Société féodale des Sept Couronnes

De La Garde de Nuit
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La société féodale des Sept Couronnes décrit l'organisation hiérarchisée du pouvoir structurant la population vivant à Westeros au sud du Mur. Cet ensemble est traditionnellement désigné comme les Sept Couronnes. Il est politiquement unifié depuis trois siècles sous l'autorité du roi siégeant à Port-Réal sur le Trône de Fer. Source suprême du pouvoir, le roi s'appuie sur la pyramide féodale, qui lie chaque strate de la société par des liens mutuels fondés sur la soumission des inférieurs aux supérieurs, et réciproquement la protection due par les supérieurs aux inférieurs.

La pyramide féodale[modifier]

La société féodale des Sept Couronnes est structurée en groupes hiérarchisés qui forment une pyramide, avec à sa base les paysans, les plus nombreux et les plus faibles, et à son sommet le roi. L'appartenance à un de ces groupes résulte dans l'immense majorité des cas de la naissance : un enfant de paysans sera paysan, un enfant de nobles sera noble. Les frontières entre ces groupes ne sont toutefois pas étanches, et il existe des exemples de mobilité, plutôt dans le sens ascendant : un vaurien des bas-fonds devenu lord Commandant de la Garde Royale, un fils de forgeron devenu Main du Roi, un nobliau de province devenu Grand Argentier et sire d'Harrenhal, … Mais ce sont des exceptions individuelles, qui ne suffisent pas à remettre en cause la nature fondamentalement conservatrice de la société.

Le roi et son conseil[modifier]

Depuis la Conquête, parachevée par la guerre de la Foi (achevée en l'an 48) et le rattachement de Dorne aux Sept Couronnes (en l'an 197), le roi des Sept Couronnes règne sur toutes les terres de Westeros au sud du Mur.

Le roi est à la source de tous les pouvoirs : il est le suzerain direct ou indirect de toutes les maisons nobles du royaume, la justice est rendue en son nom[1], et il est le protecteur de la Foi[2].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Roi des Sept Couronnes.

Mais le roi ne gouverne pas seul : il est secondé par une sorte de Premier Ministre, la Main du Roi, qu'il nomme et démet à sa guise, et qui peut le remplacer dans certaines de ses fonctions.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Main du Roi.

Le roi est en outre entouré d'un Conseil restreint qu'il préside, avec lequel il discute des affaires du royaume, et dont il recueille l'avis avant de prendre ses décisions.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Conseil restreint.

Dans certaines circonstances exceptionnelles, un Grand Conseil réunissant tous les seigneurs du royaume peut être convoqué par le roi afin de régler une question importante.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Grand Conseil.

Lorsqu'une maison noble a fait sécession avec le royaume à l’occasion d'un conflit, elle peut être, en cas de victoire du monarque, rétablie dans la paix du roi. Pour ce faire, le seigneur rebelle doit se mettre à genou devant le souverain - ou l'un de ses représentants - pour témoigner de sa soumission. Il doit ensuite se confesser, renouveler ses vœux de féauté et céder une part conséquente de ses territoires et de ses biens. Ceux-ci peuvent devenir l’apanage direct du roi ou être rétrocédés à ses alliés. Il est également d’usage que l'aristocrate repentant envoie l'un de ses proches - un descendant direct de préférence - comme otage à la cour[3][4].

Icone loupe.png Voir article détaillé : Paix du roi.

En cas d'absence ou d'incapacité du roi, une régence peut être mise en place.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Régence.

La noblesse[modifier]

La noblesse est un état héréditaire : est noble quiconque est né de deux parents nobles. Même les bâtards dont les deux parents sont nobles sont considérés comme membres de la noblesse, notamment s'ils ont été reconnus par leur père.

La noblesse est un état qui concerne avant tout une famille (une « maison ») plus qu'un individu. Cet état implique la possession d'un fief, c'est-à-dire d'un ensemble foncier plus ou moins étendu, sur lequel la maison noble exerce son autorité depuis sa demeure, en général un château, ou au moins une tour. Elle tire sa subsistance des produits de ses possessions (champs, ruches, forêts, mines...) mais également des impôts qu'elle prélève sur les droits d’usage ; les moulins sont ainsi une précieuse source de revenus puisque le seigneur perçoit un dixième des farines qui y sont moulues[3]. Une maison noble est également dotée d'armoiries et d'une devise.

Toute maison noble s'insère dans la hiérarchie féodale : elle a nécessairement un suzerain, et peut avoir une ou plusieurs autres maisons qui lui sont subordonnées, ou vassales. Le fief de chaque maison est englobé dans le territoire du fief de son suzerain[N 1].

