Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2022)

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  • Ce sujet contient 507 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année.
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  • #184998
    MELT527
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    Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais par HolzlBonjour à tous,

    Je valide aujourd’hui l’entrée du Menu Daenerys Targaryen – L’Imbrûlée : un livre dont le titre comporte un terme associé au feu avec Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais de Ariel Holzl.

    C’est un roman jeunesse d’une saga de l’auteur des Sœurs Carmines entre autres. Nous y suivons Fingus Malister, un jeune garçon de 13 ans qui veut absolument entrer dans une académie de magie pour devenir puissant et redorer le blason maléfique familial en reprenant le pouvoir sur son village qui a massacré sa famille.

    Dis comme ça, ça parait assez sombre mais c’est très bon enfant, l’humour y est très présent et il y a beaucoup de jeux de mots (l’auteur semble beaucoup aimer ça – on le retrouve aussi dans les Sœurs Carmines). Mais c’était trop jeunesse pour moi. Le gamin veut faire le mal, se croit supérieur à tout le monde, est arrogant, un trait que l’on retrouve chez le héros de la trilogie de Bartiméus de Jonathan Stroud par exemple, mais Nathaniel avait de vraies raisons de se montrer supérieur. Je ne lirais pas la suite, mais c’était une lecture rapide sympathique qui peut faire une transition rafraichissante entre deux romans plus sombres.

    Mais si je devais recommander une lecture Jeunesse, allez plutôt du côté des Monstres de Rookhaven qui est bien mieux je trouve.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #185024
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Daenerys Targaryen / La Typhon-née : un livre dont le titre comporte un terme associé à la météo
    • avec Pluie (Blackwater tome 6), de Michael McDowell que je commente sur le fil dédié.

    Une très bonne fin pour cette saga.

    Convient aussi à : La Typhon-née : un livre dont le titre comporte un terme associé à la météo / Le feu qui flambe contre le froid : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit / La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge / Stark : un livre où au moins un personnage important est un enfant / Tully : un livre qui se déroule près d’une rivière, un fleuve ou un lac / Tyrell : un livre avec un mariage / Baratheon : un livre où on boit et on mange / Martell : un livre où les femmes tiennent une place importante dans la société / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons / Famille, Devoir, Honneur : un livre où un personnage est attaché à sa famille

    #185102
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Devises : Nous ne semons pas : un livre avec des délinquants ou des criminels
    • avec Rendez-vous avec la menace (Les Détectives du Yorkshire 7), de Julia Chapman

    Pour ce septième opus, l’auteure a choisi de ne pas mettre nos deux héros énamourés sur une enquête, mais d’exploiter la trame générale de la série. Samson, membre de la police britannique, suspendu car toujours sous le coup d’une accusation de corruption et de vol de drogues dans le local des pièces à conviction de Londres, est menacé par un tueur à gages. Du moins, c’est ce que l’inspectrice Green annonce à Dalilah, la forçant à mettre un traceur dans les affaires de Samson.

    Dalilah culpabilise de trahir son ami, mais monte un stratagème : elle convoque dans le pub local les habitants de Bruncliffe en qui elle a confiance, et élabore un plan dans lequel Samson sera constamment protégé, à son insu. Même les pensionnaires de la maison de retraite s’y mettent !

    On retrouve le ton des cosy mysteries — ces romans policiers sans déversement d’hémoglobine, héritiers d’Agatha Christie — et cette campagne anglaise encore très marquée par l’élevage. Mais les premiers chapitres sont des va-et-vient incessants dans le temps (en l’espace de deux jours) qui m’ont un peu donné le tournis, sans que ça apporte grand-chose à l’histoire. Heureusement, l’auteure reprend ensuite une narration linéaire plus reposante, et profite de ce complot des habitants pour offrir quelques moments humoristiques, chacun usant de ses moyens pour mettre des bâtons dans les roues du tueur à gages. Les retraités et les éleveurs avec leurs tracteurs sont mis à contribution.

    Les péripéties finales — et notamment les noms des coupables — sont sans doute un peu forcées et imaginées pour surprendre le lecteur. Je préférai cette série quand elle offrait comme prétexte une enquête. Néanmoins, l’intrigue générale avance, et gageons que nous connaîtrons bientôt la conclusion.

    #185131
    Nymphadora
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    Je valide Dorne : un livre où on a chaud dans le menu Westeros avec Un éclat de givre, d’Estelle Faye.

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    #185134
    MELT527
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    Je valide Dorne : un livre où on a chaud dans le menu Westeros avec Un éclat de givre, d’Estelle Faye.

    Ah c’est drôle de valider Dorne : un livre où on a chaud avec un titre où il y a le mot « givre » !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #185135
    Nymphadora
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    Ah c’est drôle de valider Dorne : un livre où on a chaud avec un titre où il y a le mot « givre » !

    Le héros a un éclat de givre dans le cœur, mais on est dans du post-apocalyptique où le monde subit une sacrée canicule^^ un jeu de contrastes poétiques ^^

    ~~ Always ~~

    #185212
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Garde de Nuit/ La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge (Schrö-dinger)
    • avec La forêt des captifs (les mondes d’Ewilan, tome 1), de Pierre Bottero

    J’en parle sur le fil dédié à la série.

