, Kaori est contrainte de rejoindre une autre famille et elle voit de près les mystérieux moines Talanké qui l’effraient. Un danger indicible se dessine, et très vite l’héroïne apprend à cacher un grand secret.

    Cette première partie est un enchantement ; l’auteure nous plonge dans un monde qu’on croit reconnaître, celui du Japon moyenâgeux, et cependant il est si différent avec une mystique déconcertante et des évocations d’un univers plus vaste au-delà des étoiles. L’écrit y est banni sans qu’on en comprenne la raison, pourtant personne ne songe à remettre en cause cette interdiction sur laquelle veillent les Talanké. La civilisation hiérarchisée et codifiée renforce l’impression d’étrangeté, car le lecteur devine que d’autres sociétés plus technologiques se déploient dans l’espace.

    Les épreuves parfois traumatisantes n’épargnent pas Kaori, et les vicissitudes de l’existence l’arracheront à sa planète natale. Elle se retrouvera propulsée dans un étrange voyage galactique. Étranges machines, étranges personnages, étranges décors… Le voyage mystérieux et onirique est étonnant, et l’auteure réussit à nous surprendre constamment. La trame n’est pas cousue de fil blanc et recèle des rebondissements inattendus. À chaque nouvelle étape, Kaori doit laisser quelque chose derrière elle. Même si un peu avant la fin, on ressent un essoufflement dans cette aventure, la conclusion se révèle très poétique.

    Une jolie découverte.

    #155261
    DNDM
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    Haha, sans avoir détesté, loin de là, j’étais moins enthousiaste (mais top si ça t’a plu!)

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #155266
    FeyGirl
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    Haha, sans avoir détesté, loin de là, j’étais moins enthousiaste (mais top si ça t’a plu!)

    Ah ah oui, j’avais vu en survolant les diverses critiques que c’est un roman que certains apprécient beaucoup (dont moi), alors que d’autres sont plus mitigés car on est très loin d’un roman d’action avec une héroïne badass. En gros, difficile de savoir si on l’aimera, ou pas, sans le lire^^.

    #155612
    DNDM
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    Allez, j’ai pris le temps de répartir mes lectures dans les cases:

    Menu Stark – 9 livres

    • Eddard : un héros de fantasy classique, noble et loyal -> L’homme qui tua Lucky Luke. Et me dites pas que Lucky Luke est pas un héros de fantasy. Quelqu’un qui tire plus vite que son ombre et dont les balles ont des trajectoires aussi improbables, c’est de la fantasy.

    Menu Loups – 6 livres – achevé uniquement avec des BD (que je vous recommande fortement, pour la plupart)

    • Vent gris : un gentil tué dans des circonstances horribles -> « gentil » est peut-être un peu forcé, mais bon, dans le très beau Le cœur des amazones, de Géraldine Bindi et Christian Rossi, une des Amazone tombe amoureuse d’un des soldats captif, et bon, disons que ça se finit par forcément très bien pour lui.
    • Fantôme : une histoire avec un fantôme -> Les maîtres inquisiteurs (Cycle 1, tomes 1 à 6) – Surtout le Tome 1 avec son fantôme d’Elfe qui apparait dès le début
    • Lady : une romance -> Carbone & Silicium (de Mathieu Bablet), parce que ouais, deux robots qui se courrent après pendant 200 ans alors que le monde s’effondre autour d’eux, c’est de l’amour 2.0
    • Nymeria : une héroïne badass -> allez, 3 héroïnes pour le prix d’une avec Les Artilleuses
    • Eté : une histoire qui se passe en été -> la très jolie série de BD Gung Ho et son ambiance post-apocalyptique estivale – ha tiens j’ai oublié d’en parler, à ce que je vois, je vais aller corriger ça.
    • Broussaille : un héros peu sociable -> la Morgane de Stéphane Fert est pas forcément méga friendly

