Le Trône de Fer (saga)

De La Garde de Nuit
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Le Trône de Fer (A Song of Ice and Fire en version originale) est une saga littéraire de gritty-grimdark fantasy écrite par George R. R. Martin. La présente encyclopédie est à la fois un hommage à cette œuvre et à son auteur. Initialement conçue comme une trilogie par son auteur[1], la série comporte actuellement cinq tomes, et sept sont prévus au total[2]. Sur cette saga principale se sont greffées d'autres œuvres : des nouvelles se déroulant dans le même univers, mais à des époques antérieures (Les Aventures de Dunk et l'Œuf), puis des chroniques historiques, et enfin plusieurs ouvrages dérivés. Depuis sa sortie en 1996, la renommée mondiale de la saga n'a fait que croître ; elle a remporté un nombre important de prix littéraires, et elle a figuré à plusieurs reprises sur la liste des best-sellers du New York Times[N 1]. Elle est traduite en pas moins de dix-huit langues, et son auteur a même été désigné par le prestigieux hebdomadaire Time comme étant le « Tolkien américain »[3].

Le succès de la saga a entraîné l'apparition de nombreux produits dérivés dont notamment plusieurs adaptations en séries télévisées déjà diffusées (Game of Thrones), en cours de diffusion (House of the Dragon) ou en projet. Mentionnons également plusieurs bandes dessinées, des jeux vidéo, des jeux de cartes, deux jeux de plateau, deux jeux de rôle, etc.

L'histoire[modifier]

L'histoire de la saga se déroule dans un univers médiéval-fantastique, principalement sur un continent imaginaire du nom de Westeros, et, plus marginalement, sur la partie occidentale du continent d'Essos, situé à l'est de Westeros. Bien que ce monde soit d'inspiration fantastique, la magie y est peu présente (du moins au début du récit), elle est même considérée par les habitants de Westeros comme mythique. De même, les animaux fantastiques peuplant ce monde comme les dragons ou les loups géants sont rares ou considérés comme des espèces éteintes. Trois siècles avant le début de la saga, le continent de Westeros fut presque totalement conquis par Aegon le Conquérant qui unifia les Sept Couronnes sous une même bannière. Il fit fondre les épées de ses ennemis vaincus pour forger un énorme trône de fer d'où il gouverna son royaume, et ses descendants après lui.

Synopsis[modifier]

Pendant près de trois siècles, les rois de la dynastie targaryenne ont régné sur le royaume des Sept Couronnes, mais la folie du roi Aerys II Targaryen et l'enlèvement par son fils de la jeune Lyanna Stark ont plongé le royaume dans une guerre civile qui mit fin au règne séculaire des rois dragons. Depuis lors, c'est le roi Robert Baratheon qui siège sur le Trône de Fer, et les derniers survivants des Targaryen ont fui en exil dans les cités libres. Marié pour des raisons politiques à Cersei de la puissante maison Lannister, le roi, qui fut un chef militaire respecté et un héros craint est devenu un homme empâté et aigri qui laisse le pouvoir à ses conseillers et préfère chasser, courir les femmes et boire.

L'histoire commence avec la mort de la Main du Roi, lord Jon Arryn. Fidèle conseiller de Robert des années durant, sa mort mystérieuse force celui-ci à trouver une nouvelle Main. Le roi décide de confier cette tâche difficile à lord Eddard Stark, son meilleur ami d'antan et seigneur suzerain du Nord. Lord Eddard, accompagné de ses filles, se rend donc à Port-Réal, la capitale, où il va enquêter sur la mort de Jon Arryn et déterrer des secrets qui vont changer à jamais le sort du royaume. Au Nord, au-delà du Mur qui protège le royaume des tribus sauvageonnes et où le fils bâtard de lord Eddard, Jon Snow est devenu membre de la Garde de Nuit, d'antiques êtres connus sous le nom d'Autres, et censés avoir disparu depuis des siècles, semblent se réveiller et menacer le royaume. Les effectifs de la Garde de Nuit sont faibles, et l'antique ordre déconsidéré aux yeux de tous. Simultanément, en Essos, la jeune Daenerys Targaryen, dernière héritière de l'ancienne dynastie, est vendue par son frère Viserys à un puissant seigneur barbare du nom de Khal Drogo. Par ce mariage, Viserys compte obtenir une armée afin de reconquérir le Trône de Fer de ses ancêtres.

