› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2023)
- Ce sujet contient 189 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
MELT527, le il y a 15 minutes.
-
AuteurMessages
-
17 septembre 2023 à 18 h 10 min #194537
MELT527
- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 382
Menu Garde de Nuit –Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger avec Cogito de Victor Dixen, dont a parlé @nymphadora.
Ma deuxième lecture (après Animale) de cet auteur dans un registre très différent : celui de la science-fiction.
On y suit Rox, une jeune fille en échec scolaire dans une société où les robots et les Intelligences artificielles prennent peu à peu les emplois. Sa dernière chance de sortir de cet avenir d’indésirable est un projet du milliardaire à l’origine des IA : de la nanotechnologie qui lui permettrait en 7 nuits d’apprendre tout ce dont elle a besoin pour s’élever dans la société et intégrer les meilleures universités corporatistes.
J’ai mis beaucoup de temps à apprécier Rox, qui était très très en colère et s’en prenait à tous et tout autour d’elle.
Malgré tout, ses difficultés et ses défis ont commencé à la rendre de plus en plus attachante et on la comprend de mieux en mieux.
Isolée sur un archipel d’îles avec 29 autres jeunes gens pour bénéficier dans le plus grand secret de cette aide artificielle, elle en apprendra plus sur elle-même et ses forces.
Une histoire sympathique même si certains aspects de l’adolescence me font rouler un peu des yeux, j’ai beaucoup apprécié les discussions philosophiques sur les bienfaits de la technologie, les limites que l’on devrait ou non lui imposer et les façons dont l’humanité a d’y répondre, parfois avec violence.
Deux mentions spéciales
1- Les haïkus de Rox, qui m’ont un peu rappelé avec délice la poésie Marchombre dans la saga Ewilan et Ellana de Pierre Bottero.
2- Les illustrations intérieures du livre, qui nous permettent de voir chaque hologramme ou incursions dans la « matrice » que Rox voit pendant sont séjour qui nous permettent une meilleure immersion.
Je recommande car c’est un one-shot très court qui bien que juste sympathique peut également faire réfléchir sur des questions de société qui ne sont pas si éloignées de notre réalité.Menu merveilles – Chroyane : un livre où une catastrophe naturelle s’est produite/est en train de se produire avec The End de Zep.
Une bande dessinée adulte où l’on suit Théodore qui commence un emploi auprès d’un scientifique qui étudie la communication entre les arbres, persuadé que l’ADN des arbres contient l’Histoire du Monde et qu’ils sont plus sensibles et « vivants » qu’ils ne le laissent supposer.
J’ai d’abord flashé sur la BD qui me rappelait Ceux qui disparaissent et Le Patient de Timothée Le Bouchet. Le dessin est un peu pareil mais l’histoire est très différente, plutôt tournée vers la nature et la science.
Assez sympathique mais beaucoup trop courte, dommage.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois18 septembre 2023 à 12 h 52 min #194550DNDM
- Fléau des Autres
- Posts : 2747
Je vais valider Corlys : l’action se déroule dans trois pays minimum avec le Dernier Atlas, où l’on se balade en permanence entre la France, l’Algérie et l’Inde.
et
Les palais d’or massif des empereurs-dieux de Yi Ti : un livre dont l’auteur est d’origine asiatique avec L’odeur des garçons affamés, Loo Hui Phang étant née au Laos d’un père chinois et d’une mère vietnamienne.
Plus d’infos sur ces deux lectures ici.
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/19 septembre 2023 à 13 h 27 min #194564FeyGirl
- Fléau des Autres
- Posts : 4096
Je valide :
- Menu George R.R. Martin / Le Chasseur et son Ombre : une ombre est visible sur la couverture
- avec Pour l’honneur de la reine (Honor Harrington, Tome 2), de David Weber dont je parle ici.