    Menu Lannister – 4 livres

    • Tywin : un méchant qui a raison, si on argumente un brin -> Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon, ou le méchant et le héros sont un peu la même personne, en fait – et où les services secrets anglais se font fort de prouver au personnage en question qu’il est à la fois un héros et un traitre
    • Tyrion : un héros qui a toujours raison -> Dans Bakuman (tomes 1 à 20, série terminée), le principal rival des héros est d’abord présenté comme un sale gosse, mais rapidement il devient un concurrent amical. Sa particularité, c’est qu’e pour tout ce qui touche au manga, il a TOUJOURS raison, et est doté d’une intuition sans faille.
    • Jaime : un méchant qui devient gentil en cours de route -> Dans Les trois grognards, la grosse brute bretonne est d’abord avec les méchants, mais il rejoint ensuite le trio de « héros ». J’aurais aussi pu mettre Bakuman (ou n’importe quel autre manga type Nekketsu vu que l’un des codes du genre c’est que les opposants du débuts deviennt des potes du héros ensuite ^^ )

    Menu châteaux – 10 livres

    • Harrenhal : un histoire horrifique ->  Juste un peu de cendres, d’Aurélien Police et Thomas Day, conte social noir virant vers l’horreur
    • Donjon Rouge : une couverture rouge -> La favorite, de Matthias Lehmann
    • Les Eyrié : un récit dans les montagnes -> Ulysse 1791 – Le cyclope (2 tomes), réécriture de l’épisode Ulysse et le cyclope version guerre d’indépendance USA, qui se passe dans un décor de forêts montagneuse (et que j’aurais aussi pu mettre en historie d’horreur)
    • Pyk : une histoire de bateaux -> Le loups des mers, de Rif Reb’s
    • Accalmie : une histoire avec un siège militaire -> L’âge d’or, de Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil (2 tomes), dont à peu près tout le tome 2 se passe pendant un siège
    • Castral Roc : un héros très riche -> Richie, de Raphaëlle Bacqué – on est pas forcément dans le richissime richissime, mais bon, 537 000 euros par an…

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #155674
    Samyriana
    • Pas Trouillard
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    Je valide « Sansa: une jeune fille dans un environnement hostile » avec L’auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier. L’héroïne est envoyée à la mort de sa mère chez sa tante et son oncle par alliance, propriétaires de l’auberge en question dans la lande anglaise. Mais elle découvre très vite que tout le monde craint ce lieu et son terrifiant propriétaire, qui semble s’adonner à des activités on ne peut plus condamnables… Avec de très belles descriptions de paysages, une atmosphère inquiétante et une intrigue faisant la part belle aux légendes de naufrageurs, c’était plutôt une bonne lecture.

    Je valide également « Catelyn: une héroïne mère de famille » avec L’inconnue du quai de Mary Kubica. Un thriller psychologique lu rapidement et qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, même si c’était sympa en petite lecture pas prise de tête. L’héroïne, mère de famille travaillant dans l’associatif, décide de recueillir chez elle une jeune fille et son bébé qui semblent sans-abri et qu’elle croise sur le quai de sa gare chaque matin. Ce geste va bouleverser l’équilibre familial et révéler quelques lourds secrets. Les personnages de ce roman sont vraiment des stéréotypes: la mère ultra investie dans l’humanitaire, mariée à un homme qui travaille dans la finance et qui fait passer son travail et l’argent avant tout, leur fille dans le rôle de l’ado en pleine crise… mouais.

    On continue avec « Donjon Rouge: une couverture rouge » avec, comme d’autres ici, le second tome des Mystères du Trône de Fer de Thierry Soulard et Aurélie Paci, dont je parlerai dans le sujet dédié mais que j’ai vraiment adoré.

    Et enfin, je valide « Bran: un héros handicapé » avec Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux » de Martha Hall Kelly. Ce livre m’a été prêté par une élève, et m’a permis de découvrir l’histoire des Lapins de Ravensbrück, des femmes pour la plupart prisonnières politiques polonaises qui ont été atrocement mutilées par les médecins du camp. C’est un livre à trois voix, avec Herta Oberheuser, une médecin qui a vraiment existé et a été condamnée à Nuremberg, Caroline Ferriday, une philanthrope new-yorkaise qui va « révéler » cette histoire après la guerre, et Kasia, une jeune femme déportée à Ravensbrück. Le thème est très difficile mais l’écrivaine ne tombe pas dans le pathos et on est rapidement emporté. Seul bémol: je n’ai pas apprécié l’histoire d’amour de Caroline Ferriday, qui me semble venir un peu parasiter le propos du livre.