Ces événements vont se mêler sous le regard des différents protagonistes et former une toile complexe, riche de centaines de personnages principaux et secondaires, tissant de façon très réaliste la lutte acharnée qui s'annonce pour le contrôle du Trône de Fer.

Originalité de l'œuvre[modifier]

Loin d'être une énième œuvre de fantasy classique racontant la quête initiatique et manichéenne d'un groupe d'aventuriers chargés d'empêcher la victoire des forces du mal, Le Trône de Fer est une œuvre complexe dont l'originalité réside en plusieurs éléments.

Les personnages[modifier]

Le Trône de Fer se caractérise par un dispositif narratif original. Le récit est en effet raconté à la troisième personne selon les points de vue successifs de plusieurs personnages différents de l'intrigue, chaque chapitre étant ainsi vu depuis un personnage éponyme. Ces personnages sont désignés par le sigle « PoV », pour Point of View (« point de vue » en anglais). L'intrigue se complexifiant au fil des tomes, les PoV passent d'une dizaine dans les premiers à une quinzaine, certains étant récurrents, d'autres n'apparaissant que pour quelques chapitres, voire un seul. Ce parti pris donne à l'auteur la possibilité de creuser à fond plusieurs personnages, leur façon de penser, leur vision du monde, leur morale, leurs secrets, leurs rêves, etc. Certains de ses points de vue se croisent et les interprétations d'un même événement sont parfois très différentes en fonction du PoV, et le lecteur doit souvent choisir sa propre vision.

De même, cette diversité des points de vue crée une absence à peu près totale de manichéisme. Si certains personnages ou familles suscitent plus d'empathie que d'autres, le système de valeurs dualiste classique en fantasy scindant l’humanité en bons et en mauvais s’estompe progressivement. Les personnages évoluent, leur morale personnelle, leur passé et leurs motivations se révèlent progressivement. Celles-ci tiennent surtout à leur capacité à survivre et à trouver leur place dans un monde complexe, et pas à une étiquette de gentil ou d’ignoble personnage. Aucun personnage n'est tout blanc ou tout noir, et ceux qui sont au début considérés comme des antagonistes se révèlent sous un tout autre jour une fois lus leurs chapitres PoV.

De fait, les personnages se révèlent étonnants de complexité. Ils font partie, soit de la génération des seigneurs régnant actuellement sur le continent et qui s'entre-déchirent sans relâche, soit de celle de leurs enfants, qui sont vite appelés à assumer des responsabilités et des choix d'adultes. Le Trône de Fer balance ainsi en permanence entre intrigues politiques et quêtes initiatiques. Les personnages les plus réussis ont tous des blessures avec lesquelles ils devront composer : beaucoup d’enfants de grands seigneurs, certes, mais tantôt un nain hideux, tantôt un bâtard, un enfant estropié, une orpheline exilée, etc. Notons également qu'il y a bon nombre de personnages féminins dans le lot, et que l’auteur a établi une vraie parité dans son récit, tant en termes d'importance que d'intérêt, ce qui reste suffisamment rare en fantasy pour être souligné.

La survie des personnages dans ce monde dur est donc un enjeu fondamental de la saga. Ici, pas de héros unique que l'on suivra du début à la fin. George R. R. Martin joue avec les émotions et les nerfs de son lecteur, n'hésitant pas à leur réserver un destin aussi brutal que tragique. Adultes ou enfants, petites gens ou rois, ils sont en danger permanent, et tous doivent assumer parfois les conséquences brutales de leurs choix. C'est pourquoi le suspense est réel et contribue grandement au plaisir de lecture.

L'univers[modifier]

Contrairement à de nombreuses ouvrages de fantasy où la magie est omniprésente et où des dieux interventionnistes retournent les situations, Le Trône de Fer est empreint de réalisme. Amateur d'histoire médiévale, l'auteur a créé une œuvre plus proche des romans de fiction historique que de la fantasy[4]. Les situations décrites et les personnages, forts de motivations concrètes, réalistes et variées, sont alors beaucoup plus crédibles.