Un roturier peut être anobli par décision du lord dont il relève, qui lui concède un fief[N 2].

Les loisirs de la noblesse de Westeros sont voisins de ceux des noblesses médiévale et de la Renaissance occidentales : fauconnerie, chasse à courre, tournois, musique, lecture, bals[5][6]. La chasse de certains gibiers est d'ailleurs interdite aux gens du commun qui, reconnus coupables de braconnage, risquent de se voir amputés d'une main ou d'être contraints à prendre le noir[7].

Les fils des familles nobles reçoivent une éducation poussée sur le plan des connaissances encyclopédiques (lecture, écriture, mathématiques, géographie, histoire, héraldique, astronomie, langues étrangères[8], poésie, droit...)[9], généralement dispensée par un mestre au service de la maison[10][11][12][13]. Ils bénéficient de surcroît d'un entraînement martial sous l’égide d'un maître d'armes[14][9] tandis que les filles sont initiées à la lecture et aux arts d’agréments par des septas[15][16]. Il arrive toutefois que le mestre supplée la septa auprès des jeunes filles pour aborder certains domaines comme la géographie, l'histoire ou l'héraldique[12]. Septons et septas sont également requis pour instruire religieusement les enfants[9][17].

Parmi leurs nombreuses fonctions, les mestres sont tenus de rédiger les chroniques des maisons qui les emploient[3].

Les gouverneurs militaires[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Gouverneur militaire.

Il y a quatre gouverneurs militaires (ou gouverneurs de la Couronne), dont les fonctions sont essentiellement honorifiques en temps de paix[18]. Cependant, en cas d'invasion étrangère, le gouverneur a autorité sur les seigneurs suzerains de son ressort.

Les seigneurs suzerains[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Seigneur suzerain.

Les huit seigneurs suzerains ne relèvent que du roi. Leurs fiefs correspondent aux anciens royaumes (ou principauté, s'agissant de Dorne) annexés par les Targaryen. Ils exercent certains pouvoirs royaux par délégation du Trône de Fer.

Les lords[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Lord.

Un lord est le vassal soit d'un autre lord, soit d'un seigneur suzerain. Il peut lui-même être le suzerain d'autres lords ou de chevaliers fieffés. Il reçoit par délégation de son suzerain de nombreux pouvoirs, notamment en matière de justice, d'impôts et de chasse.

Les chevaliers fieffés[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Chevalier fieffé.

Le chevalier fieffé est le dernier maillon noble de la chaîne de vassalité. Il ne peut avoir de lord comme vassal.

Les autres nobles[modifier]

Tous les nobles n'ont pas de fief : la noblesse se transmettant par le sang, tous les enfants d'un couple noble seront nobles, mais seul l'aîné des garçons héritera du fief, la primogéniture des descendants mâles prévalant. Les filles et les cadets sont nobles, mais n'ont donc pas de fief. Dorne constitue toutefois une exception notable car cette couronne n'est pas régie par les mêmes règles en matière de droit de succession : les premiers nés quel que soit leur sexe hérite ainsi des terres de leurs pères ou mères, et Dorne a été dirigée par des princesses. Lorsque leur maison est suffisamment puissante, les cadets peuvent parfois tenir des places fortes au nom de leur aîné[1]. Les cadets peuvent toutefois acquérir un fief par le biais d'un mariage, et les femmes, en cas de veuvage, peuvent exercer temporairement le rôle de chef de fief. À défaut, ils pourront trouver une fonction au sein de la maisonnée d'un autre noble, ou s'engager dans l'un des ordres pouvant les accueillir.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Condition féminine.

Les roturiers[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Roturiers.

Les bourgeois et les marchands[modifier]

Les habitants des villes jouissent d'une certaine autonomie par rapport aux paysans, même si les villes ne semblent pas avoir pu se détacher de l'autorité de la maison noble dont elles dépendent. Les villes les plus importantes (dont Port-Réal, Villevieille et Port-Lannis) sont dotées d'une force de police, le Guet.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Guet de Port-Réal.

Les marchands des Sept Couronnes ne semblent pas organisés en guildes, comme certains de leurs homologues d'Essos (notamment à Qarth).

Les artisans[modifier]

Certains artisans sont très recherchés et appréciés pour leur savoir-faire, et ont pu s'organiser en guildes. C'est le cas notamment des forgerons. Le seul autre exemple connu est celui des Alchimistes de Port-Réal.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Guilde des Alchimistes.

Les paysans[modifier]

Les paysans exploitent la terre sous l'autorité de leur seigneur (lord ou chevalier fieffé). Bien que n'étant pas esclaves, ils ont peu de droits et beaucoup d'obligations. Ils sont cependant placés sous la protection de leur seigneur, mais ils sont les premières victimes des guerres.