    Convient aussi aux items : Le feu qui flambe contre le froid : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit / La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge / Stark : un livre où au moins un personnage important est un enfant / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons / Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant (Edwin, Ellana et Siam) / Asshaï : un livre avec des magiciens

    #185217
    Schrö-dinger
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    Menu Garde de Nuit/ La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge (Schrö-dinger)

    J’aime vraiment beaucoup Pierre Bottero mais ce n’est pas le livre que j’avais proposé

    La liste se trouve ci-dessous :

    Les livres soumis par les participants au challenge (pour être la lumière qui rallume l’aube, dans le menu Garde de Nuit) :

    Révolte sur la Lune, de Robert Heinlein
    Du sang sur la Via Appia, de Caroline Lawrence
    Que passe l’hiver, de David Bry
    Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic, de David Weber
    Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers, Benjamin Alire Sáenz
    Rois du monde, tome 1 : Même pas mort, de Jean-Philippe Jaworski
    Miss Charity, de Marie-Aude Murail
    Nation, de Terry Pratchett
    Nous sommes l’étincelle, de Vincent Villeminot
    Mistborn, de Brandon Sanderson
    Les sept morts d’Evelyn Hardcastle, de Stuart Turton
    Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #185222
    FeyGirl
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    Ha ha, je me suis mélangée les pinceaux dans les items 

    Je valide à la place : Menu Devises / Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant (Edwin, Ellana et Siam)

    #185294
    FeyGirl
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    Je poursuis en validant :

    • Menu Westeros / Le Val d’Arryn : un livre avec des montagnes sur la couverture
    • avec La Guerre des marionnettes (Andrea Cort, Tome 3), d’Adam-Troy Castro

    Et c’est parti pour le dernier tome des aventures d’Andrea Cort, composé de deux nouvelles et d’un roman, dans un univers Space-Opera où plusieurs espèces sapientes cohabitent.

    Les lames qui sculptent les marionnettes : pour commencer, l’éditeur nous propose une nouvelle qui se déroule juste avant le roman. On n’y croise pas Andrea, mais deux personnages rencontrés lors du roman précédent, Jason et Jelaine. C’est l’occasion de découvrir ce qui est arrivé au jeune homme pendant sa longue disparition, et surtout on entrevoit les Vlhanis — les « marionnettes » – peuple qu’on connaîtra mieux lors du roman. Récit sombre et prenant — le soin apporté au protagoniste-narrateur est à souligner — avec une conclusion qui incite à se jeter sur le roman qui suit ! Précisons toutefois que ce n’est pas seulement une nouvelle d’introduction au roman : elle offre une histoire complète et marquante, dans la veine d’une série sombre.

    La cachette : une dernière nouvelle pour clore le tome. Je vous en parle maintenant, pour ensuite prendre le temps de commenter le roman. Dans une tonalité encore une fois sombre (on est dans la série Andrea Cort, hein !), notre héroïne se retrouve face à une impasse juridique : un meurtre a été commis par un membre d’un inseps, avant la fusion de son esprit avec deux autres humains. Si on l’emprisonne, son esprit ne le sera pas tout à fait, puisqu’il sera présent dans sa plénitude dans les deux autres corps. Mais on ne peut pas emprisonner les deux autres non plus, qui ne sont pas coupables. L’auteur en profite pour décortiquer les mécanismes et les limites d’une des créations de son univers, à savoir ici les inseps, un seul esprit dans deux ou trois corps. Pertinent, avec toujours cette personnalité propre à Andrea Cort : un pessimisme mêlé à des remarques tranchantes.

    La Guerre des marionnettes : Revoici Andrea Cort, procureure du Corps Diplomatique et agente secrète des IA-source (lisez les premiers tomes pour comprendre !). Ces IA-source l’envoient sur Vlhan sans lui en donner la raison. Accompagnée des inseps Skye et Oscin (deux êtres humains qui ont fusionné leur esprit), elle débarque juste avant le Ballet annuel, étrange rite où des Vlhanis se font massacrer après une danse. Depuis quelques années, des jeunes homsaps (humains) sont irrésistiblement attirés par ce Ballet et entament une longue transformation physique et psychique pour y participer, convaincus d’aider à la quête supposée des Vlhanis. Ces illuminés finissent tous découpés en rondelle.

    Car les Vlhanis sont une espèce à part : ils sont formés de sphères d’où sortent des immenses lames, surnommées fouets, qui leur permettent de se déplacer et de communiquer. En effet, les « danses » des fouets dessinent des schémas encore mystérieux pour les autres espèces, qui, fascinées, cherchent à décrypter la promesse d’un nouveau savoir : les Vlhanis sont réputés très intelligents et suscitent une forte curiosité. Mais ces mêmes lames peuvent aussi trancher un corps.

    Quand Andrea et ses amis débarqueront sur Vlhan, tout va partir en vrille.

    Ce tome est captivant, la tension monte et on craint pour chacun des personnages, y compris les plus secondaires. L’auteur a un talent narratif indéniable, et ce récit ne manque pas d’actions, de rebondissements et de scènes dramatiques. Le destin de certains personnages secondaires est terrible tandis que d’autres s’enfoncent dans la médiocrité. Le lecteur assiste à une tragédie grecque, tant les acteurs ont eux-mêmes scellé leur funeste destin.

    La narration interne — ici avec Andrea mais aussi Skye — nous permet d’entrer dans les méandres de l’esprit complexe d’Andrea, peu sociable mais qui a fortement évolué et qui n’est pas dénué de morale, au contraire. Et c’est bien son problème. On suit son cheminement, comme lors des tomes précédents, et on aimerait un peu d’espoir pour elle.

    La conclusion critique en creux l’humanité. Ça m’a toujours amusée de constater que tant d’écrivains de SF pensent que les autres espèces sapientes seraient forcément plus sages ou plus rationnelles que nous, parti-pris lié au dégoût des massacres et guerres de notre Histoire. Jusqu’à preuve du contraire, les autres ont peut-être plus de carnages à leur passif (c’est facile pour moi d’écrire cette remarque : je doute d’être démentie dans un futur proche, à défaut d’un « premier contact » imminent).

    Revenons aux Vlhanis et à leurs mystères. Toute la galaxie s’est mêlée du destin de cette espèce, à un moment ou à un autre. Ces marionnettes sont réellement le jouet des autres, et la planète devient le théâtre d’une lutte entre puissances alors que cette espèce ne se doute de rien. Quant à la conclusion de la saga, elle est très sombre (on est dans la série Andrea Cort, encore une fois), voire un brin défaitiste, mais logique et réussie.

    Un très bon dernier tome de saga : sombre, palpitant, et une galerie de personnages marquants. Il semblerait toutefois que l’auteur puisse écrire encore d’autres textes dans cet univers, et ce serait une excellente nouvelle !