21 septembre 2023 à 10 h 02 min #194595Schrö-dinger
- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 405
Deux validations avec des lectures que je n’ai pas vraiment aimé alors je vais passer rapidement dessus :
- Dans le Menu Merveilles, je valide « Les palais d’or massif des empereurs-dieux de Yi Ti : un livre dont l’auteur est d’origine asiatique » avec Fire Punch de Tatsuki Fujimoto, j’ai été très déçu, l’univers était super intéressant mais j’ai trouvé que l’histoire faisait du surplace (dommage pour une série en 8 tomes), les personnages assez caricaturaux, ils sont soit fous, soit amnésiques, les dessins parfois très brouillons (surtout dans les derniers tomes), et puis les premiers tomes versent dans le choquant assez gratuitement, je ne vois pas trop ce que la zoophilie et la pédophilie apportent à l’histoire, si ce n’est pour dire que les hommes ne sont pas bons, oui bon ok mais avec un peu de subtilité ça peut être pas mal ? Bref grosse déception (mais je ne suis pas si surpris car je n’adhère pas à Chainsaw Man et son humour qui me crispe beaucoup) ;
- Dans le Menu Velaryon, je valide « Baela et Rhaena : un livre avec des jumeaux » avec Helena de Jérémy Fel, un livre qui, au départ, m’a pas mal intéressé. On y suit trois personnages via des chapitres POV, une ado un peu paumée, une mère de famille et un jeune homme perturbé, que le hasard (ou la malchance) va faire se rencontrer, et à partir de là les choses vont se gâter. J’ai trouvé le début très prenant et j’avais hâte de découvrir la suite des évènements sauf que c’est en fait très long, plus de 700 pages, beaucoup de chapitres se ressemblent, l’intrigue initiale se dilue beaucoup trop et finalement et bien je m’ennuie. Heureusement le jeune psychopathe rencontre lors d’une soirée un peu spéciale des jumeaux, ce qui me permet de valider ce thème, que j’avais d’ailleurs prévu de valider avec Les Bienveillantes de Jonathan Littell mais j’ai abandonné car je n’ai pas aimé.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 6 jours et 1 heure par
Schrö-dinger.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
22 septembre 2023 à 14 h 00 min #194657DNDM
- Fléau des Autres
- Posts : 2747
Je valide
- Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit avec Spy x Family, conseillé et discuté sur le forum Lectures Graphiques.
et
- Le long pont de Volantis : un livre où le commerce est important avec Verlaine, une saison en enfer, de Bernard Jagodzinski & Daniel Casanave – puisque Rimbaud abandonne la poésie pour devenir commerçant.
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/24 septembre 2023 à 19 h 12 min #194747Quintus Cularo
- Patrouilleur du Dimanche
- Posts : 203
Après un trop long silence (maladie, concours et autres choses plus réjouissantes) je reviens vers vous.
Je valide le thème Lorath (Menu Essos) avec Les Disparus de Blackmore, d’Henri Lovenbruck.
En 1925, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris est appelée par un vieil ami de sa famille sur l’île de Blackmore, au large de Guernesey, où plusieurs disparitions et morts mystérieuses sont à signaler. Sur place elle fait la connaissance d’Edward Pierce, un britannique « détective du paranormal » qui s’intéresse également aux évènements mystérieux de l’île.
Le synopsis avait de quoi m’allécher, mais le résultat est presque mitiger. L’aspect enquête policière est plutôt bien ficelé, bien que finalement assez simple, et les éléments horrifiques sont distillés avec une certaine intelligence, qui évite d’en faire trop sans pour autant paraître superflus. Les personnages fonctionnent également assez bien, en tout cas surtout les deux principaux, chacun étant attachant et plaisant, tandis que leur dynamique est assez intéressante. Les autres personnages sont plus classiques mais globalement réussis. Le style de Lovenbruck n’a plus rien à prouver et accompagne très efficacement le lecteur au court du roman. Au final mon plus gros regret viens de l’ambiance, trop légère et qui ne parvient pas à donner réellement le sentiment d’isolement en lien avec le cadre insulaire, et qui aurait très bien collé avec l’intrigue.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Semosh et Selloso, Laenor et Skin Trade.
Je valide également le thème Pentos (Menu Essos) avec Car je suis légion, de Xavier Mauméjean.
A Baylone au VIe siècle avant notre ère, les accusateurs forment un ordre de juges chargés de veiller à la paix au sein de la cité. Mais les prêtres annoncent que les dieux doivent se reposer, ce qui implique la suspension de toutes les lois. Tandis que le chaos s’abat sur la ville, Sarban, un des accusateurs se retrouve à enquêter sur une mort mystérieuse.
A mi-chemin entre le polar et la fantasy, le roman se caractérise par une ambiance assez sombre, voire désespérée. L’ensemble se déroule très bien narrativement, mais il est par moment difficile d’être prit émotionnellement dans l’histoire. De même, les enjeux semblent parfois changer en cours de route. Si on ajoute à tout cela le style parfois très enlevé, l’ouvrage devient relativement hermétique. Il n’est pas désagréable à lire, mais on a le sentiment d’être assez lointain vis à vis de l’action. Le point qui permet notamment de rester impliqué ce sont les dialogues, qu’il s’agisse des débats quasiment philosophique ou des conversations plus intimistes. Ceux-ci permettent de donner plus de corps à des personnages qui souffrent également du manque d’implication dont je parlais précédemment. Mes connaissances du monde babylonien ne sont pas assez importante pour dire à quel point le cadre est correctement utilisé, mais on a bien le sentiment d’être dépaysé sans l’impression d’être devant un pur univers de fantasy.