L'intrigue[modifier]

Enfin, la trame de l'histoire recèle beaucoup de mystères, de fragments d'événements du passé à décoder en filigrane dans l'action principale et qui ont une incidence sur le présent. Le récit est propice au développement de toutes sortes de théories dans l’imaginaire du lecteur. Cela fait clairement partie du charme de la série et est en grande partie responsable du succès de la série au vu des nombreux débats et spéculations des fans du monde entier[N 2].

Cette intrigue est servie par une mise en scène cinématographique. L'auteur est un habitué de la production et des scénarios pour la télévision et le cinéma, ce qui donne une construction du récit très soignée et détaillée, et une grande facilité pour le lecteur à visualiser les lieux, événements, batailles, dialogues, etc., tant l'histoire est presque racontée plan par plan, avec un grand sens de la représentation spatiale des scènes.

Historique[modifier]

Concept et création[modifier]

Bien que George R. R. Martin ait de tout temps été passionné par les chevaliers et le monde médiéval[5] au point de collectionner des figurines, il est avant tout un écrivain de science-fiction. Parallèlement à cette carrière d'écrivain, Martin entame une carrière de scénariste à Hollywood au début des années 1980. Il participe notamment aux séries La Cinquième Dimension et La Belle et la Bête. C'est du fait de l'arrêt de cette dernière série en 1989 que Martin envisage de retourner à l'écriture à plein temps.

Il entame la rédaction d'une nouvelle de science-fiction intitulée Avalon[N 3]. C'est pendant l'écriture de cette nouvelle que lui vient l'idée d'une scène où un groupe de jeunes gens trouve le cadavre d'un loup géant, un andouiller perçant sa gorge, avec plusieurs louveteaux à ses côtés. Chacun des jeunes gens prend alors l'un des jeunes loups pour l'élever à sa façon[6]. D'abord peu enthousiasmé par l'idée d'écrire de la fantasy, genre qu'il considère comme un amas de pâles copies de Tolkien, Martin change radicalement d'avis après avoir lu L'Arcane des épées de Tad Williams[7]. Il est désormais convaincu qu'il est possible d'écrire de la fantasy mature pour un public adulte sans tomber dans le plagiat du Seigneur des Anneaux.

Il pense alors à utiliser l'idée du loup géant qu'il avait eu lors de l'écriture de la nouvelle Avalon afin d'écrire une trilogie. Il envisage d'ores et déjà les titres A Game of Thrones, A Dance with Dragons et The Winds of Winter pour ces trois tomes. Il commence à écrire cette saga intitulée A Song of Ice and Fire en 1991, mais il doit s'interrompre fin 1991 pour des raisons financières et retourne un temps travailler comme scénariste, puis comme producteur exécutif du projet de série Doorways. L'annulation de ce projet après le tournage du pilote lui laisse un souvenir cuisant[8], et, en 1994, il reprend l'écriture d'A Game of Thrones.

Historique de publication[modifier]

À la parution d'A Game of Thrones, la vision qu'a George R. R. Martin de sa saga a beaucoup évolué. Le contenu de ce premier tome est très différent du contenu originel, et Martin envisage alors une saga en quatre, puis rapidement six volumes. Parallèlement à la publication d'AGOT, il publie Blood of the Dragon, un court roman constitué des chapitres consacrés à Daenerys dans AGOT, et formant une histoire indépendante. L'année suivante, le roman remporte le prix Locus, et le roman court le prix Hugo ; une véritable reconnaissance dans un genre littéraire auquel Martin était étranger jusque-là.

Afin de faire tenir A Game of Thrones en un seul volume, Martin avait volontairement coupé le dernier quart du roman[N 4], il disposait donc d'un matériel important de départ pour entamer l'écriture de la suite de sa saga, A Clash of Kings. Ce second volume est publié en novembre 1998 en Grande-Bretagne, puis en mars 1999 aux États-Unis. Il remporte haut la main le prix Locus 1999 du meilleur roman de fantasy et George R. R. Martin devient alors un nom incontournable de la fantasy.