    #185468
    Nymphadora
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    Je valide : dans le Menu Grandes Familles, Martell : un livre où les femmes tiennent une place importante dans la société, avec Anergique, de Célia Flaux (dans cette société, les structures de domination ne sont pas les mêmes, et les femmes tiennent des places de premier plan dans la société, tant qu’elles sont lynes)

    Je valide également mon joker : dans le menu Daenerys Targaryen, Mhysa : un livre écrit par une autrice, avec Love on the Brain de Ali Hazelwood. Une neuroscientifique et un ingénieur de la NASA collaborent, alors qu’il semblait la détester au cours de leurs études… et on est partis pour une romance très fun. Bee, l’héroïne, est très attachante, et ses répliques bourrées de second degré sur la place des femmes dans les métiers scientifiques font mouche. Si elle est parfois un peu lassante dans son aveuglement amoureux, ça reste une chouette héroïne pleine d’agentivité, face à un amoureux très choupi et sans la moindre once de toxicité (un point essentiel pour que j’apprécie les romances). Bref, ça révolutionne pas le genre, et si vous aimez pas les romances, fuyez, mais c’est pile ce que je recherchais !

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    #185580
    MELT527
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    Poumon vert par MacLeodBonjour à tous, en faisant le tri, je me suis rendue compte que je n’avais pas validé dans le Menu Grandes familles l’entrée Martell : un livre où les femmes tiennent une place importante dans la société avec Poumon vert de Ian R. MacLeod dont je parle plus en détail ici.

    Dans Poumon vert, nous suivons Jalila, une jeune fille qui emménage avec ses mères sur une nouvelle planète, très différente de celle où elle est née. Elle croisera en ville des races extraterrestres et surtout un Homme, une espèce en voie de disparition…

    Nous sommes dans un futur très lointain où l’humain masculin a presque disparu et la femme est pratiquement la seule représentante de l’espèce humaine. A tel point que le féminin est devenu la norme dans le langage. C’est une novella dont le récit pâtit un peu de ce format court. Il y a beaucoup trop de choses complexes qui ne sont pas expliquées et laisse donc un peu sur sa faim. C’est tout de même à saluer pour le travail de fond pour rendre l’univers crédible jusque dans son vocabulaire.

    MELT527
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    #185621
    Fitz
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    Je valide le thème Le veilleur aux remparts : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit avec Le Roi des Fauves de Aurélie Wellenstein, dont je parle ici, et qui est recommandé ici par Yunyuns.

    J’en profite également pour faire remonter 2 de mes thèmes qui n’ont, ne me semble-il, pas été validés.

    Je valide le thème Croître avec vigueur : un livre où la nature ou l’agriculture a un rôle important avec Stonewielder, le tome 3 des Novels of the Malazan Empire de Ian Cameron Esslemont. (L’océan, et les forces de la natures que sont les Stormriders jouent un rôles important ici) Le continent de Fist, en grande partie conquis par l’Empire Malazéen cinquante ans auparavant, ne s’est toujours pas habitué à l’envahisseur, aidé en grande partie dans cela par son unité de foi en la Lady, une déesse qui les protège et empêche la pratique sur son territoire de magies autres que sa magie sacrée. Avec le temps, la 6<sup>ème</sup> armée Malazéenne s’est convertie à la foi locale, et n’a pas pris contact avec le pouvoir central Malazéen depuis plus de dix ans. Alors que la situation de l’Empire Malazéen s’est un peu stabilisée après les évènements de Return of the Crimson Guard (le tome 2), le nouvel Empereur décide d’envoyer une nouvelle armée Malazéenne d’invasion, avec le renégat Greymane à sa tête, afin de mater définitivement Fist et la 6<sup>ème</sup> armée. Pendant ce temps, sur le Stormwall, les Korelris de la Stormguard le défendent inlassablement des assauts des Stormriders venus de la mer des Tempêtes, mais commencent à subir un manque d’hommes critique, alors que quatre Avowed de la Crimson Guard se sont jurés de libérer Iron Bars, qui est le nouveau champion du Stormwall. J’ai été vraiment déçu par ce livre, pas parce qu’il est mauvais, mais parce que je l’ai trouvé juste d’une qualité acceptable, ce qui en comparaison des autres livres que j’ai lu dans cet univers, en fait de loin le plus mauvais, vu que ces autres livres se classaient du bon (parfois) à l’excellent (souvent). Il y a plusieurs choses qui m’ont déçu dans ce livre. Tout d’abord, la multiplicité des intrigues, qui n’ont que très peu de liens entre elles, voire pas du tout. Je n’en ai pas parlé dans mon synopsis, mais il y aussi une intrigue sur Kiska, notre co-protagoniste du tome 1, Night of Knives , qui essaie de retrouver son maitre le grand mage Tayschrenn. On a aussi l’intrigue de Ivanr, un Toblakai ayant fait vœu de ne plus tuer, qui se retrouve malgré lui impliqué dans une armée d’hérétiques à la foi de la Lady dans le royaume de Jourilan. Enfin, on a Bakune, assesseur d’une ville du royaume de Rool, qui essaie d’appliquer la justice dans une ville gangrenée par les meurtres et la corruption. Si il y a effectivement une ou deux passerelles entres les différentes intrigues (pas celle de Kiska par contre, elle est totalement indépendante des autres), on a quand même au final l’impression de s’être vu racontés 5 histoires n’ayant quasiment rien à voir entre elles, et qui ne se rejoignent pas du tout à la fin du livre, si ce n’est par une réaction, à des endroits différents, à un évènement cataclysmique. Ensuite, l’autre gros défaut du livre pour moi est que aucun des personnages apparus n’était particulièrement unique ou original, j’ai eu des problèmes à m’intéresser à ceux que je ne connaissais pas encore, comme Hiam, Devaleth,Bakune, ou même Suth qui ressemble juste à tous les autres marines classiques de l’armée Malazéenne. Par contre, j’ai beaucoup apprécié de retrouver certains personnages que je connaissais déjà, mais qui se voient pour la plupart offrir pas mal de profondeur. Pour ne citer, qu’eux , Rilish, Kiska, « Jheval », Kyle et surtout Greymane (aussi appelé Stonewielder ^^) qui est le personnage principal de ce livre même si on ne le voit quasiment que par les yeux des autres et presque jamais par son point de vue Sinon, on a eu une belle bataille navale aussi !