     

    "Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

    #155707
    FeyGirl
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    Hello,

    Je reviens avec :

    • Menu Stark / Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille
    • L’Héritage d’Hastur, de Marion Zimmer Bradley

    (Régis ne se sent pas légitime à prendre la succession de son grand-père, et surtout il n’en a pas envie car il veut voyager hors de la planète. Quant à Lew, son père l’a imposé de force aux autres nobles de la planète, mais son statut de bâtard que beaucoup lui rappellent lui pèse. Or, sur Ténébreuse, les Comyn (les nobles) sont une grande famille, ils sont tous liés par le sang.)

    Régis, l’héritier des Hastur qui dirigent Ténébreuse, est un jeune homme dépourvu du laran qui rêve de voir les autres planètes de l’Empire Terrien. Mais sur son monde, il est prisonnier de son statut et souffre de devoir suivre le chemin déjà tracé de sa vie. Lew, quant à lui, est un mi-Comyn, mi-Terrien, méprisé par sa caste, que son père a imposé comme son héritier pour son Domaine. Amis d’enfance, ils ont pour point commun de ne pas aimer leur vie.

    Alors que Régis doit faire ses années dans la Garde Comyn, Lew, plus âgé, est envoyé par son père enquêter sur ses cousins Aldaran qui semblent le pas respecter le Pacte — ce principe de Ténébreuse qui interdit l’utilisation de toute arme à distance — et trop proches des Terriens.

    Ce roman à deux voix ressemble à première vue à un roman d’apprentissage, mais il est aussi l’un des plus sombres de la saga. Il est étonnant de voir des adolescents privilégiés dans le monde de Ténébreuse se plaindre de leurs sorts, cependant l’auteure nous montre des aspects dangereux du laran ; notamment avec le personnage de Danilo, cet ami de Régis qui souffrira des manipulations d’un de ses aînés. Le sujet du harcèlement sexuel et de la honte de la jeune victime est ouvertement traité dans ce tome. L’injustice de la société ténébrane, où les non-Comyns sont sacrifiés, est aussi mis en lumière.

    Le récit n’est pas exempt de quelques défauts, comme voir l’héritier des Hastur partir sans protection dans une région dangereuse, ou des passages de bavardages de l’auteure (MZB aime les bavardages). Il n’en reste pas moins une histoire plus mature que d’autres tomes avec une fin sombre… mais ce sont deux personnages que nous retrouverons dans la saga !

    #155712
    DNDM
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    On continue avec « Donjon Rouge: une couverture rouge » avec, comme d’autres ici, le second tome des Mystères du Trône de Fer de Thierry Soulard et Aurélie Paci, dont je parlerai dans le sujet dédié mais que j’ai vraiment adoré.

    <3 <3 <3

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #155713
    Quintus Cularo
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    Déjà je répare mes « étourderie » de mon dernier message. Blackwood, le pensionnat de nulle part remplissait le thème « Sansa ». En outre il pouvait également rentrer dans les catégories « Jon », « Benjen », « Fantôme », « Jaime » et « Harrenhall » (sans conviction dans toutes ces catégories).

    Maintenant, je valide le thème « Catelyn » avec Agrippine, sexe, crime et pouvoir dans la Rome impériale, de Virginie Girod. Alors oui je triche un peu puisqu’il s’agit d’une biographie de personnage historique et non d’un roman. Enfin le sujet du livre (Agrippine la Jeune donc) était bien mère (de Néron) et cela a été un élément majeur de sa vie. A fortiori quand l’historiographie et l’imaginaire collectif lui ont aussi longtemps reprochés d’avoir donné le jour à un des pires empereurs de Rome.

    Bon l’antiquisant en moi a eu des spasmes en écrivant cette phrase, et c’est d’ailleurs bien là un des sujet du livre. Virginie Girod s’attache à aller contre les clichés et les légendes noires, pour mieux comprendre les femmes et les hommes derrières les figures historiques. Bon autant être prévenu tout de suite, cette remise en question des clichés, si elle évite les pires écueils hagiographiques, passe principalement par une approche très psychologisante des sujets. Personnellement j’aurai aimé plus de faits historiques et un peu moins de conjectures.

    Toutefois le style de Girod est très plaisant à lire, et sa maîtrise de l’histoire antique et des méthodes de l’historien sont indéniables.