Il enchaîne avec la sortie en 2000 d'A Storm of Swords, le plus long des trois volumes. ASOS remporte le prix Locus 2001 et il est également le seul volume de la saga à être nominé pour le prix Hugo. Il est souvent considéré par les fans et par la critique comme le meilleur tome de la saga A Song of Ice and Fire[9]. Il est également le premier à se terminer par un épilogue ; en effet, à l'époque George R. R. Martin escomptait écrire une sorte de double trilogie : A Game of Thrones, A Clash of Kings et A Storm of Swords formant la première trilogie et A Dance with Dragons, The Winds of Winter et A Time for Wolves formant la seconde qui se serait déroulée cinq ans plus tard, d'où la nécessité d'un épilogue et la fin en apothéose de ce troisième volume.

Cependant, l'écriture de la suite se déroulant cinq ans plus tard pose très vite de gros problèmes à Martin, et l'écriture d'A Dance with Dragons commence à prendre du retard. Le premier septembre 2001, lors de la World Science Fiction Convention de Philadelphie, il annonce qu'il a décidé d'ajouter un tome entre A Storm of Swords et A Dance with Dragons. Ce tome se nomme A Feast for Crows et est censé combler les cinq années séparant ASOS d'ADWD. L'écriture se révèle difficile, à la fois parce que le livre ne s'inscrit pas dans le schéma originel de la série, mais aussi car il force Martin à réécrire une bonne part de son manuscrit d'ADWD afin d'éliminer les flash-backs désormais malvenus. La progression du livre se fait d'autant plus lentement que Martin s'investit de plus en plus dans les différentes franchises des produits dérivés de la saga.

Finalement, A Feast for Crows est devenu plus gros qu'A Storm of Swords, et ses éditeurs refusent de le publier en un seul volume. Ils lui suggèrent de le publier en deux tomes nommés A Feast for Crows : I et A Feast for Crows : II, ce qui n'enthousiasme pas l'auteur. Finalement Martin décide de séparer son quatrième volume d'une façon bien différente, le quatrième volume rassemblant les personnages du sud et de l'ouest de Westeros, et le cinquième volume les personnages du nord et du continent est, les deux tomes se déroulant simultanément[10].

A Feast for Crows sort en octobre 2005 et devient immédiatement un best-seller[11]. Pourtant critiques et fans sont parfois plus réservés. En effet la coupure géographique fait que les personnages les plus appréciés des romans tels que Tyrion, Jon ou Daenerys sont absents de ce volume, ce qui n'est pas sans décevoir certains fans.

Après cette sortie difficile, les fans espèrent une sortie dans la foulée du cinquième volume, A Dance with Dragons. Malheureusement, le processus de correction et de révision est plus long que prévu. Le premier janvier 2008, après deux ans de travail, Martin annonce une sortie probable pour l'automne 2008[12], mais son implication dans d'autres projets, dont les nouveaux tomes de Wild Cards et l'annonce de la série télévisée dérivée des romans prennent beaucoup de temps à l'auteur, qui retarde une fois de plus la sortie de ce volume. Plusieurs voix commencent alors à s'élever, craignant de voir la saga rester à jamais inachevée. Martin répond à ses détracteurs par un billet sur son blog[13].

La sortie de ce cinquième volume est finalement annoncée en mars 2011 par l'auteur. A Dance with Dragons est publié le 12 juillet 2011 en langue anglaise. Deux autres volumes restent prévus après ADWD : The Winds of Winter et A Dream of Spring[N 5], bien que la possibilité de passer le nombre de tomes de la saga à huit ait été évoquée[14].

Sources et influences[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Sources historiques et littéraires de la saga.

En tant que récit amplement réaliste et assez différent de la fantasy traditionnelle, les influences de Martin sont avant tout des auteurs de romans ou de fictions historiques comme Sharon Kay Penman, Nigel Tranter, Cecelia Holland, Thomas B. Costain[15], Bernard Cornwell[16], George MacDonald Fraser ou Maurice Druon[17].

De même, lorsqu'on demande à Martin quelles sont ses principales sources historiques d'inspiration, il cite toujours la guerre des Deux-Roses[18], la guerre de Cent Ans, les croisades[19] ou encore le « Black Dinner »[20].