Les déclassés[modifier]

À la marge de la société, existent divers groupes qui ne sont pas insérés dans la pyramide féodale, soit qu'ils en aient été rejetés, soient qu'ils aient voulus s'en extraire, soit qu'ils ne soient pas encore parvenus à s'y intégrer : chevaliers errants, mercenaires, francs-coureurs, hors-la-loi, pirates, prostituées, saltimbanques, chanteurs, bouffons, …

Le clergé des Sept[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Religion des Sept.

Même si la religion des Sept est quasiment unanimement pratiqué dans les Sept Couronnes (sauf dans le Nord et les îles de Fer), le clergé ne semble pas jouer de rôle important dans la vie du royaume, sans doute du fait de la présence concurrente des mestres. Les religieux sont principalement cantonnés aux rites et célébrations (mariages, funérailles, etc.) et à la pratique de la charité.

Privilèges et prérogatives des religieux[modifier]

Depuis la guerre de la Foi, les membres du clergé de la religion des Sept ne bénéficient plus guère de privilèges. Contrairement au Grand Mestre, le Grand Septon ne fait pas partie du Conseil restreint. Cependant, les septons célèbrent les mariages, et les religieux peuvent avoir un rôle important dans l'éducation des jeunes nobles. Enfin, la Foi est prospère et peut prêter des sommes importantes au Trône de Fer[19].

La hiérarchie religieuse[modifier]

Comme la noblesse, le clergé est organisé selon une hiérarchie pyramidale, au sommet de laquelle siège le Grand Septon, élu à vie par les plus éminents septons et septas résidant au Grand Septuaire de Baelor à Port-Réal.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Grand Septon.
Icone loupe.png Voir article détaillé : Leurs Saintetés.

Les autres membres du clergé sont les septons et les septas, qui peuvent occuper des rôles variés : chapelains de maisons nobles, servants de septuaires ou septons itinérants. Il existe aussi des groupes de religieux vivant en communautés à l'écart du monde, dirigés par un doyen.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Septon.
Icone loupe.png Voir article détaillé : Septa.

Les ordres religieux[modifier]

Jusqu'à la guerre de la Foi, le clergé des Sept disposait d'ordres militaro-religieux puissants, regroupés sous le terme de Foi Militante. Mais cette guerre a vu leur défaite et leur disparition, et le seul ordre religieux subsistant est celui, bien plus pacifique, des sœurs du Silence, chargées des soins aux morts et des cérémonies funéraires.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Foi Militante.
Icone loupe.png Voir article détaillé : Sœur du Silence.

Organisation militaire[modifier]

La société féodale des Sept Couronnes est essentiellement militaire dans sa hiérarchie sociale. La puissance et le prestige des différents seigneurs se traduisent d'abord par les forces armées dont ils disposent. La chevalerie est exaltée lors des affrontements armés, que ce soit les batailles ou leurs simulacres dans les mêlées et les joutes des tournois. Bien qu'il incombe à chaque suzerain de régler les différends entre ses vassaux, il arrive que ceux-ci dégénèrent en conflits armés pour des querelles de territoires[20][21] ou d'anciennes inimitiés entre maisons nobles[N 3]. Enfin, si depuis la Conquête les guerres opposant l'ensemble du royaume à une menace extérieure sont restées relativement rares (à l'exception de la tentative de conquête de Dorne par le roi Daeron Ier Targaryen, et de la guerre des Rois à Neuf Sous), les forces armées des Sept Couronnes sont théoriquement sous le commandement des quatre gouverneurs chargés d'assurer la coordination de la défense militaire.

Les ordres militaires[modifier]

La Garde Royale[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Garde Royale.

La Garde Royale compte sept membres, tous chevaliers, chargés de la protection du roi des Sept Couronnes, ou de toute autre personne qu'il leur confiera. L'un d'entre eux, le lord Commandant, a autorité sur ses frères jurés et siège au Conseil restreint.

La Garde de Nuit[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Garde de Nuit.

La Garde de Nuit est un ordre dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Il accueille des membres de toutes origines sociales (mais uniquement des hommes), y compris des criminels qui ont préféré prendre le noir plutôt que de subir leur peine. La mission de l'ordre est de monter la garde sur le Mur et de repousser tout danger venant d'au-delà. Il est dirigé par un lord Commandant. Autrefois prestigieux et puissant, il ne compte plus que quelques centaines de membres, et ne suscite plus guère que l'indifférence, sauf dans le Nord, où il garde encore sa réputation.