    Je valide également le thème « Winterfell » avec Sumerki de Dmitry Glukhovsky.

    Ce roman suit un traducteur moscovite, durant les fêtes de fin d’année, chargé de transcrire en russe le récit d’un conquistador espagnole du XVIe siècle. Et tandis qu’il progresse dans ce récit d’exploration des anciens territoires mayas, avec tout les joyeusetés que cela implique, le traducteur semble sombrer dans la folie, tandis que des êtres étranges le persécutent et que le monde est frappé par des catastrophes sans précédents.

    Le récit alterne donc entre l’histoire de son personnage principal, et le récit du conquistador. Le tout prend beaucoup de temps à décoller, au point qu’il faut du temps pour que l’on comprenne où se dirige le roman. La partie du conquistador n’est pas la plus passionnante (en tout cas pas la plus originale), mais l’amoureux des récits d’aventure et d’exploration que je suis y a trouvé son compte. L’histoire du narrateur est plus difficile à appréhender, mélangeant un aspect très concret et pragmatique et des envolés plus abstraites et oniriques. Je ne dirait rien sur la fin, un peu nébuleuse mais intéressante dans son idée et son traitement.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories « Benjen » et « Vent Gris ».

    Je valide également le thème « Accalmie » avec L’Iliade, attribué à Homère.

    Classique parmi les classiques, l’Iliade nous offre un récit aussi épique et mythologique qu’on peut l’attendre. L’aspect catalogue qui ressort de certains passage est facilement compensé par le souffle héroïque du récit. Le monde dans lequel se déroule cette histoire, ce monde où les dieux côtoient les hommes et où le destin est une réalité concrète, témoigne de la puissance mythologique du récit. Le lecteur contemporains pourra d’ailleurs être surprit de l’absence de manichéisme qui ressort, tant de ces héros et que ces dieux, dont les comportements peuvent sembler bien peu « noble » ou « héroïque d’après les standards de nos jours.


    Il faut toutefois être prévenu que, contrairement à ce qu’on peut penser parfois, l’Iliade ne raconte qu’un passage de la Guerre de Troie. Pas d’enlèvement d’Hélène ni de cheval en bois ici.

    Dans la continuité, je valide le thème « Pyk » avec l’Odyssée, attribué à ce même Homère.

    Tout aussi classique que le précédent, il manque toutefois une part du souffle épique qui en faisait la grandeur. Ici les passages les plus prenant sont entrecoupés de dialogues, parfois long et régulièrement répétitif. Toutefois de nombreux passage sont à la hauteur de la légende. Le récit de l’Odyssée tel qu’on la comprends généralement (cyclopes, sirènes et autres joyeusetés), le séjour chez Circé et le massacre des prétendants (oui j’avoue, je divulgache sans pitié) relèvent complètement le niveau. En outre il est intéressant de voir une histoire aussi connue et légendaire dans son état « original ».

    Les deux auraient également pu rentrer dans la catégorie « Grand-Tour de Villevieille ».

    Enfin (ouf) je valide le thème « Nymeria » avec la nouvelle Agnès la Noire de Robert E. Howard. Cette nouvelle suit les aventures d’Agnès, une paysanne normande du XVIe siècle qui, pour fuir un mariage arrangé, assassine son fiancé et fuit dans les bois. S’ensuit une vie de fugitive et de bandit.