    Je valide le thème Au-delà du mur : un livre où on a froid avec XIII Tome 6 : Le Dossier Jason Fly et Tome 7 : La Nuit du 3 août de Jean Van Hamme Après l’échec de la Conspiration de XX , XIII, enfin tranquille, est toujours à la recherche de ses souvenirs, alors qu’il a appris qu’il est censé être un certain Jason Fly. Sur les conseils de son psy, il se rend à Greenfalls, ancienne ville minière dans laquelle il est censé avoir passé son enfance, mais qu’il avait quitté suite au décès de son père, apparemment dans l’incendie de sa propre maison, la nuit du 3 août 20 ans auparavant. Mais une lourde chape de secret enveloppe la ville, alors que les assassins de la Mangouste ont retrouvé XIII et sont bien décidés à le tuer. L’hiver fait rage et les meurtres s’accumulent dans une ville de Greenfalls qui se retrouve bientôt totalement isolée du monde. En ce qui concerne mon avis, c’est sans doute le meilleur arc que j’aie (re)lu jusqu’à présent, l’ambiance oppressante et mystérieuse de la ville m’a totalement happé, je n’ai mis qu’une heure à lire ces deux tome s tellement j’étais intéressé par l’histoire et on retrouve une nouvelle galerie de personnages bien reconnaissables auquel viennent s’ajouter quelques anciens comme la Mangouste et Jones, principalement. Mon seul (et gros problème) avec cette BD est le personnage de Judith Warner ou plus précisément sa relation avec Dwight Rigby qui me met très mal à l’aise .

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par Fitz.
    #185631
    Schrö-dinger
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    Désolé pour les oublis, ils sont maintenant bien notés !

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #185693
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Daenerys du Typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine des Andales, de Rhoynar et des Premiers Hommes […] (Menu Daenerys Targaryen) avec Aventures de Trois Russes et Trois Anglais dans l’Afrique Australe, de Jules Verne.

    Au milieu du XIXe siècle, une mission géographique, composée de trois savants anglais et de trois savants russes, se rend en Afrique du Sud afin d’y mener des opération de triangulation afin de mesure un arc méridien. L’expédition doit faire face à de nombreux obstacles, aggravés par l’annonce du début de la Guerre de Crimée, opposant entre autres l’Angleterre et la Russie.

    Récit d’exploration et d’aventure à la sauce Jules Verne, avec ce que cela comprend de bon (notamment le style riche, prenant et vivant de l’auteur) mais aussi de plus problématique (notamment la représentation sans recul du colonialisme). L’auteur nous présente donc cette expédition avec beaucoup de détails, dont les opérations de mesure et de calcul, mais aussi les évènements annexes, qu’il s’agisse des différents périls planant sur les personnages ou de leurs parties de chasse. Le contexte politique est traité comme une péripétie plus que comme une véritable source de tensions. Enfin certains aspects du style de Verne trouvent ici une forme quasiment caricaturale, qu’il s’agisse des héros braves et débrouillards qui surmontent tous les obstacles sans difficultés ou la grande amitié virile entre deux des héros. Bref ce n’est certainement pas la meilleure œuvre de l’auteur, et elle est loin d’avoir bien vieilli, mais pour ceux qui aiment son style c’est une lecture rapide et qui apportera ce qu’on en attend.

    Aurait également pu rentre dans les catégories les Îles de Fer, le Bief, les Terres de l’Orage, Dorne et l’Hiver vient.

    Je valide également le thème Arryn (Menu Grandes Familles) avec Shutter Island de Dennis Lehane.

    Teddy Daniels, marshall fédéral est appelé, avec son nouveau partenaire Chuck, pour enquêter sur Shutter Island, une île isolée de l’Atlantique où est installé un hôpital psychiatrique pour criminels violents, suite à la disparition d’une patiente. Sur place il se rend rapidement compte que les autorités de l’hôpital semblent lui cacher des choses.

    Livre dont est adapté (très fidèlement) un de mes films préférés, assez peu de surprises donc pour moi, mais une lecture très plaisante. Dennis Lehane nous propose donc une exploration de la folie, à travers les multiples personnages qui gravitent autour de l’histoire en elle-même. L’enquête avance avec finesse, préférant les petites avancées aux grandes révélations théâtrales (jusqu’à celle à la fin du roman), tout en diffusant le doute, tant dans l’esprit du lecteur que dans celui du personnage. A ce sujet, Teddy est assez intéressant à suivre, utilisant juste ce qu’il faut de clichés pour être rapidement défini, tout en s’épaississant efficacement au cours du récit. Autour de lui, les autres personnages sont aussi réussis, chacun apportant une pierre à l’édifice, tout en ayant suffisamment d’ambiguïté pour fonctionner. Je ne dirai rien sur la révélation de fin, la même que dans le film, si ce n’est qu’elle est très bien amenée et correspond bien aux thématiques du roman.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Terres de l’Orage et Nous ne semons pas.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #185779
    MELT527
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    L'arpenteuse de rêves par FayeBonjour, je valide aujourd’hui dans le Menu Devises – Nous ne semons pas : un livre avec des délinquants ou des criminels avec L’arpenteuse de rêves d’Estelle Faye.

