Bataille sous l'Œildieu

De La Garde de Nuit
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Bataille sous l'Œildieu
V.O. Battle Beneath the Gods Eye
Informations
Date Fin de l'an 43
Lieu Lac de l'Œildieu
Belligérants
Belligérants Maegor I Targaryen Aegon Targaryen
Maegor I Targaryen Aegon Targaryen
Vassaux
et alliés
Garde Royale Tully Herpivoie Corbray Ouestrelin Tarbeck
Commandants Maegor I Targaryen
Davos Sombrelyn
Lord Tully
Lord Lucas Herpivoie
Aegon Targaryen
Corbray
Origine
des armées
terres de la couronne
Conflans
Bief
terres de l'Ouest
Conflans
autres
Effectifs plus de quinze milles hommes quinze milles hommes
DragonInfoBox1.png Balerion Vif-Argent
Conclusion
Pertes Davos Sombrelyn
une centaine d'hommes
Aegon Targaryen
Alyn Tarbeck
Denys Snow
Jon Piper
Ronnel Vance
Willam Whistler
deux milles hommes
Résultat Fin des prétentions du prince Aegon au Trône de Fer, nouvelle victoire militaire pour Maegor

La bataille sous l'Œildieu est l'unique bataille opposant le prince de Peyredragon Aegon Targaryen à son oncle, le roi des Sept Couronnes Maegor I Targaryen sur la fin de l'an 43[1][2].

Contexte

En l'an 42, après un règne catastrophique de cinq ans, le roi des Sept Couronnes Aenys I Targaryen meurt à Peyredragon. Son demi-frère, Maegor, en profite pour s’approprier le Trône de Fer, au mépris des règles traditionnelles de succession, qui favorisaient le fils aîné d'Aenys, le prince de Peyredragon Aegon Targaryen, retenu à Crakehall. Au cours de l'année qui suit, Maegor remporte un jugement des Sept et des victoires militaires importantes, qui renforce son autorité. Pourtant, bien qu'il dispose de tous les attributs du souverain[N 1], Maegor est un roi contesté pour son illégitimité et son mode de vie polygame, jugé décédant par la Foi.

Réfugié à Castral Roc, le prince Aegon Targaryen souhaite récupérer le trône usurpé par son oncle, mais la tâche s'annonce difficile. Ses noces en l'an 41 avec sa sœur aînée, Rhaena Targaryen a déclenché un scandale et précipité la guerre de la Foi. Le Grand Septon a dénoncé ce mariage incestueux[N 2]. Les seigneurs les plus pieux ne soutiennent donc pas plus Maegor qu'Aegon. Par ailleurs, la plupart des lords se méfient de l'hérédité : ils craignent qu'Aegon soit un roi faible et indécis, comme l'était Aenys, ce qui les précipiterait dans une guerre perdue[N 3]. Beaucoup de grands seigneurs, notamment les seigneurs suzerains refusent de répondre à son appel, tant qu'ils n'ont pas la preuve qu'Aegon parviendra à les mener à la victoire.

A la fin de l'an 43, alors qu'il n'a que dix-sept ans, Aegon déclare finalement ses prétention au Trône de Fer et marche sur Port-Réal[1].

Préparation

Aegon Targaryen

Aegon est parvenu à rassembler un ost de quinze mille hommes, parmi lesquels on retrouve des commandants expérimentés et de puissants chevaliers. S'il ne reçoit le soutien d'aucun seigneurs suzerains, des rumeurs prétendent que certains d'entre eux seraient prêt à le rejoindre, en cas de victoire, notamment : les Baratheon d'Accalmie, les Arryn des Eyrié, les Stark de Wiinterfell ou les Lannister de Castral Roc. Aegon dispose d'un dragon, Vif-Argent. Il laisse sa sœur-épouse, Rhaena et son dragon, Songefeu, auprès de leurs jumelles de un an, Aerea Targaryen et Rhalla Targaryen.

Les troupes d'Aegon se composent essentiellement d'hommes des terres de l'Ouest et du Conflans, mais quelques uns (plus rares) viennent aussi du Nord, du Val d'Arryn ou des terres de l'Orage.

Maegor Targaryen

Le roi des Sept Couronnes Maegor I Targaryen est mis au courant des agissements de son neveu, alors qu'il est à Villevieille. Une de ses épouses, Tyanna de la Tour, qui est aussi sa maîtresse des chuchoteurs, le prévient que le mouvement pourrait prendre de l'ampleur, si Aegon remporte une victoire et que les seigneurs suzerains le rejoignent. Il convoque ses bannerets pour affronter son neveu : trois osts se constituent et marchent au devant du prétendant.