    Alors déjà ce scénario de base laisse clairement imaginer un personnage badass. Mais en plus il ne faut pas oublier que nous somme dans une nouvelle de Howard. Agnès se révèle donc rapidement (et sans entraînement préalable) une redoutable combattante, capable de tenir tête à des bandits ou des hommes d’armes aguerris.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories « Jon » (Agnès doit fuir un père violent ne désirant que la marier), « Sansa » (même si on ne connais pas son âge exacte, Agnès est vraisemblablement encore jeune, et quand à l’environnement hostile elle ne connais que ça), « Arya » (refus d’un mariage forcé, choix de devenir mercenaire/bandit), « Jaime » (un personnage commence par essayer de vendre Agnès à une maison close avant de devenir un allié à elle) et « Simple patrouilleur » (puis qu’Agnès est fille de paysan, et devient même fugitive).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 11 mois par Quintus Cularo.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #155722
    DNDM
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    Je valide également le thème « Winterfell » avec Sumerki de Dmitry Glukhovsky. Ce roman suit un traducteur moscovite, durant les fêtes de fin d’année, chargé de transcrire en russe le récit d’un conquistador espagnole du XVIe siècle. Et tandis qu’il progresse dans ce récit d’exploration des anciens territoires mayas, avec tout les joyeusetés que cela implique, le traducteur semble sombrer dans la folie, tandis que des êtres étranges le persécutent et que le monde est frappé par des catastrophes sans précédents. Le récit alterne donc entre l’histoire de son personnage principal, et le récit du conquistador. Le tout prend beaucoup de temps à décoller, au point qu’il faut du temps pour que l’on comprenne où se dirige le roman. La partie du conquistador n’est pas la plus passionnante (en tout cas pas la plus originale), mais l’amoureux des récits d’aventure et d’exploration que je suis y a trouvé son compte. L’histoire du narrateur est plus difficile à appréhender, mélangeant un aspect très concret et pragmatique et des envolés plus abstraites et oniriques. Je ne dirait rien sur la fin, un peu nébuleuse mais intéressante dans son idée et son traitement.

    Lu y’a quelques années, j’avais sauté plusieurs chapitres au 2/3 pour passer direct à la fin, puis après avoir lu la fin j’étais revenu les lire… Au final, c’est un texte qui repose sur une idée très intéressante, mais qui aurait gagné à être plus court. Plus format novella que roman, quoi.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #155725
    Nymphadora
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    Quitter les Monts d’Automne, d’Emilie Querbalec
    Item : Menu Stark / Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille (le roman coche d’autres items : Sansa, Premier Patrouilleur).

    Menu Stark / Jon : un héros qui a du mal à trouver sa place dans sa famille
    L’Héritage d’Hastur, de Marion Zimmer Bradley

    (Je rattrape mon retard pour noter vos lectures désolée je rentre de vacances ^^)
    @is7175 du coup tu as un doublon, je mets quoi où ?

    ~~ Always ~~

    #155734
    FeyGirl
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    Ah oui, je regarde le fichier excel pour caser mes lectures, au fil de l’eau^^.

    Alors pour le deuxième (L’Héritage d’Hastur, de Marion Zimmer Bradley), mettons-le dans l’item « Lannister / Tywin : un méchant qui a raison, si on argumente un brin » : les « méchants » Aldaran rêvent en fait d’intégrer l’Empire Terrien, et pensent sincèrement que les Comyn (les nobles de Ténébreuse) maintiennent la planète dans un état de sous-développement pour leur propre profit, en refusant de dévoiler aux Terriens les pouvoirs réels des Comyn. C’est une idée sincère, qui va partir en vrille^^.

    #155759
    Nymphadora
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    Alors de mon côté je coche :
    – [Menu Stark] Sansa : une jeune fille dans un environnement hostile – avec le Sorceleur, tome 6 : La tour de l’hirondelle, d’Andrzej Sapkowski. Ciri est clairement une jeune fille dans un environnement hostile dans ce tome, qui ne m’a toujours pas passionnée.
    – [Menu Stark] Benjen : un personnage disparaît mystérieusement – avec The expanse, tome 2 : La guerre de Caliban de James S. A. Corey, j’ai adoré.
    – [Menu Baratheon] Robert : un bouquin jouissif mais pas forcément très intelligent, genre plaisir coupable – China rich girlfriend, de Kevin Kwan. La définition même du plaisir coupable ^^ Le second tome de la saga « crazy rich asians » (qui a été adaptée il y a quelques temps au ciné d’ailleurs). C’est du Gossip Girl en Asie, c’est complètement over the top, c’est très drôle, mais bon c’est surtout une bonne lecture de vacances popcorn pas très intelligente ^^

    ~~ Always ~~

    #155779
    Quintus Cularo
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    Lu y’a quelques années, j’avais sauté plusieurs chapitres au 2/3 pour passer direct à la fin, puis après avoir lu la fin j’étais revenu les lire… Au final, c’est un texte qui repose sur une idée très intéressante, mais qui aurait gagné à être plus court. Plus format novella que roman, quoi.