    Dans ce livre, nous suivons Miri, une jeune femme vivant dans le quartier bas de la ville de Claren, parmi les plus pauvres de la population. Bien qu’elle soit heureuse parmi sa famille choisie qu’elle protège de son mieux, elle leur cache un énorme secret : c’est une arpenteuse, une personne qui a le pouvoir de s’immiscer dans les rêves des gens pour les manipuler, les espionner ou les torturer…

    Alors qu’un mal inconnu commence à frapper les gens de la ville basse, elle devra accepter d’embrasser son pouvoir et ce qui la rend unique pour protéger sa famille et peut-être sauver la ville.

    Je dois dire que j’ai apprécié ma lecture, c’était rafraîchissant. Estelle Faye écrit très bien, c’est mon deuxième roman de cette autrice. Bien qu’il soit orienté pour les jeunes adultes, j’en ai tiré une bonne expérience, sans que cela soit révolutionnaire.

    Un bon roman one-shot avec un univers intéressant, avec des décors très bien décrits : on imagine parfaitement cette ville posée sur une colline, où les bas-quartiers sont noirs de fumée et de mauvaises odeurs à cause des ateliers et des tanneries, alors que les riches en haut de la colline bénéficient de soleil, d’air pur et de palais somptueux. L’architecture et les tenues m’ont beaucoup fait penser à la renaissance, salles de bal dorées, masques de carnaval, manches bouffantes…

    Mention spéciale au soin de l’autrice d’en faire un roman inclusif sans que cela soit souligné avec de gros sabots. Aucune remarque sur le caractère accepté ou non, pas de sexisme, pas de homophobie, c’est juste de l’amour.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #185875
    MELT527
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    J’ai oublié de mentionner pourquoi L’Arpenteuse de rêves validait cette catégorie : dès le premier chapitre, nous apprenons que Miri fait partie contre son gré d’un gang appelé les Silures, qui règnent sur la plupart des quartiers pauvres de la cité basse par la violence, le vol et le meurtre.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #185881
    Nymphadora
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    De mon côté je valide Les Terres de l’Orage : un livre où un personnage affronte le mauvais temps, dans le menu Westeros avec The Spanish Love Deception d’Elena Armas.

    J’étais d’humeur midinette et me suis tournée vers cette romance qui a reçu un prix goodreads l’an dernier et mettait en scène un trope toujours efficace (le faux boyfriend xD Lina a besoin d’un faux boyfriend à amener à un mariage et se retrouve à y aller avec son némésis de bureau pour donner le change). Mais au final, j’ai soufflé pendant toute ma lecture… L’héroïne est insupportable, elle surinterprète tout, tout le temps, c’est épuisant… et le mec est possessif, plat, et ils n’ont aucune alchimie. Mais surtout, je tiens à donner la palme de la pire réplique de smut du monde (le mot #trendy du moment sur les réseaux littéraire pour désigner les scènes chaudes xD). Oreilles chastes s’abstenir, et éloignez les gosses, on va partir dans le vulgos :

    Spoiler:
    Contexte : on est en plein dans LA scène qu’on est sensés attendre, où les héros s’envoient enfin en l’air pour la première fois après une loooongue montée de la tension pour le lecteur. Et là le mec sort :
    « Baby, I want to fell you milking me with your pussy »

    Je crois que j’ai jamais lu de réplique aussi anti-climatique ever xD Je suis toujours pas remise

    Bref, j’ai pas aimé. Heureusement, il y a une scène de gros orage pour valider un item de ce challenge, tout n’est pas perdu xD

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    #185935
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Devises / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons
    • avec La fileuse d’argent, de Naomi Novik

    Dans un univers imaginaire fortement inspiré de la Russie médiévale, Miryem est une jeune fille juive dont le père, prêteur trop gentil pour son bien, n’ose réclamer à ses voisins les remboursements. En conséquence, Miryem et ses parents vivent dans la misère. Un jour, accablée par la maladie de sa mère qui a besoin de soins, Miryem s’endurcit et fait la collecte, sans états d’âme, tant elle est marquée par l’antisémitisme de ceux qui se gavent sur l’argent de la dot de sa mère qui leur a été prêté. Son grand-père, impressionné, lui prête de l’argent qu’elle fait fructifier, et elle se vante de changer l’argent en or. Malheureusement pour elle, le roi des Staryk, êtres surnaturels du froid et de l’hiver, l’entend. Les Staryk sont fascinés par l’or et le volent : aussi leur roi met Miryem à l’épreuve.

    En parallèle, Wanda est une jeune paysanne miséreuse : son père est alcoolique et boit le peu d’argent du foyer, elle s’éreinte à s’occuper de la maison et de ses jeunes frères. Sa vie de labeur a transformé son corps, devenu solide et grossier. Quand son père veut la marier — ou plutôt la vendre — contre des cochons, elle cherche une échappatoire. À ce moment-là, Miryem lui propose de travailler pour elle afin de rembourser la dette de la famille. Wanda saute sur l’occasion : tout plutôt qu’être mariée à un homme qui pourrait être comme son père.

    Enfin, Irina est la fille peu gracieuse du duc, enfant mal aimé et solitaire. Mais elle servira les ambitions de son père.

    Ce roman choral met en scène trois jeunes femmes de milieux très différents, mais toutes trois maltraitées dans leur jeunesse. Elles seront rapidement prisonnières d’une situation qu’elles commenceront à subir, avant d’en tirer le meilleur parti.

    Le récit s’inspire très fortement de contes et modernise les thèmes des princesses (Irina) ou des cendrillons (Wanda), en offrant des points de vue modernes sur des femmes vivant dans un milieu où elles doivent servir les ambitions des pères. À ce titre, Miryem est l’exception, quand son grand-père s’aperçoit de son talent. Talent qui se retournera contre elle. Méfiez-vous de vos souhaits ! Deux des personnages échangent le père contre le mari et doivent combattre l’être maléfique (au sens propre du terme) qui est en eux.

    Car la magie est présente, sous les traits des Staryk de la neige mais aussi du démon du feu qui a pris possession d’un des personnages. Un univers parallèle s’étend, celui des Staryk, et menace le monde des humains. On est souvent plus proche du merveilleux que de la Fantasy, cependant le roman n’oublie pas les conditions cruelles des plus pauvres de cette époque ou l’antisémitisme qui s’abat sur les juifs russes.