Aurait également pu rentrer dans les catégories La Femme Éplorée, les routes valyriennes, le palais aux mille salles de Sarnath, Harrenhal, Volantis et Baela et Rhaena.
Je valide ensuite le thème les routes valyriennes (Menu Merveilles) avec L’Anabase de Xenophon.
A la charnière entre le cinquième et le quatrième siècle avant notre ère, un corps expéditionnaire de mercenaires grecs sont embauchés dans le cadre d’une guerre de succession au sein de l’empire Perse. Suite à une bataille, pourtant victorieuse, leur employeur est tué, mettant fin au conflit prématurément. L’armée des Dix-Mille comme on les appelle prend donc la route pour essayer de retourner en Grèce.
Bon l’aspect critique sera très bref car il s’agit là d’un immense classique parmi les œuvres historiques de l’Antiquité grecque. L’auteur était l’un des chefs de l’expédition, l’ouvrage formant donc un témoignage précieux (bien que peu objectif) mais cela implique un style très brut et documentaire, qui rend la lecture très exigeante mais aussi passionnante.
Je continue avec le thème Jon Snow (Menu Garde de Nuit) avec L’ours et le rossignol de Katherine Arden (choisi par Insideyourbooks).
Dans la Russie médiévale, une famille de la noblesse vit sur ses terres, bercée par les légendes anciennes. Mais tandis que la nouvelle épouse du père veut éradiquer ces récits qu’elle perçoit comme païens, une menace surgit de ces mêmes légendes s’approche. Tout ces évènements semblent rapidement principalement tourner autour de Vassia, la plus jeune des enfants de la famille, qui semble de doter de capacités magiques.
Sur le papier l’histoire est assez simple, et elle fonctionne très bien. Certes il y a un certain nombres de personnages, et beaucoup d’évènements variés, mais le tout fonctionne sur des bases simples et l’enchaînement des faits paraît très naturel. L’ambiance est également une vraie réussite, collant parfaitement à l’aspect conte recherché. Un seul passage nous en sort, heureusement assez brièvement et assez tôt, permettant de se replonger dedans rapidement. Cet ensemble est servi par des personnages plutôt réussis, bien que pas tous au même niveau. L’héroïne Vassia est plutôt attachante, et donne envie de suivre son histoire, bien que, malgré tous les efforts de l’auteure, on peine à s’inquiéter réellement pour elle. Autour gravitent un ensemble de personnages pas forcement variés, mais également réussis. Mention très particulières aux « méchants » qui, malgré le manichéisme marqué du récit, parviennent à être humains et à ressembler à des victimes de leur propre point de vue.
Finalement malgré tout ça il y a un défaut qui a rendu la lecture assez complexe pour moi : le rythme. L’histoire bien que réussie est étrangement rythmée, avec des passages assez long sans forcément de nécessité, mêlés à des ellipses par moment assez sèches. Le tout donne une distance avec certains évènements, notamment concernant les personnages, dont un certain nombre paraissent finalement anecdotiques.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Religion des Dieux Anciens, La Femme éplorée, Les routes valyriennes, Les Trois cloches de Norvos, Le palais aux mille salles de Sarnath et Laena
Enfin je termine en validant le thème Les trois cloches de Norvos (Menu Merveilles) avec La cours des Miracles, tome 2 de la trilogie Vampyria, de Victor Dixen.
On suit toujours Jeanne Froidelac, sous l’identité de Diane de Gastefriche, écuyère de Louis XIV, qui règne sous forme de vampire immortel. Mais à Paris, une vampire se réclamant du nom d’Hécate proclame régner sur la ville et exige la reconnaissance de son pouvoir par le souverain, sous peine de déverser une armée de goules sur ses habitants.
Suite du précédent tome, on y retrouve déjà une des grandes qualités, le style de Victor Dixen, qui nous offre une lecture fluide, à la fois simple et agréable. Ce style est mis au service d’une histoire relativement bien ficelée, mais qui se repose régulièrement sur des facilités un peu grosses et des ficelles très visibles. Il en ressort chez le lecteur un sentiment d’avoir toujours un coup d’avance sur les personnages, et toutes les révélations tombent un peu à plat de ce fait. D’ailleurs j’en profite pour parler de celle concernant l’explication sur comment Hécate contrôle les goules, intéressante sur le principe (bien qu’un peu simple) mais assez mal amenée, et dont l’explication fait très facile, et même exagérée.
Question personnages, je les trouve mieux réussis que dans le premier tome. Dans l’ensemble tous sont mieux équilibrés et plus appréciables, bien que leurs personnalités se plient souvent aux nécessités de l’intrigue (notamment pour Hélénaïs). Jeanne/Diane, l’héroïne est la grande bénéficiaire de cette évolution, moins antipathique et égoïste que dans le premier tome, et devenant enfin un peu attachante. Son vrai défaut viendra surtout de ses réflexions intérieures, très redondantes tout au long du livre, et qui donnent un sentiment de répétition un peu lourd.