Depuis les terres de la couronne, ser Davos Sombrelyn de la Garde Royale progresse vers l'ouest avec cinq milles hommes. Depuis le Conflans, une armée descend vers le sud, menée par lord Lucas Herpivoie de Harrenhal et lord Tully de Vivesaigues. Depuis le Bief, les lords Rowan, Merryweather et Caswell ont hâtivement levé des troupes, qui marchent vers le nord. Chacune de ces trois armées est plus petite que celle d'Aegon, mais le jeune homme hésite, et ne sait laquelle attaquer. Lord Corbray lui conseille d'affronter chacune de ces armées séparément avant qu'elles joignent leurs forces, mais le prétendant refuse de diviser ses troupes. A la place, il choisit de poursuivre la progression vers Port-Réal. Il tente alors de contourner le lac de l'Œildieu par le sud[1].

Déroulement

Le chemin choisit par Aegon est bouché par l'armée menée par ser Davos Sombrelyn de la Garde Royale, et les deux autres armée menace de fondre sur lui. Le jeune prétendant ordonne une charge contre les hommes de Sombrelyn, et monte son dragon Vif-Argent pour commander l'assaut. A peine s'est-il envolé, qu'apparaît son oncle Maegor I Targaryen, monté sur le terrible Balerion.

Les deux dragons s'affronte au dessus du lac, mais le combat est inégal. Vif-Argent ne fait qu'un quart de la taille de Balerion, ses flammes sont bien moins puissantes et "la Terreur Noire" finit par lui arracher une aile. Tombant en hurlant et en fumant, Vif-Argent entraîne son dragonnier dans sa chute mortelle.

Les partisans d'Aegon perdent tout espoirs et s'enfuient, mais les loyalistes de Maegor les encerclent et les massacrent. Deux milles rebelles sont tués au cours de la bataille, alors que les loyalistes ne perdent qu'une centaine d'hommes, parmi lesquels, ser Davos Sombrelyn de la Garde Royale, vaincu par Lord Corbray[1].

Conséquences

Une demi-année de procès suit cette bataille. La plupart des rebelles sont exécutés. La reine-mère Visenya Targaryen parvient à persuader son fils d'épargner certains rebelles, qui sont condamnés à perdre des terres et des titres et à livrer des otages.

Les prétentions d'Aegon disparaissent en même temps que lui. Sa sœur-épouse Rhaena est obligée de cacher leurs deux filles, car elle craint pour leur vie : l'aînée pourrait bien être considérée comme l'héritière légitime de son père et donc, comme la reine des Sept Couronnes[N 6]. Mais Rhaena sait que personne ne soutiendra les prétentions d'une fillette d'à peine un an, surtout juste après la victoire de Maegor. Si la présence de Songefeu à ses côtés empêche Rhaena de se cacher, elle peut néanmoins envoyer ses filles au loin pour les protéger.

Outre Rhaena, une autre jeune femme est désormais veuve, Jeyne Ouestrelin. Ce double veuvage sera mis à profit par Maegor quatre ans plus tard, lorsqu'ils épousera les deux jeunes femmes en même temps qu'Elinor Costayne. Les trois femmes seront connues comme les Épouses Noires[1].

Notes et références

Notes

  1. Maegor porte la couronne et l'épée en acier valyrien, Feunoyr, qui appartenaient auparavant à son père, le prestigieux Aegon le Conquérant. Il siège sur le Trône de Fer, est accompagné par la Garde Royale et est conseillé par le Grand Mestre. Enfin, il chevauche Balerion, le dragon de son père : le plus gros, le plus vieux et le plus puissant dont dispose la maison Targaryen. Il dispose donc de tous les symboles de la royauté.
  2. Les Targaryen pratiquaient ces mariages incestueux pour garder leur sang pur. Il s'agissait d'une coutume à Valyria, cité orientale dont est issue leur lignée. Toutefois, dans les Sept Couronnes, cette pratique était condamnée depuis des siècle par le clergé de la religion des Sept, qui y voient une obscénité et une offense aux Sept.
  3. Cette crainte s'explique aussi du point de vu des symbole : si Maegor chevauche le puissant dragon Balerion, qui avait été autrefois le dragon de son père Aegon le Conquérant, Aegon lui chevauche Vif-Argent, le beau et mince dragon de son père Aenys I.
  4. On ignore si Denys Snow était un bâtard de la maison Dustin.
  5. Ce nom est issu d'une œuvre encore non traduite en français. Il est présent dans cette encyclopédie sous son nom original. Ce nom pourrait se traduire littéralement par « Willam Siffleur », cependant la traduction finale qui sera retenue pour la version française n'est pas connue à ce jour.
  6. Les règles en matière de succession royale n'étaient pas encore parfaitement établies à l'époque. Ce n'est qu'à partir du Grand Conseil de 101 qu'une jurisprudence constante exclue les prétentions des femmes à hériter ou à faire hériter du Trône de Fer. Rhaena Targaryen elle-même, en tant qu'aînée des enfants d'Aenys I Targaryen, avait donc une certaine légitimité, dont elle aurait pu se prévaloir.

Références