Du point de vue de la fantasy, Martin a plusieurs fois cité Tolkien, Tad Williams et Jack Vance comme étant ses principales références[15]. H.P. Lovecraft semble également avoir eu sur lui une influence certaine[N 6]

Composition de la saga[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Bibliographie de George R.R. Martin en version française.

Pour l'auteur, la saga en tant que telle est formée des sept volumes prévus (cinq parus et deux annoncés), désignés ci-dessous comme la « saga principale ». Il s'agit pour lui d'une seule et même histoire, découpée en tomes pour des raisons pratiques de délais de parution ou d'édition[21].

Les autres œuvres situées dans le même univers narratif ne font pas partie de cette histoire[22][21]. Ils ne sont pas indispensables pour comprendre l'intrigue principale. Ils apportent des informations complémentaires, et éclairent des pans de l'histoire laissés dans l'ombre par la saga principale. Dans le cadre des nominations du prix Hugo, GRRM pense que ses chroniques historiques (Feu et Sang et Les origines de la saga) rentrent dans la catégorie "Best Related Work" plutôt que dans "Best Series", ou "Best Novel" (GRRM appuie bien sur le fait que ces deux ouvrages ne sont pas des romans)[21].

Lui-même ne sait pas quel nom donner à l'ensemble formé par les livres de la saga principale, les chroniques historiques, et les aventures de Dunk et l'Œuf (tous se déroulant dans le même univers, que nous appelons par commodité "l'univers du Trône de Fer"). Il rejette en revanche "Game of Thrones" (réservé à la série télévisée) et "A Song of Ice and Fire" (réservé à la saga principale) pour désigner cet univers[21].

La saga principale[modifier]

À l'heure actuelle, la saga compte cinq tomes. Deux autres sont prévus. Ces tomes forment le cœur de la saga.

  1. A Game of Thrones (1996)
  2. A Clash of Kings (1998)
  3. A Storm of Swords (2000)
  4. A Feast for Crows (2005)
  5. A Dance with Dragons (2011)
  6. The Winds of Winter (à venir)
  7. A Dream of Spring (à venir)

Les Aventures de Dunk et l'Œuf[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Les Aventures de Dunk et l'Œuf.

En plus de ces sept volumes principaux de la saga, il existe plusieurs nouvelles se déroulant dans l'univers de la saga, mais une centaine d'années avant le début de celle-ci. Ces nouvelles sont parues dans diverses anthologies. Parfois considérées comme des préquelles au Trône de Fer, elles sont connues sous le nom d'Aventures de Dunk et l'Œuf et racontent les aventures d'un chevalier errant du nom de Dunk et de son écuyer, l'Œuf. Ces nouvelles sont :

  1. The Hedge Knight (1998)
  2. The Sworn Sword (1999)
  3. The Mystery Knight (2010)

Romans courts basés sur les chapitres[modifier]

Il existe également trois romans courts qui regroupent des chapitres d' A Game of Thrones, d' A Storm of Swords et d' A Feast for Crows. Ces romans n'ont jamais été publiés en français, mais ne comportent aucun élément supplémentaire par rapport à la saga principale. Ils ont été publiés dans des magazines sortis avant les volumes d'où ils sont extraits, formant ainsi une sorte d'avant-première.

Chroniques[modifier]

L'expression « Chronique » (expression non canon) désigne les ouvrages censés être rédigés par des mestres et portant sur l'histoire passée (principalement l'histoire de la dynastie targaryenne). GRRM y fait souvent référence en utilisant le terme de fake history (histoire inventée). Elles ne sont pas toutes traduites en français.

Ouvrages divers[modifier]

Si George R. R. Martin refuse fermement toute fanfiction[26][27][28], il a autorisé (outre des produits dérivés divers) certains ouvrages éclairant tel ou tel aspect de son univers.

Pour aller plus loin : quand des auteurs parlent de GRRM et du Trône de Fer[modifier]

Icone star.png "Entretien avec… Jean-Laurent Del Socorro", article de blog écrit par La Garde de Nuit.
Icone star.png "Entretien avec… Jean-Philippe Jaworski", article de blog écrit par La Garde de Nuit.
Icone star.png "Entretien avec… Fabien Cerutti", article de blog écrit par La Garde de Nuit.
Icone star.png "Entretien avec… Lionel Davoust", article de blog écrit par La Garde de Nuit.