L’extension de l’univers se fait progressivement, mais pour le coup donne, à l’image du premier tome, l’impression de ne pas aller très loin, voir de se reposer sur des clichés ambulants. Il est dommage vu la mise en place, que Victor Dixen n’aille pas plus loin dans sa création d’un univers original.
Je garde donc un avis similaire que pour le premier tome : un livre sympathique, qui se lit vite et bien, plutôt plaisant dans l’ensemble, mais qui manque d’un univers propre réellement approfondi.
(Et ce livre m’a permis de guérir d’une panne de lecture sévère donc un grand merci à lui).
Aurait également pu rentrer dans les catégories Triarchie, Laenor et Rhaenys.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 2 jours et 16 heures par
Quintus Cularo.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 2 jours et 16 heures par
R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
25 septembre 2023 à 9 h 59 min #194769DNDM
- Fléau des Autres
- Posts : 2747
Je valide Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger avec À quoi rêvent les étoiles de Manon Fargetton, dont @Nymphadora a parlé il y a quelques mois ici (et c’était très bien).
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/25 septembre 2023 à 15 h 42 min #194786FeyGirl
- Fléau des Autres
- Posts : 4096
Je valide :
- Menu Velaryon / Rhaenys : un personnage spolié de ses droits
- avec La Guerre éternelle, de Joe Haldeman, dont je parle ici.
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 jour et 20 heures par
FeyGirl.
27 septembre 2023 à 9 h 21 min #194879DNDM
- Fléau des Autres
- Posts : 2747
Je valide Rhaenys : un personnage spolié de ses droits avec La couleur des choses, de Martin Panchaud. Sans trop spoiler, le personnage principal est un mineur qui a gagné une fortune à une course de chevaux, mais qui ne peut l’encaisser parce qu’il est mineur, et évidement son ticket gagnant, sur lequel il suffit à un majeur de mettre sa signature pour pouvoir l’encaisser, suscite des jalousies.
Et sinon ma validation de La Grand-Tour de Villevieille : un livre qui a été publié il y a plus de 100 ans avec Pinocchio (1881), de Carlo Collodi, a sauté du tableau. Ouin, ouin, scandale, remboursez nos invitations.
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/27 septembre 2023 à 11 h 35 min #194883MELT527
- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 382
Bonjour à tous, aujourd’hui je valide dans le Menu merveilles l’entrée Harrenhal : Un livre avec une malédiction avec le tout premier roman traduit en français de Sangu Mandanna, intitulé La Société très secrète des sorcières extraordinaires.
J’ai été enchantée par cette expérience littéraire. Ce livre offre une histoire incroyablement charmante avec des personnages tout à fait attachants.
Mika Moon, une jeune sorcière trentenaire, mène une vie solitaire en cachant sa magie et en évitant les autres sorcières. Cependant, sa vie change lorsqu’elle accepte un travail pour enseigner à trois petites sorcières dans la Maison de Nulle Part. Elle se retrouve au milieu de secrets et de personnages excentriques, dont Jamie, qui la voit comme une menace. Alors que Mika s’ouvre aux autres, elle commence à se sentir chez elle et peut-être même à tomber amoureuse…
L’une des qualités les plus marquantes de ce roman est son utilisation habile de la représentation. Contrairement à certains ouvrages qui exagèrent les éléments tragiques pour susciter la pitié, ici, la représentation est subtile et bien dosée. Mandanna nous emmène dans un monde de réalisme magique qui rappelle l’univers de Harry Potter, mais sans l’ombre menaçante de Voldemort.
L’un des aspects les plus rafraîchissants de ce livre est son ton lumineux. Malgré les moments de tristesse et d’émotion intense, l’histoire ne sombre jamais dans une noirceur oppressante. Les personnages, quant à eux, sont remarquablement nuancés et établissent une connexion authentique avec le lecteur. Leur complexité rend l’histoire d’autant plus captivante.
On pourrait qualifier ce roman de « cosy-fantasy », ou de « fantasy feel-good » un genre qui gagne en popularité. Il se lit à une vitesse folle, vous donnant envie de tourner chaque page avec impatience.
En somme, « La Société très secrète des sorcières extraordinaires » est une lecture exquise qui séduira les amateurs de réalisme magique et de cosy-fantasy. Sangu Mandanna a réussi à créer un monde enchanteur, des personnages inoubliables et une histoire qui vous transporte du début à la fin. C’est un page-turner de premier ordre et une véritable délectation pour tous les lecteurs en quête de magie et d’émotion dans un univers mignon.MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois -
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.