    Il y a effectivement beaucoup de superflus. Et c’est vraiment dommage car il y a de bonnes idées et le style est parfois franchement efficace. Mais là il en résulte surtout un flagrant manque de rythme et le sentiment de beaucoup de mise en place pour pas grand-chose.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #156079
    FeyGirl
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    Hello,

    Je reviens avec un roman que j’avais eu en service presse… Et que je n’ai pas apprécié.

    • Menu « Baratheon / Renly : un bouquin à la mode mais qui sera assez vite oublié »,
    • avec Les Chants des Fenjicks, de Luce Basseterre

    Je remercie les éditions Mnémos pour l’envoi de ce roman. J’avais beaucoup apprécié La Débusqueuse de Mondes de la même auteure, et j’étais enchantée de découvrir sa préquelle. Aussi, ma déception est grande. J’ai attendu pour publier cette critique, afin de ne pas nuire au lancement du livre.

    Dans un univers peuplé d’espèces très diverses, les Fenjicks sont des animaux cosmiques qui évoluent près des étoiles et qui naviguent dans les espaces interstellaires. Les Chalecks les capturent pour les asservir et les transformer en vaisseaux spatiaux, des cybersquales dotés d’IA. Deux protagonistes, un Chaleck et un Imbtu, vont être entraînés dans des aventures épiques.

    L’immersion dans le roman est très ardue, la faute à une narration maladroite : les personnages sont présentés en Point de Vue à la première personne (le personnage parle et raconte ce qu’il vit). Mais l’univers — très foisonnant — est peu exposé, le lecteur met du temps à comprendre les sociétés dans lesquelles ils évoluent et leurs péripéties très (trop) nombreuses.

    Les personnages secondaires se multiplient, parfois avec des noms imprononçables, et rapidement j’ai été perdue dans l’enchaînement des séquences (parfois très courtes) et le déferlement d’actions avec les nouveaux protagonistes : je ne savais plus si un des personnages Point de Vue les avait déjà rencontrés ni quel était leur rôle. À cela s’ajoutent de nombreux des mots inventés et des pronoms neutres pour une catégorie de personnages, qui exigent un effort de lecture supplémentaire. De plus, l’écriture est un peu hachée.

    Pourtant, peu à peu se dessinent un enjeu et une trame. Mais là encore, le scénario accumule les péripéties, les obstacles, les rebondissements, à tel point que j’ai eu le sentiment d’une histoire « forcée » pour accentuer l’épique (et rallonger le livre ?), alors que souvent ces mini-événements n’ont pas d’impact sur le mouvement de fond. J’ai fini par survoler quelques passages en diagonale.

    De nouveaux personnages Points de Vue apparaissent au fil du récit, contribuant un peu plus à perdre le lecteur. C’est dommage, car le roman précédent La Débusqueuse de Monde était à la fois plus simple et plus agréable à lire, j’y avais pris beaucoup de plaisir.

    #156230
    Nymphadora
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    Je valide « Premier Ingénieur : un héros ingénieur ou bâtisseur » du menu Garde de Nuit avec The Martian, d’Andy Weir, une chouette lecture.

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    #156245
    DNDM
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    Mise à jour avec les dernières lectures.

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    • Rickon : un perso présenté comme le héros mais qui en fait ne fait pas grand-chose -> Retour sur Titan marche pas mal, le perso, présenté comme une fripouille qui pourrait avoir un bon potentiel en tant que personnage, brille en fait surtout par son inutilité…
    • Benjen : un personnage disparaît mystérieusement ->Disons Issa Elohim, vu que ça arrive à la fois de façon temporaire chaque jour, et permanente ^^

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    • Premier Ingénieur : un héros ingénieur ou bâtisseur -> Je vais placer ici le recueil de nouvelles La Ménagerie de Papier, plusieurs nouvelles ont des héros ingénieurs / programmeur
    • Simple patrouilleur : un héros en bas de l’échelle de la société -> Disons Frantz, vu que le héros de la première partie est un taulard envoyé là sans trop lui laisser le choix

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    • Lord commandant : un personnage qui gagne une élection ->
    • Lord Intendant : la nourriture joue un rôle important dans l’intrigue ->
    • Premier Patrouilleur : un roman d’aventure ->
    • Corbeaux errants : un corbeau en couverture ->

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    • Peyredragon : un livre avec des dragons ->
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    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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