    Même si l’histoire n’est pas sans défauts (la motivation des Staryk expliquée à la fin m’a semblé un peu confuse), on passe un agréable moment de lecture quand bien même on a très froid !

    Convient aussi aux items : Khaleesi : un livre où l’on croise une reine / Mhysa : un livre écrit par une autrice / Au-delà du mur : un livre où on a froid / Le Val d’Arryn : un livre avec des montagnes sur la couverture / Les Terres de l’Orage : un livre où un personnage affronte le mauvais temps / Tyrell : un livre avec un mariage / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par FeyGirl.
    #185968
    Nymphadora
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    Je valide Croître avec vigueur : un livre où la nature ou l’agriculture a un rôle important du menu Devises avec Blackwater, Tome 2 : La Digue, où l’exploitation arboricole joue un grand rôle, de même que la rivière.

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    #185971
    MELT527
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    Witch and God, tome 1 : Ella la Promise par StoneBonjour à tous !

    Aujourd’hui je valide dans le Menu Grandes Familles -Lannister : un livre avec de l’or sur la couverture avec Witch and God tome 1 : Ella la Promise de Liv Stone.

    Loin d’être la meilleure lecture de l’année (dans le flop 5 en fait), le roman est truffé de tous les défauts et clichés qu’on peut trouver dans la romance Young Adult Fantasy : deux ennemis héréditaires (sorcière contre dieu), une fille trop enjouée des plus banale et un homme sombre au passé tragique, une romance éclair où ils tombent amoureux en quelques semaines, des plans secrets, des scènes olé où tout s’emboîte parfaitement et où « tout n’est que sensations », « tout est flou », « frénétique », « impossible de penser », les gars, ça s’appelle l’ivresse ou la drogue et c’est mal (d’ailleurs, il y a plein de réf à l’usage de drogues dans le roman et c’est utilisé sur des mortels avec pour seule défense « ils ne s’en souviendront pas après » – dégoûtant, le GHB fait la même chose et c’est immoral en plus d’être illégal !).

    Résumé : Dans un monde semblable au nôtre où les humains côtoient sans le savoir déesses, dieux, créatures mythologiques et sorcières, Ella est une sorcière sans don, première fille née dans la communauté sans aucun pouvoir, elle semble être la preuve que l’hostilité qui règnent depuis 100 ans entre dieux et sorcières à un impact négatif et doit être réglé. Pour sceller une alliance, les deux partis organisent un mariage entre un représentant de chaque communauté : lorsque le petit-fils de Zeus Deimos, dieu de la Terreur exprime son souhait d’épouser « la sorcière sans don », Ella y voit l’opportunité d’être utile à son coven et libérer sa sœur qui était initialement prévue de ce mariage. Mais évidement les conflits séculaires compliquent les choses, de même que le caractère sombre et méfiant de son nouveau mari.

    Même si je n’ai pas aimé ma lecture, j’ai apprécié l’idée, mais j’ai absolument détesté le style. C’est du point de vue d’Ella du début à la fin, donc tout à la première personne avec des pensées comme « Fichtre, moi qui pensait l’avoir bien eu » ou « Non mais il va pas bien lui » ou des choses du même genre. Je n’aime pas du tout cette façon d’écrire comme on parle ou comme on pense, la fille passe la plupart du temps pour une midinette sans cervelle alors qu’elle a 20 ans, va à la fac et est consciente que le monde est plus dangereux que les humains le ne croient.

    J’ai cru comprendre que c’était une trilogie où chaque tome se concentre sur une des sœurs, Ella étant la plus jeune et que l’autrice avait voulu faire un effort en essayant de rendre le plus crédible possible les pensées de chacune en rapport à son âge. J’ai trouvé tout moins que crédible mais, bon, c’est du YA, j’ai rarement des trucs logiques surtout dans la psychologie des personnages.

    Je ne recommande pas du tout la lecture, il y a d’autres romans plus réussis qui ne prennent pas les jeunes adultes et les adolescentes pour des idiotes ou qui leur font croire que cesser d’être terrorisée par son mari n’est qu’une question d’habitude et surtout qui ne font pas l’apologie de l’utilisation de drogues sur des innocents.

    J’ajouterai aussi que j’ai lu la version « augmentée » avec un chapitre supplémentaire du point de vue de Deimos, le fiancé qui montre ses pensées au moment où il rencontre Ella, ça n’a aucun autre intérêt que de cimenter mon avis sur la pauvreté de ce roman. Seul avantage, cette édition à deux gros anneaux sur la couverture, ce qui me permet de valider une entrée du challenge, qui bizarrement me donnait du fil à retordre. J’avais beaucoup de livre avec de la dorure, mais qui ne représentait ni un trésor, ni des pièces ou des bijoux…

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #186059
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Daenerys Targaryen / Mhysa : un livre écrit par une autrice
    • avec Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique, d’Anna Colin Lebedev

    L’auteure, universitaire spécialiste des sociétés postsoviétiques, a écrit après le début de l’invasion de l’Ukraine ce décryptage des sociétés ukrainiennes et russes actuelles, en compilant des travaux de recherche, des analyses et des témoignages qu’elle a elle-même recueillis. Son fil conducteur est de montrer que les peuples ukrainiens et russes ont été proches, se sont écartés depuis la chute de l’URSS jusqu’à la rupture récente.

    L’auteure choisit de commencer son analyse à l’époque soviétique, et non, comme tant d’autres, aux siècles antérieurs. L’URSS avait voulu créer un seul peuple, minimisé l’Holomodor et favorisé, voire imposé, la prépondérance de la langue russe. Le sujet de l’Histoire et son enseignement ne sont évidemment pas anodin. L’auteure n’élude pas certains pages sombres de l’histoire ukrainienne et souligne la difficulté de l’Ukraine à se trouver des héros de la Seconde Guerre mondiale quand ceux-ci se sont alliés aux nazis. Un peu de nuances dans les débats autour de ces deux pays sont bienvenues. Il est frappant qu’en miroir, la Russie d’aujourd’hui minimise les crimes du stalinisme, à tel point que plus de la moitié des Russes considèrent Staline comme un grand leader.