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. En mars 2010, la saga se serait vendu à plus de sept millions d'exemplaires dans le monde entier, dont trois millions et demi aux États-Unis d'Amérique.
  2. La Garde de Nuit a elle-même consacré une partie de ses travaux à l'examen critique de plusieurs de ces théories : cf. la section « Créations » de son blog.
  3. Cette nouvelle semble ne jamais avoir été publiée.
  4. Il s'agissait de son premier roman de fantasy, et il était alors un auteur certes reconnu, mais qui avait eu plusieurs échecs commerciaux, dont Armageddon Rag. Il était donc contraint par son éditeur de ne pas dépasser un certain nombre de pages.
  5. Nouveau nom du tome final qui devait initialement s'intituler A Time for Wolves.
  6. De nombreux lieux dans la saga ont des noms issus de l'œuvre de Lovecraft, comme K'Dath. Ces noms sont des hommages de GRRM à l'œuvre de Lovecraft.

Références[modifier]

  1. So Spake Martin du 1er sept. 2000 : (en) 'Outland Interview' sur westeros.org.
  2. Bibliographie (en anglais) sur le site officiel de l'auteur.
  3. Books: The American Tolkien, article de Lev Grossman du 13 novembre 2005 sur content.time.com.
  4. Sources historiques et littéraires de la saga.
  5. Page "Knights" sur www.georgerrmartin.com, site officiel de l'auteur.
  6. Préface de R.R.Étrospective par George R. R. Martin.
  7. So Spake Martin, 4 décembre 1999, Josua and Elyas.
  8. A Blast From My Past, billet du 13 dév. 2023 sur grrm.livejournal.com.
  9. Palmarès sur www.iblist.com.
  10. FAQ sur www.georgerrmartin.com, site officiel de l'auteur (en anglais).
  11. A Fantasy Realm Too Vile for Hobbits, article en anglais de Dinitia Smith le 12 décembre 2005 sur www.nytimes.com.
  12. Billet "Dragon time" du 3 mars 2011 sur www.georgerrmartin.com, site officiel de l'auteur (en anglais).
  13. Billet "To My Detractors" du 19 février 2009 sur grrm.livejournal.com, blog officiel de l'auteur (en anglais).
  14. George R.R. Martin on Sex, Fantasy, and 'A Dance With Dragons', article en anglais de Rachael Brown le 11 juillet 2011 sur www.theatlantic.com.
  15. 15,0 et 15,1 So Spake Martin, 1er septembre 1999, King’s Landing 10 Questions (en anglais).
  16. So Spake Martin, 4 août 2005, Interaction (Glasgow, Scotland, UK; August 4-8) (en anglais).
  17. Maurice Druon, RIP, billet du 17 avril 2009 sur grrm.livejournal.com (en anglais).
  18. So Spake Martin, 6 octobre 1998, The War of the Roses (en anglais).
  19. So Spake Martin, 18 janvier 2000, Influence of the Wars of the Roses (en anglais).
  20. So Spake Martin, 28 août 2003, Torcon (Toronto, Canada; August 28-September 1) (en anglais).
  21. 21,0, 21,1, 21,2 et 21,3 "Hugo Eligibility – Fire & Blood!" (en), billet du 02 février 2019 sur le site de l'auteur.
  22. Hugo Nominations Open (en), billet du 7 février 2018 sur grrm.livejournal.com.
  23. The Swords Are Drawn (en), billet du 22 juillet 2017 sur grrm.livejournal.com.
  24. "FIRE & BLOOD : On The Way" (en), billet du 25 avril 2018 sur le site de l'auteur.
  25. "Random Updates and Bits o’ News" (en), billet du 9 mars 2022 sur le site de l'auteur.
  26. "Someone Is Angry On the Internet" (en), billet du 7 mai 2010 sur le site de l'auteur.
  27. "A Few Last Words" (en), billet du 8 mai 2010 sur le site de l'auteur.
  28. "A Few More Last Words" (en), billet du 8 mai 2010 sur le site de l'auteur.