La convocation du ban[modifier]

L'un des piliers de la féodalité tient au pouvoir de convoquer ses bannerets dont dispose chaque suzerain. En effet, tout seigneur peut faire appel à son ban, c'est-à-dire au rassemblement des armées de ses vassaux et à la levée des troupes parmi les populations de son fief[22]. Répondre à l'appel aux armes de son suzerain fait partie des obligations féodales, même si dans les faits, les liens politiques entre les différentes maisons peuvent tempérer la réactivité de certains vassaux[22].

De fait, la loyauté des armées des Sept Couronnes est fractionnée entre les différents vassaux qui les composent. Ainsi, bien que le commandant d'une armée dispose d'un pouvoir théorique, conféré par sa suzeraineté sur ses vassaux, ces derniers risquent à tout moment de quitter son service, notamment si les chances de victoire leur semblent trop faibles[23]. S'assurer de la loyauté de ses vassaux fait donc partie des premiers objectifs de tout suzerain, soit par la justesse de sa cause, soit en achetant cette loyauté par des promesses.

Forces permanentes[modifier]

Généralement, les seigneurs ne disposent pas d'armée permanente très importante en dehors de quelques chevaliers, francs-coureurs et hommes d'armes de garnison. Seules les maisons les plus fortunées et fieffées d'une agglomération importante entretiennent un contingent conséquent de sergents du Guet, afin d'en assurer la sécurité.

À titre d'exemple, la maison Tyssier (maison noble d'importance moyenne) sous le règne d'Aerys Ier Targaryen disposait d'une force de six chevaliers, six écuyers et une vingtaine d'arbalétriers montés[21].

Forces temporaires[modifier]

Composition[modifier]

Les forces classiques des armées des Sept Couronnes sont constituées d'un noyau dur de combattants entraînés au combat voire chevronnés (chevaliers, francs-coureurs et hommes d'armes des garnisons), et d'une large majorité de combattants issus des levées prises parmi la population. Généralement, les armées possèdent entre un quart et un tiers de cavalerie (lourde et légère). L'emploi de forces de compagnies de mercenaires reste assez rare dans les Sept Couronnes, notamment du fait des coûts engendrés par la location de ces troupes expérimentées au combat.

Organisation[modifier]

Habituellement, l'armée en marche est dotée d'un essaim d'éclaireurs qui surveille les abords de l'armée afin de repérer les adversaires et de prévenir toute attaque par surprise. On trouve ensuite une avant-garde montée, suivie par le corps principal de l'armée, puis par le train de bagages assurant l'intendance minimale des troupes. Enfin, les arrières de l'armée sont protégés par une arrière-garde. Il n'est pas rare que les armées en marche soient suivies par une population vivant aux dépens de celle-ci (vagabonds et trainées de camps)[24].

Les mestres[modifier]

les mestres forment un ordre dédié à la connaissance et à l'enseignement. Formés à la Citadelle de Villevieille, ils sont ensuite affectés dans les maisons nobles qui peuvent les accueillir au sein de leur maisonnée. Là, ils jouent le rôle de conseillers et de guérisseurs, et ils enseignent les enfants qui leur sont confiés.

Icone loupe.png Voir article détaillé : Mestre.

Les particularismes locaux[modifier]

Le Nord[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Nord.

Le Nord a conservé la religion des anciens dieux. Le clergé des Sept et ses ordres y sont donc presque totalement absents, et n'y jouent aucun rôle. La chevalerie y est également rare, et il y a peu de chevaliers fieffés. Les nobles d'un rang équivalent portent le titre de « Maîtres ». Enfin, le Nord se distingue par ses coutumes successorales : les filles d'un défunt passent avant leurs oncles dans le rang de succession[25].

Les îles de Fer[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Îles de Fer.

Les îles de Fer se distinguent principalement du reste des Sept Couronnes par un ensemble de coutumes, regroupées sous le terme d'Antique Voie. Ils pratiquent également une religion spécifique, le culte du dieu Noyé.

Dorne[modifier]

Icone loupe.png Voir article détaillé : Dorne.

Longtemps séparée du reste du royaume, la principauté de Dorne a conservé de nombreux particularisme, parmi lesquels l'égalité successorale entre hommes et femmes. À Dorne, une fille née en premier héritera de ses parents.

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Contrairement à la féodalité historique européenne, les maisons nobles des Sept Couronnes ne semblent pas pouvoir disposer de fiefs extérieurs au ressort de leur suzerain.
  2. Les maisons Clegane et Lépicier sont ainsi créées par lord Lannister, et la maison Mervault par lord Stannis Baratheon.
  3. Voir par exemple les escarmouches entre la maison Nerbosc et la maison Bracken en l'an 211.

Références[modifier]