    À la chute de l’URSS, l’adoption de l’économie de marché s’est accompagnée de la corruption dans les deux pays, Russie et Ukraine. Cependant, les deux peuples qu’on aurait pu croire très proches vont prendre des chemins différents. Quand l’Ukraine devient pluraliste et voit l’opinion publique prendre un poids important, les Russes s’enfoncent dans une société où les citoyens cherchent à éviter tout contact avec l’État. La mécanique est décrite avec précision, autour de thèmes comme la violence ou les manifestations dans la rue. Il est frappant de constater que l’Ukraine adopte au fil de l’eau les principes des démocraties occidentales et de l’État de droit (même si le livre souligne que ce mouvement n’est pas terminé et qu’il reste des points majeurs à améliorer) alors que la Russie se durcit vers un système où la notion de violence d’État n’est pas usurpée.

    Le sujet de la langue et le sentiment d’appartenance à une ethnie (ukrainienne ou russe) est naturellement abordé, en décrivant une situation plus complexe que ce qu’on lit habituellement. L’auteure détaille une évolution depuis 2014, l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass marquant une rupture dans l’histoire de l’Ukraine. Surtout, le début de la guerre de 2022 a provoqué une fracture, non seulement à cause de la guerre meurtrière elle-même, mais aussi le choc des Ukrainiens de voir les Russes soutenir en majorité cette guerre. L’auteure retrace méticuleusement la désinformation en place depuis des années en Russie à propos de l’Ukraine, notamment depuis les événements de Maidan en 2014, démontant les mécaniques par lesquelles les Ukrainiens sont désignés dans leur ensemble comme des nazis, ou tout du moins des personnes d’extrême droite voulant écraser les russophones. Mécaniques qui ont fonctionné non seulement auprès des Russes, mais aussi auprès des habitants des républiques autoproclamées du Donbass.

    Un essai clair, précis et très pédagogique, qui sait être nuancé quand il le faut, et que je conseille auprès de tous ceux qui désirent mieux comprendre certaines forces à l’œuvre dans la guerre actuelle en Ukraine, vues sous l’optique des peuples et leur mentalité.

    #186237
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Essos / Asshaï : un livre avec des magiciens
    • avec L’Œil d’Otolep (les mondes d’Ewilan, tome 2), de Pierre Bottero

    Que j’ai commenté sur le forum pour exprimer ma déception.

    #186298
    Jon
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    Quelques nouvelles validations :

    Un éclat de givreDans le menu Daenerys Targaryen, je valide La Typhon-née (un livre dont le titre comporte un terme associé à la météo) avec Un éclat de givre, d’Estelle Faye.
    Givre, météo, le thème est là, même s’il fait plutôt chaud dans le roman, qui est très bon pour l’ambiance, moins pour le scénario ^^’

    Au-delà de la lumièreDans le menu Westeros, je valide Le Conflans (un livre avec des batailles) avec Au-delà de la lumière, de Daniel Mat.
    Dans cet univers « un peu futur », le sport de combat à la mode consiste à reproduire des expériences de mort imminente pour se battre virtuellement à l’aide de ses souvenirs. Un des éléments centraux de l’intrigue est un tournoi de ce sport, et on assiste donc à un certain nombre de batailles 🙂

    Le sang d'orDans le menu Grandes Familles, je valide Lannister (un livre avec de l’or sur la couverture) avec Les Chuchoteurs T2, le Sang d’or, d’Estelle Vagner.
    J’étais complètement hors cible pour ce livre, trop enfance pour moi, mais il me permet au moins de valider ce thème un peu casse-pied 😀

    Dans l'ombre de ParisDans le menu Daenerys Targaryen, je valide Daenerys du Typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes […] (un livre avec un titre à rallonge) avec La dernière Geste, premier chant : Dans l’ombre de Paris, de Morgan of Glencoe.
    Plein d’étapes aussi pour ce titre 😀 Et une lecture fort agréable au demeurant 🙂

    Plus de détails sur ces quatre lectures dans le topic général 😉

    #186308
    Fitz
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    Je valide le thème Le Bief : un livre avec des fleurs sur la couverture (il y a la fleur des Tyrell parmi d’autres symboles de grandes maisons) avec Les Mystères du Trône de Fer 2 : La Clarté de l’Histoire, la Brume des Légendes, co-écrit par Aurélie Paci aka Babar des Bois et Thierry Soulard aka DNDM.

    J’en parle  ici  dans le topic dédié.

    #186386
    DNDM
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    Quelques validations:

    Aussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) avec Consciences virtuelles, d’Ayerdhal, dont une bonne moitié se déroule sur une station orbitale

    L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons avec Les Particules élémentaires, de Michel Houellebecq, qui brasse bien plus large que deux saisons dont techniquement ça passe

    Mère des Dragons : un livre ayant un ou plusieurs dragons sur la couverture avec Et l’homme créa les dieux, de Joseph Béhé et Pascal Boyer

    et Les Terres de l’Orage : un livre où un personnage affronte le mauvais temps avec Jeannette Pointu: Le Secret atlante et Jeannette Pointu: Les Fourmis géantes (dans les deux, elle se retrouve naufragée sur une île suite à une tempête, et dans le premier, y’a même une intro en mode « reportage sur un (autre) île sur laquelle il fait vraiment un temps pourri tout le temps ».

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #186603
    Fitz
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    Je valide le thème Mhysa : un livre écrit par une autrice avec L’Assassin Royal Tome 1 : L’apprenti assassin de Robin Hobb

     

    C’est toujours pour moi un plaisir de revenir à cette série de livres, qui a été mon œuvre préférée pendant presque dix ans, une œuvre que j’ai lu et relu énormément de fois (surtout les 3 premiers tomes).

    Comme ça faisait 5 ans que je ne m’y était pas plongé (depuis la fin de la saga en fait), j’ai décidé d’entamer une grande relecture de l’ensemble (techniquement une première lecture pour les livres « Les Cités des Anciens »).

     

    Dans ce premier livre, on suit donc la vie de Fitz, bâtard de la famille Royale des Loinvoyants dans le Royaume des Six Duchés. Il est formé à devenir un assassin, même si ce n’est pas vraiment le focus principal du livre, qui est écrit sous la forme d’une autobiographie détaillée à la première personne de la vie de Fitz, écrite à une date indéterminée (dans ce livre) après les événements relatés . Ce livre couvre une période allant de l’enfance de Fitz jusqu’au milieu/ à la fin de son adolescence.

     

    Il y a toujours quelque chose dans l’écriture de Robin Hobb qui résonne en moi, c’est peut-être la première personne employée dans le texte, mais en tout cas, même après autant de relectures, je suis toujours aussi investi dans les tribulations et atermoiements de Fitz. Je ne suis bien évidemment pas objectif, mais je n’ai absolument rien à reprocher à ce livre, tellement il me marque à chaque fois que je le lis !

    #186684
    FeyGirl
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    Je valide :

    • menu Daenerys Targaryen / Briseuse des fers : un livre d’un auteur de couleur
    • avec L’Architecte de la vengeance, de Tochi Onyebuchi

    Roman coup de poing !

    Ella, adolescente noire qui vit dans les quartiers déshérités de Los Angeles dans les années 1990, a un Don. Elle voit le destin de certains enfants autour d’elle, y compris le petit garçon qui mourra lors d’une fusillade. Dans une Amérique gangrénée par le racisme, tout son univers tourne autour de la violence, la pauvreté et l’injustice. Le danger est omniprésent.

    Pendant les émeutes raciales de 1992 naît son petit frère Kev. Rapidement, le don d’Ella évolue, et leur mère s’inquiète. Ella veut protéger son petit frère, Ella voit ses congénères noirs victimes de la violence policière dont les USA sont coutumiers, Ella réconforte Kev quand il est envoyé en prison et le visite d’une manière inhabituelle…

    Servie par une écriture âpre et à fleur de peau, l’auteur dissèque cette Amérique où trop de jeunes sont happées par une destinée implacable. L’histoire est prétexte à un cri de douleur et un désir de vengeance ; la touche fantastique crée l’allégorie de la femme à la fois protectrice et prophétesse dans un univers où le sang coule trop facilement, où l’impossibilité de grandir en paix comprime toute une communauté qui aspire à une autre vie.

    Le voyage prend aux tripes le lecteur. Quand le style de l’écriture porte autant le message que l’histoire elle-même, on est sans conteste dans de la littérature.

    On n’est pas dans la nuance ni la complexité du monde : chez l’auteur, tous les policiers sont des racistes violents, et tous les noirs sont des pauvres vivant dans des quartiers gangrénés par la criminalité. Il s’en dégage une révolte face à des situations que le lecteur au courant de l’actualité sait être trop fréquentes dans les USA, encore aujourd’hui.

    L’auteur, un ancien juriste spécialisé dans les droits civiques, se sert de sa plume pour dénoncer une société américaine qui enferme les noirs des quartiers pauvres : même ceux qui ne sont pas en prison ne jouissent pas réellement de libertés. Les articles joints au récit confirment une vision sombre de la société raciale — du moins aux États-Unis — et un fort sentiment d’injustice allant jusqu’à une argumentation approchant certaines notions du racisme systémique. Vous êtes prévenus !

    #186698
    Nymphadora
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    Je valide « Briseuse des fers : un livre d’un.e auteur.ice de couleur » du menu Daenerys avec Maître des Djinns de P. Djèli Clark.

    Bienvenue au Caire, au ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles. Dans ce roman, nous suivons l’agente Fatma et ses collègues et allié.e.s dans la résolution d’une tuerie mystérieuse. Au programme, donc, enquête, et artefacts magiques mystérieux, avec plein de fausses pistes et rebondissements. Le tout dans un chouette univers steampunk uchronique où les djinns vivent au milieu des humains, et où l’on découvre le Caire sous un angle très fun.

    L’enquête est bien ficelée, avec des retournements qui ne prennent pas le lecteur pour un idiot (même si on se passerait de certains rebondissements qui ont un côté artificiels pour faire monter la sauce). Au final, c’est très fun et efficace, et les héroïnes du roman sont très cools. Au milieu de tout ça, un propos anticolonialiste et féministe est très bien intégré et rend le livre moins popcorn qu’il n’y paraît de prime abord. Sans être le livre du siècle, c’est du coup un divertissement de bonne qualité.

    En revanche, petit bémol, il s’agit d’un roman qui s’inscrit à la suite de deux nouvelles de l’auteur (L’étrange affaire du djinn du Caire, et Le mystère du tramway hanté) que je n’ai pas lues : si l’intrigue se suit très bien sans ça, avec une enquête indépendante, les clins d’œil constants aux deux nouvelles m’ont agacée xD Faut choisir : ou bien c’est une saga, et on l’écrit en gros sur la couverture, histoire de pas lire le tome 3 sans avoir lu le tome 1 et 2, ou bien c’est des livres indépendants, et on met quelques clins d’œil mais pas trois tonnes, histoire de ne pas frustrer le lecteur ! Mais au delà de ces petits clins d’oeil irritants, je garderai, je pense, un bon souvenir du roman.

    ~~ Always ~~

    #186719
    DNDM
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    Je valide Croître avec vigueur : un livre où la nature ou l’agriculture a un rôle important avec Sixième du Crépuscule et autres nouvelles, de Brandon Sanderson, en particulier la nouvelle Sixième du Crépuscule, dans laquelle on se balade sur une île sauvage où chaque pas peut nous faire tomber dans un danger mortel, et où la sauvegarde de cette île est au coeur de l’histoire. Une excellente lecture.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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